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dimanche 25 avril 2010

La mesquinerie du PS sur les retraites

Copé fustige l'attitude "grotesque" du PS sur la réforme

Les socialistes ont peur d'être utiles à leur pays

Le chantage du PS
Les chefs de courants du PS, Laurent Fabius, François Hollande, Bertrand Delanoë et Henri Emmanuelli, se sont réunis mercredi autour de Martine Aubry - sans Désirdavenir Royal - pour mettre au point une "stratégie" d'opposition au gouvernement et à son calendrier sur le dossier des retraites.

Le PS met des conditions
La dream team de la Ch'tite Aubry ne ferait de propositions au ministre du Travail qu'"à condition qu'il nous explique ce qu'il a en tête" et que "la confiance règne".

Réactions

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale
a jugé dimanche "grotesque" l'attitude des socialistes consistant à faire croire qu'ils auraient des idées, de "peur qu'on leur pique".
"C'est de la démagogie", "c'est à mourir de rire", "c'est grotesque", "c'est un triste gag", a observé Jean-François Copé, invité du "Forum" radio J.

L'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin (UMP), a pour sa part estimé sur Canal+ que le Parti socialiste est "très conservateur" et "hémiplégique" sur la question des retraites.
Il a rappelé qu'il y a "de plus en plus de retraités et de moins en moins de cotisants".

Le PS est très conservateur
On comprend que le PS ne soit pas pressé de divulguer ses vieilles recettes.
Les propositions du PS pour le XXIe siècle sont celles duXXe: la taxation des revenus du capital ou l'élargissement des cotisations patronales à la valeur ajoutée et pas seulement à la masse salariale. Il n'a donc rien à cacher.
Selon M. Raffarin, toutes ces formes de taxation "sont des mesures qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Il nous faut 70 milliards, la seule solution c'est de pouvoir financer par le travail en travaillant plus".

Le PS d'Aubry serait-il grec ?
"Les propositions socialistes nous conduisent à un scénario à la grecque3.
J.-P. Raffarin a jugé que le PS "ne regarde pas la situation qui est aujourd'hui celle de la Grèce (...) qui est très endettée avec un taux d'intérêt de huit pour cent. Il n'y a dans les projets socialistes aucune dimension à l'internationale", a reproché le sénateur de la Vienne.
Ils ne prennent pas en compte la capacité de la crédibilité d'une politique française aux yeux de l'opinion internationale".

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