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dimanche 10 janvier 2010

Régionales: Raffarin juge Royal prenable en Poitou-Charentes

La campagne de la gelée Royal part en vrille

L'ancien Premier ministre (UMP) Jean-Pierre Raffarin, a estimé dimanche que "la défaite de Mme Royal" (PS) aux élections régionales en Poitou-Charentes "est tout à fait possible".

"La campagne de Mme Royal est en peu en vrille parce qu'elle souffre de divisions", alors que celle du candidat UMP, Dominique Busserau, le ministre des Transports, "est en train de prendre de la force", a observé Jean-Pierre Raffarin, également sénateur de la Vienne, qui était l'invité du "Forum" Radio J.
Le sentiment de saturation arrive à point nommé à son paroxysme avec les régionales. Malgré les efforts de la candidate pour se recentrer sur la région, les picto-charentais gardent d'elle une image numérique, lointaine et hautaine à la télévision nationale. Après avoir consacré toute son énergie à se construire un destin national, le temps du bilan régional est venu. Les électeurs ne se satisferont pas d'un mirage médiatique.

La campagne de la majorité sur de bons rails

Outre le Poitou-Charentes avec Dominique Bussereau (ci-contre), dans plusieurs régions, "nous pouvons avoir des surprises significatives", a pronostiqué J.-P. Raffarin en citant également la Franche-Comté, l'Ile-de-France et les Pays-de-la-Loire, à titre d'exemples.

J.-P. Raffarin compte en effet sur une forte mobilisation de l'électorat UMP parce qu'il y a "union, et des difficultés à gauche parce qu'il y a division".

  • Une "division structurelle parce que la montée de l'écologie protestataire est historique. Dans dix ans, les Verts seront devant les roses. Le PS vit très mal ce déclin. Mme Aubry s'ancre dans ce passé et va se faire doubler sur la voie verte à côté d'elle", a-t-il prédit.
  • Les Verts, chauffés à blanc par leurs enivrantes européennes, feront bande à part. Marie Legrand, vice-présidente à l’Environnement répète à qui veut l'entendre: «Nous sommes capables de proposer un programme écologique plus ambitieuxAutre défection, celle des communistes, qui partiront avec le Parti de gauche.

    Pour lui, l'écologie n'est pas seulement radicale
    "L'écologie devient la première valeur politique du XXIème siècle avec une lecture de gauche, une écologie protestataire, et une lecture plus libérale, le développement durable".
    Il a approuvé "la logique de Nicolas Sarkozy de s'engager nationalement pour mobiliser les électeurs de l'UMP" car c'est lui qui "a la clé de la mobilisation".
    Par ailleurs, selon le sénateur UMP "le triptyque pour gagner ces élections, c'est d'avoir des propositions fortes sur l'emploi, la mobilité et la formation". En revanche, le débat sur l'identité nationale ne "doit pas être inscrit dans un calendrier électoral".

    Dominique Bussereau peut être confiant

    On n'est pas au pays de Candy !

    La sortante est une exécrable présidente autoritaire et cassante
    : elle malmène et maltraite tout le monde; tout ceux qui l'approchent ont appris à se méfier de ses sourires: ils rampent, mais la détestent.
    Ses collaborateurs n'en peuvent plus.
    «Le climat devient tendu et rugueux», dit une habituée. «On a vu des salariés pleurer», ajoute un autre. Une proche de Royal plaide la culture du résultat : «Elle passe son temps à faire la guerre pour ne pas être suspendue au ronronnement administratif. » Elle assure que ce que veulent les gens, c'est « une région dirigée, un commandement. » Si on est militariste.
    Des collaboratrices (cf. libellé E. Pathouot) ont du poursuivre leur patronne anti-sociale pendant de longues années devant les tribunaux avant d'obtenir leur dû.

  • Les élus n'ont pas voix au chapître.
    Ainsi, l'ancien vice-président PS aux Finances, Jean-François Fountaine, un proche de Lionel Jospin, s'est fait limoger et dépouiller de sa délégation pour s'être opposé publiquement. Lire PaSiDupes (cf. libellé à son nom, ci-dessous)

  • Et son ministre de tutelle, Claude Allègre, ne pouvait plus la souffrir: Lien

  • Les déclarations parisiennes de Désirdavenir Royal ne correspondent en rien à la réalité locale.

    Dominique Bussereau dénonce d'ailleurs «beaucoup d’emphase et beaucoup de vent, mais une région qui s’est mise aux abonnés absents sur les grands projets».

    C'est ainsi que sa politique environnementale est bidon.
    Sous les objectifs des photographes et des caméras, elle a fait un barouf monstre autour d'Heuliez et de sa Friendly, un prototype de véhicule électrique, mais aujourd'hui on mise sur les énergies renouvelables (6% en France) plutôt que sur les énergies thermique et nucléaire, dont l'électricité: sa production est en effet consommatrice d'eau et source de pollution de l'air (dont les pluies acides et les gaz à effet de serre). Pour plus de crédibilité en matière de dynamisme et d'innovation, qu'elle branche sa région sur la voiture hybride...

    Mais dire que la victoire du consensuel Dominique Bussereau est dans la poche est pourtant prématuré.
    Pourtant, les coups médiatiques de Sa Cynique Majesté Royal n'impressionnent plus personne, ni à Paris, ni nulle part en France: seulement ceux qui, souples, sans convictions et tapis dans son ombre, espèrent en tirer quelqu'avantage. La mobilisation des bafoués socialistes et des militants UMP aura donc raison de cette insupportable présidente autoritaire. Bussereau ne peut miser uniquement sur le coefficient d'antipathie que dégage la sortante, mais, à voir l'énergie qu'elle déploie sur place, il est clair qu'elle se sait sur un siège éjectable.
    L'imposture a vécu.

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