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mardi 12 octobre 2010

Ils disent non à la retraite à 62 ans, mais partent à 50 !

Indécence syndicale: les faits accablent les grévistes





Et

puis

quoi

encore ?







Une mobilisation hautement politique

On ne peut faire taire la voix du Parlement

A l'heure de la grève reconductible d'octobre 2010,
les grévistes des transports publics sont, de tous les Français, les moins concernés par la réforme !

Ubuesque
A l'exception de l'UNSA et de la CFTC (lire PaSiDupes),
des cheminots et les agents de la RATP mènent le mouvement de grève contre le recul de l'âge de la retraite à 62 ans.
Or
, pas un seul des 160 000 salariés de la SNCF n'est "menacé" de partir à 62, ni même à 60 ans ! Et 90 % des 44 000 agents de la RATP pourraient en dire autant. Tous partent soit à 55 ans, soit même à 50 ans, pour les conducteurs des locomotives de la SNCF et ceux des rames de la RATP.

Un avantage qu'il leur serait bien difficile de justifier par la "pénibilité" de leur emploi :
  • voilà beau temps que les locomotives ne fonctionnent plus au charbon ;
  • un conducteur de RER, sur la ligne A, ne roule pas plus de 2 h 50 par jour

  • et les dockers, qui se positionnent déjà dans le débat sur la pénibilité, ne déchargent plus les bateaux à dos d'homme depuis belle lurette !

  • La réforme les épargne: est-ce juste et leur blocage est-il décent ?

    Loin de les aligner sur le régime général, la réforme n'y touche pourtant pas : elle prévoit qu'ils prendront leur retraite à 57 ou à 52 ans, soit toujours entre cinq et dix ans avant le commun des Français... et cela partir de 2023 seulement,
    alors que le report à 62 ans s'appliquera aux salariés du privé dès 2018.

    Rappelons en outre que le départ précoce à la retraite n'est que l'un des multiples avantages parmi tous ceux que procurent à ces personnels des transports publics deux des régimes spéciaux les plus favorables qui existent en France
    – et même sur la planète :
    C'est la plus stupéfiante des "exceptions françaises"
    Dans ce pays, ce sont les privilégiés qui font la grève. Et le plus beau, c'est que c'est encore eux qui nous prennent en otages !
    Les Français en redemandent-ils ?
    Il semblerait, mais seulement si on s'en tient à la sélection des témoignages par les media militants.

    1 commentaire:

    1. Si ces gens se sentent concernés par la réforme des retarites, ce serait le moment de les aligner sur le régime général non ?

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