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jeudi 3 juin 2010

Clandestins délogés de l'Opéra Bastille

Cent soixante illégaux exigeaient des "critères clairs" de régularisation
Les forces de police ont évacué des salariés sans papiers jeudi matin et ont rendu ce lieu public à sa destination en le remettant en état.
Les manifestants sont des travailleurs illégaux pour la plupart, dont beaucoup d'Africains (principalement Maliens et Sénégalais), qui occupaient les marches de l'Opéra Bastille, à Paris, depuis plusieurs semaines.

Les policiers soulignent que l'évacuation s'est passée dans un calme relatif et qu'il n'y a pas eu d'interpellation, mais c'est un 'détail' que le journaliste de l'A*P n'a pas constaté !...
"Cette manière de faire est vraiment indigne. Hier nous étions en train de discuter au ministère du travail, et ce matin on sort le bâton ! C'est indigne et incohérent", déplore Maurice Amzallag. "Ce n'est pas comme ça que l'Etat va régler le problème, ça ne peut qu'envenimer les choses. Nous restons mobilisés et attendons toujours un texte clair du ministère."

Occupation de l'Opéra Bastille, le 27 mai 2010

La gauche était mobilisée: une version unique

En revanche, Maurice Amzallag, un délégué CGT qui soutient le mouvement des travailleurs sans papiers (et dont on ne sait pas qui est l'employeur), a affirmé que la police avait procédé à une "quarantaine d'interpellations", au cours de l'opération. "La police est arrivée de l'intérieur de l'opéra en gazant tout le monde et en dégageant les sans-papiers qui étaient sur les marches, encore endormis. Ils les ont délogés sans qu'ils aient le temps de prendre leurs affaires. Au moins une quarantaine ont été emmenés, a priori jusqu'au commissariat du cinquième arrondissement", selon la version partisane du syndicaliste. Il n'était manifestement pas sur place au moment des faits...

VOIR et ENTENDRE des sans papiers téléguidés par Maurice Amzallag (CGT), qui se décide finalement à se montrer devant la caméra amie:


Un photographe partisan de l'agence de presse française
"semble" avoir campé aux côtés des clandestins.
Malgré l'heure matinale, il aurait pris des photos qui "semblent également montrer" que des travailleurs sans papiers auraient bien été emmenés par la police, ce qui est une chance: on aurait eu peine à croire qu'ils aient été pris en otage par un commando révolutionnaire...
Un commerçant ambulant - et anonyme - de la place de la Bastille aurait corroboré sensiblement le même récit : "Les policiers sont arrivés par la place de la Bastille, puis par le haut des marches, ils ont répandu du gaz lacrymogène et ensuite, ils ont procédé à des interpellations." Selon lui, il y a eu (il est affirmatif) des blessés légers au cours de l'opération.

Selon Le Monde, il ne "semble" pas utile à l'agence de presse de s'interroger sur l'origine de la demande d'intervention des forces de police.
Elle n'a pu avoir lieu qu'à la suite d'une demande expresse du responsable des lieux.
Or, "a priori, l'intervention ne s'est pas faite à la demande de l'Opéra ni de la ville de paris, qui nous ont indiqué qu'ils n'avaient pas demandé l'intervention de la police", a assuré Raymond Chauveau, l'un des coordinateurs - salariés à la CGT - du mouvement des sans papiers.

Retour à la normale

Peu après 8 heures, les marches de l'Opéra Bastille étaient complètement libérées. Seuls restaient des dizaines de couvertures, sacs de couchage éparpillés.

La presse sélectionne les témoignages

Le Monde n'a pas entendu la Préfecture de police
Dans un dans un communiqué, celle-ci a fait valoir un autre point de vue: "Ce rassemblement, non autorisé, constituait une gêne importante pour la libre circulation des personnes sur une des places les plus fréquentées de Paris".
Elle assure par ailleurs n'avoir "reçu aucun nouveau dossier de régularisation" de la part des personnes présentes sur le site.

Ni Le Monde ni l'A*P n'a recueilli le témoignage de Jean-Hubert Guidou
Selon cet autre délégué CGT qui entretient le conflit des sans papiers, la police a procédé à une "trentaine d'interpellations", au cours de l'opération. Qu'en pensent l'autre cégétiste, le marchand ambulant -Amidou, 42 ans, selon France24, et l'équipe de l'agence de presse militante ?

Les clandestins savent-ils bien en qui ils placent leur confiance ?

Le double jeu de la CGT devrait être connus
cf. PaSiDupes, à titre indicatif, sans possibilité d'être exhaustif:

25 juin 2009: selon des clandestins occupants de la Bourse du Travail,
lien 1: la CGT jette ses sans-papiers - lien video
lien 2: 'CGT collabo': une victime accuse des vigiles de la CGT -lien video

Le maire de Montigny-les-Cormeilles, Robert Hue, et le PCF lancèrent une chasse à l'homme contre un Marocain accusé de trafic de drogue - lien video
VOIR et ENTENDRE la video de l'INA en date du 9 février 1981

20 février 1981: le secrétaire général du PCF, Georges Marchais dénonce les méfaits de l'immigration et réclame son arrêt - lien video

La violence de la CGT et du PCF

28 juin 2009: la CGT gaze les sans papiers qu'elle prétend soutenir

3 mai 2008: pourquoi des sans papiers squattaient-ils des bureaux de la CGT ?


24 décembre 1980: quand le maire PCF de Vitry, Paul Mercieca, lança des bulldozers contre un foyer d'immigrés - lien video

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