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mercredi 28 juillet 2010

Villiers-le-Bel: la « police est une force d'occupation »

La presse « soumise » appelle à la violence

Emeutes à Grenoble: les faits
VOIR et ENTENDRE les comptes-rendus de France 3, BFMTV et TF1

"La police est une force d'occupation" Rokhaya Diallo
envoyé par Antipenseunique

Libération publie un appel d'une quinzaine

S'informer sur l'état moral des « citoyens vigilants »

Pour les cinq de Villiers-le-Bel

LIBERATION 21/06/2010 à 00h00
Par un collectif de soutien

"A Villiers-le-Bel, les 25 et 26 novembre 2007, un renversement s’est produit : ces gamins que la police s’amuse de mois en mois à shooter ont à leur tour pris leurs aises avec ceux qui les ciblent. Ces quartiers submergés par une occupation devenue militaire ont, un temps, submergé les forces d’occupation. Les roueurs ont été roués. L’espace de deux soirées, la peur a changé de camp. Comble de l’horreur, il paraît que les émeutiers étaient «organisés».
C’est cela l’événement de Villiers-le-Bel. Si l’ordre de ce monde s’affirme jusque dans les recoins les plus infimes de l’existence comme un ordre policier, cet ordre a été, en un point nommé Villiers-le-Bel, renversé. Or cet ordre du monde est celui sous lequel nous vivons tous, sous lequel nous étouffons. Quelle que soit l’aptitude du système à masquer l’étendue de son délabrement, chacun sent qu’il a fait son temps. Quand il s’effondrera finalement, Villiers-le-Bel entrera dans la longue chronique des soulèvements qui auront auguré de la fin d’un monde de malheur. Depuis deux siècles, l’histoire de France a cessé d’être la légende de ses rois pour devenir, un jour de 1789, celle de leur renversement. Elle a déserté les palais, et ses moments véritables ont lieu dans la rue, avec le peuple en armes, en grève ou en révolte. Elle tient désormais dans chacune de ces circonstances où la population, objet permanent de la sollicitude policière, cesse d’être la population et redevient le peuple. En novembre 2007, l’histoire était à Villiers-le-Bel. Dans ces moments politiques, les choses sont rendues à une simplicité aveuglante. On est soit du côté de la police, soit du côté du peuple. Il n’y a pas de tiers parti.
Aujourd’hui s’ouvrit à Pontoise le procès des prétendus «tireurs de Villiers-le-Bel». L’année dernière, le procès des premiers émeutiers avait été l’occasion d’une formidable unanimité journalistique contre les prévenus, et c’est le même phénomène qui se profile aujourd’hui. Comme Gambetta traitait la Commune d'«insurrection criminelle» et célébrait «le dévouement, la sagesse» des conseils de guerre chargés de liquider les communards, comme le bon Tocqueville louait durant le massacre de juin 1948 ces troupes qui «font admirablement leur devoir», les inculpés seront forcément présentés comme des délinquants-polygames-à-femme-en-burqa. On ne reculera devant aucune infamie pour justifier que l’on prenne ainsi le parti de forces de l’ordre qui, après avoir renversé deux enfants du quartier et entraîné leur mort, vont se plaindre devant le tribunal d’avoir reçu quelques plombs dans l’épaisseur de leurs gilets pare-balles.
Les cinq inculpés auraient aussi bien pu être tirés au sort parmi les jeunes de Villiers-le-Bel. C’eût été plus démocratique. Le dossier de l’accusation a été établi en utilisant des méthodes inqualifiables - des dénonciations anonymes et rémunérées, dont plusieurs ont été discréditées depuis, de simples déclarations faites au cours de gardes à vue de quatre jours et sous la pression que l’on imagine. Et c’est avec ce dossier, fait de témoignages douteux, que l’on s’apprête à requérir des dizaines d’années d’emprisonnement. Une justice qui avaliserait de tels procédés ne serait plus qu’une chambre d’enregistrement de l’arbitraire policier. Ce serait une nouvelle étape dans la «guerre totale aux bandes» où le pouvoir en place croit trouver son salut. Ce serait couvrir la vengeance privée de l’institution policière contre le peuple de Villiers-le-Bel.
Pour toutes ces raisons, nous disons que la justice n’a pas à connaître de ce dossier : on ne traîne pas un événement devant une cour d’assises. Nous refusons de laisser le gouvernement mener en notre nom cette stupide «guerre à la banlieue», aussi rentable soit-elle électoralement. Nous sommes lassés d’avance de cette mauvaise mise en scène. Nous appelons tous ceux qui nous entendent à manifester leur soutien aux inculpés et leur refus de cette justice."

