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lundi 27 septembre 2010

Taubira se radicalise et pourrait rejoindre Europe Ecologie

L'ex- radicale de gauche se défend de tout opportunisme

Parcours d'un « électron libre »

Christiane Taubira désespère du Parti radical de gauche (PRG)
Députée « non inscrite » de Guyane depuis 1993, elle vote alors l'investiture du gouvernement Balladur. L'année suivante, elle est quatrième de la liste Énergie radicale menée par Bernard Tapie et se fait réélire en 1997.

Christiane Taubira ne rend pas sa confiance au PRG

En 2002, les radicaux de gauche ont pourtant fait choisit , une députée de Guyane non membre, pour la représenter au 1er tour de la présidentielle de 2002, et elle obtient 2,32%.
Le PS reproche à sa candidature d'avoir contribué à l'éparpillement des voix « de gauche » et à l'échec de Lionel Jospin pour accéder au second tour de l'élection présidentielle.

Elle adhère alors au PRG, mais prend position pour le « Non » lors du référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, contrairement au PRG, alors qu'elle en est encore vice-présidente, et renonce à cette fonction en 2005.

A l'élection régionale de 2010 en Guyane, Christiane Taubira est tête de liste divers gauche et conduit une liste d'union de la gauche au second tour. Elle est battue par la liste soutenue par l'UMP par 56,11 contre 43,89% des suffrages.

En 2010, Taubira était encore à côté de la plaque sur le sujet de la réforme territoriale dans les DOM. Lire PaSiDupes

Son besoin de reconnaissance

Née à Cayenne en 1952 dans un milieu modeste et d'une famille mono-parentale, Christiane Taubira sera néanmoins diplômée d'économie et d'agro-alimentaire à Paris et deviendra professeur de sciences économiques en 1978 et sera désormais qualifiée d'économiste. Elle est divorcée et mère de quatre enfants.

Elle a donné son nom à la loi française du 10 mai 2001 qui déclare crimes contre l'humanité la traite négrière transatlantique et l'esclavage qui en a résulté.

Christiane Taubira est maintenant tentée de quitter le Parti radical de gauche (PRG).
"Je n'ai plus de contact avec sa direction, la députée de la Guyane, qui confie en outre que "les réunions ne ressemblent à rien. J'ai des divergences de fond avec elle."
Il lui reste à choisir le moment d'officialiser sa rupture. "Mon départ peut entraîner une implosion du parti, car de nombreux militants me suivront", se plaît-elle à penser.


Mais la carte de l'éternelle désunion

La rumeur la donne en partance en direction des Verts, donc Europe Ecologie
: elle a longuement discuté ces derniers jours avec Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly. Elle rejoindrait en fait un parti noyauté par des femmes.

Mais elle nie tout opportunisme
"Je ne rejoins pas un parti quand il est en pleine victoire, ce n'est pas ma conception de la politique."

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