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samedi 20 mars 2010

La gauche refuse le combat à la loyale

Mensonge, menace et ...solidarité
Van Dongen - Lutteuses de Tabarin


Appel de l'opposition à la violence

Des pacifistes au langage pugilistique
Martine Aubry, Cécile Duflot et Marie-George Buffet, qui dirigent les trois principaux partis d'opposition, ont appelé jeudi les Français à adresser une "bonne gauche à la droite" au deuxième tour des régionales, selon les termes de la numéro un communiste: «il reste deux jours pour donner une bonne claque à la droite, ou plutôt une bonne gauche à la droite».

[Les régionales sont une attaque personnelle dirigée contre le Président de la République]
L'agence R****** répand la pensée unique dans les salles de rédaction
Du calva dans le café ?


« Nous sommes graves et sérieuses parce que ce deuxième tour est décisif pour les Français", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste, installée avec ses partenaires à la table d'un café parisien [branché du XIe arrondissement] pour une conférence de presse commune. ["Graves", c'est certain! Pour le sérieux ? ...]
"Il faut que dimanche le message soit renforcé pour que le président change de politique et que nos régions soient renforcées", a ajouté Martine Aubry.

[La rue comme alternative aux urnes et à l'abstention]
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a déjà le regard tourné vers la journée de mobilisation interprofessionnelle pour la défense de l'emploi, du pouvoir d'achat et des retraites du 23 mars.
"Mobilisez vous le 21 mars pour avoir une gauche plus forte le 22 et le 23", a-t-elle dit. "Il faut donner une bonne gauche à la droite", a-t-elle ajouté, reprenant le slogan de campagne du Front de gauche. "La victoire, il faut qu'elle soit totale". [A la « lutte finale » a succédé la « lutte totale ».]
Dimanche dernier, l'abstention a atteint un record de 53,6%.


[Jospin, un enterrement de première classe]
"Avant 2012, il y a 2010"
Mercredi soir, Martine Aubry a enterré la "gauche plurielle", formée entre 1997 et 2002 sous la houlette de Lionel Jospin, dernier Premier ministre de gauche en date, pour lui substituer la "gauche solidaire", célébrant des retrouvailles de bon augure [sentiment personnel de Clarisse, à développer dans les organes de presse] pour la gauche avant la prochaine présidentielle.

[La nostalgie de Mai 68]
[…] Lundi, jour anniversaire de l'occupation de la faculté de Nanterre, prologue de Mai-68 dont il fut une des figures emblématiques, Daniel Cohn-Bendit et une série de dirigeants écologistes doivent lancer dans Libération un appel pour "réfléchir sur l'après-régionales".

[Une solidarité de façade]
De leur côté [rappelons-nous bien que c'est la "gauche solidaire"], les socialistes s'attellent après les régionales à la rédaction de leur projet [« leur projet », mais « solidaire »?] pour 2012. Ils ont proposé aux autres partis de gauche, pour l'instant sans beaucoup de succès [solidaires, on vous dit !], l'organisation de "primaires ouvertes" en vue de la présidentielle.
=> "Nous sommes favorables à tout ce qui peut nous aider à éviter la dispersion [la dispersion, en attendant la solidarité...] qui nous a été fatale dans le passé (...) La volonté du Parti socialiste, c'est de construire une nouvelle gauche qui soit en capacité de gagner l'élection majeure", a expliqué le porte-parole du PS, Benoît Hamon, sur France 2.

[=> Cécile Duflot: «Quand j'entends parler Valérie Pécresse de “bricole” à gauche, je préfère rire. Entre nous, il n'y a pas de troc, pas de chantage, pas d'hégémonie», assure la patronne des Verts.

Martine Aubry tient encore à préciser : «Il ne s'agit pas d'accords de circonstance, nous avons d'ailleurs déjà fait de belles choses ensemble dans nos communes et nos régions.» ]

[Méthode Coué]
Pour Martine Aubry, "l'essentiel nous rassemble".
"Nous, nous sommes pluralistes mais rassemblés", a-t-elle assuré, lançant un message à l'UMP, où les dissensions se multiplient depuis le revers électoral du premier tour. [solidaires, seulement dans la haine de l'autre: voilà l' "essentiel"...]

[Comprend qui peut]
A trois jours du deuxième tour, l'urgence est à la mobilisation. "Avant 2012, il y a 2010", a-t-elle martelé, à l'unisson avec Cécile Duflot. [si "rassemblés" qu'ils fûssent, les solidaires ne seraient donc pas si pressés d'aborder la question des primaires...]
Pour l'heure, a-t-elle insisté,
"il ne faut pas vendre la peau de l'ours. Nous sommes en campagne pour les régionales" et la gauche ne doit pas "céder à l'obsession bien française" de la présidentielle. [CQFD]
(édité par Yves Clarisse, pour l'agence R******)

Avec l'agence R******, la désinformation atteint au mensonge

On avait déjà eu -récemment- le cas Antonin André du Courrier Picard. Mais la désinformation est permamente. Voyez, rien qu'à la télévision, le nombre de débats où les représentants kamikazes de la majorité se font agresser comme au coin d'une rue sombre par un groupe de nervis des media avec la complicité du (ou des) animateurs "impertinents" de l'émission réunis en un combat douteux... (LCP ou Canal+, par exemple). L'impertinence n'en est plus désormais au ricanement ni aux regards en coin. Nous assistons à des combats de rue de plateau en règle. Les attaques sont directes, personnelles et frontales; les coups sous la ceinture un raffinement suprême que réclameraient les foules sanguinaires qu'exige l'audimat. L'audimat a bon dos quand les chiens sont lâchés. Dans certains virages de stades de foot on n'a rien à apprendre à l'opposition: on commence par déverser des tombereaux d'amendements et on se cache derrière un rideau de l'assemblée nationale, puis on y introduit des militants de Greenpeace et on adresse des bras d'honneur à ses adversaires. En février 2008, Sa Cynique Majesté Royal commence par sentir un "vent de révolte" (lien Nouvel Observateur), mais en mars 2010, les trois grâces, démocrates et solidaires, en sont enfin à envoyer "un bon gauche à la droite". C'est la politique de "prévention" de la gauche, revue et corrigée.

[L'approximation pour les uns, comme le floutage pour les autres]

« La gauche [...] espère dimanche amplifier le message du premier tour, qui a vu l'UMP arriver en deuxième position derrière le PS. », selon l'agence militante. Or, la droite est aussi bien arrivée première face à la multitude des partis de l'opposition qui a abordé le 1er tour en rangs dispersés.

Yahoo! Actualités reprend la dépêche d'agence.

« La droite pourrait perdre les deux dernières régions qu'elle dirigeait depuis 2004 [?], l'Alsace et la Corse. »
Intox !
=> En Alsace, la droite dirige la région depuis 1974 (1974-1976 : André Bord (UDR); 1976 - 1980 : Pierre Schiélé (UDF); 1980-1996 : Marcel Rudloff (UDF) et 1996-2009 : Adrien Zeller (UDF-UMP))

=> Il en est de même de l'Assemblée de Corse, depuis 1984 (1984-1998 : Jean-Paul de Rocca-Serra (UDR, puis RPR); 1998-2004 : José Rossi (ministre de l'Industrie dans le gouvernement Édouard Balladur , UDF puis DL (Démocratie libérale); 2004- : Camille de Rocca Serra (UMP)

20 ans, ce n'est plus une grossière erreur, c'est un mensonge contre la démocratie et une manipulation des électeurs !

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