15 Signataires : Pierre Alféri écrivain [et fils premier fils du philosophe Jacques Derrida], Keny Arkana rappeuse militante de l'altermondialiste et de la désobéissance civile, Miguel Benassayag écrivain et ancien résistant guévariste franco-argentin, Rokhaya Diallo militante associative et chroniqueuse, Dominique Grange chanteuse libertaire et contestataires, Eric Hazan engagé aux côtés du FLN durant la guerre d'Algérie et éditeur, Hugues Jallon éditeur, Serge Quadruppani écrivain et collaborateur au mensuel d'extrême gauche Mordicus et Siné Hebdo, Benjamin Rosoux Tarnacois (affaire de Tarnac), Bob Siné dessinateur (Siné Hebdo), Jean-Marie Straub cinéaste (Une Visite au Louvre), Miss. Tic artiste plasticienne (s'est notamment illustrée quelques jours avant le procès de cinq jeunes de Villiers-le-Bel en juin 2010), Rémy Toulouse éditeur, Dominique Tricaut avocat du groupe rap La Rumeur (qui s'attaque à la police), de Julien Dray et d'Ira Einhorn, Antoine Volodine (principal pseudonyme d'un romancier de langue française, né en 1949 ou en 1950, à Lyon ou à Chalon-sur-Saône...)


Genèse d'une révolution annoncée

R. Diallo, présidente de l'association "Les Indivisibles", grande-prêtresse de la République multiculturelle et post-raciale, chroniqueuse-fétiche sur Canal +, affiche son soutien aux émeutiers de Villiers-le-Bel, justifiant les actions des "jeunes révoltés" qui "s'expriment" en s'en prenant à la police, force "d'assiégement " (sic = siège), "qui s'amuse à shooter des gamins" (sic), et aux "policiers qui sont des gens qui sont quand même venus armés" (sic).

Qui sont ces Français de la diversité assiégés en France ?

VOIR et ENTENDRE l'entretien de Robert Ménard avec Rokhaya Diallo dans l'émission « Ménard Sans Interdit » (i>télé)
R.Menard fait référence à l'article de Libération ci-dessus dont Rokhaya Diallo est cosignataire, et dont il rappelle quelques termes d'une radicalité alarmante:
“ces gamins que la police s’amuse de mois en mois à shooter ont à leur tour pris leurs aises avec ceux qui les ciblent. Ces quartiers submergés par une occupation devenue militaire ont, un temps, submergé les forces d’occupation. Les roueurs ont été roués. L’espace de deux soirées, la peur a changé de camp.”


R. Diallo : "La police est une force d'occupation"
envoyé par x-denki

La police, force d'occupation de zones de non droit

Des évocations révélatrices: Julien Coupat et l'affaire de Tarnac, par exemple (lien PaSiDupes), est une indication claire de la force révolutionnaire qui se développe dans les banlieues.

Parmi les contributions débattues par les socialistes lors du congrès de Reims, celle initiée par Bariza Khiari (ci-dessous), sénatrice PS de Paris et déléguée départementale de l'Éducation nationale de Paris, et Fayçal Douhane (ci-dessous), conseiller national du PS et directeur Général de l'Association des Maires de l'Ile de France (lien de mise en garde au PS
), se démarque déjà par son originalité.
Intitulé "La France est en
nous", le texte, soutenu par Razzy Hammadi, Paul Quilès ou encore Séverine Tessier, a en effet été mis en musique par le rappeur Weeta.

VOIR et ENTENDRE

La France est en nous : quand le PS se met au rap
envoyé par TELEOBS


Qu'est devenue l'identité nationale ?

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