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mercredi 27 octobre 2010

La retraite motiverait les ados plus que les étudiants !

Les étudiants n'ont pas pris le relais des lycéens

Des jeunes respectueux de leurs aînés ?




Les étudiants grisonnants avaient-ils branché leur sonotone?

Baptisée «Branche-ton Sonotone»,
l'action de l'UNEF visant les sénateurs a choqué, mardi 26 octobre à Paris.

La notion de solidarité inter-générationnelle des enfants de "baby-boomers" laisse perplexe. D'autant que ces jeunes vertueux réclament le respect pour eux et se targuent d'humanisme.
Cette manifestation de mauvais goût, organisée aux abords du Sénat, n'a d'ailleurs rassemblé qu'un millier de personnes: estimation des organisateurs ! Les étudiants fantômes étaient sortis de leurs placards...

La journée de mobilisation des étudiants était voulue par l'UNEF

L'objectif hasardeux était de tenter de prendre le relais des lycéens que leur avenir ne préoccupe que pendant les cours et que leur retraite n'agoisse plus en vacances. Elle n'a pas mobilisé.
Certes, quelques facs ont vu des assemblées générales noyautées voter - à main levée - la reconduite du blocage, à Nanterre ou de Caen (théâtres de violences urbaines, la semaine dernière: lire PaSiDupes), les universités ne sont plus que sept - sur les quatre-vingt-trois universités françaises - à connaître des perturbations d'ampleur variable (contre sept à douze, il y a quelques jours).
L'entêtement pathétique de l'UNEF

L'organisation dominée par le PS ne comptait plus attirer les étudiants par des AG dans les différentes universités parisiennes et organisait donc de simples sit-ins et des rassemblements festifs, sous forme de pique-nique ou de déploiement de banderoles devant les sièges locaux du MEDEF. A défaut de concert gratuit ?

Le souffle coupé des jeunes

La jonction entre les syndicats étudiants et les organisations lycéennes s'est soldé par une désertion pour cause de congé.

A Paris (PS), ii les deux organisations lycéennes socialistes (qui ne se distinguent guère que sur le blocage ou non), l'UNL et la FIDL, ont en conséquence lancé un appel à se fondre dans les cortèges de la journée de jeudi 28: le tour de chauffe du mardi 26 n'a pas été particulièrement probant.

A Lyon (PS), malgré les violences urbaines récentes, quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le siège de l'UMP, derrière un panneau «Sarko, regarde ta Rolex, c'est l'heure de la révolte».

A Grenoble (PS), quelques dizaines d'autres s'étaient retrouvés devant l'IUT , tenant une banderole proclamant: «C'est débile de faire travailler des personnes plus longtemps alors que des jeunes en bonne santé seraient plus à même de produire des richesses».

Ils étaient une poignée à Toulouse et une pincée à Aix-en-Provence.

Les cours de lettres et sciences humaines ont été suspendus à l'université de Picardie; l'université de Pau est bloquée et celle de Paris-1 perturbée. Mais ces éléments ponctuels ne suffisent pas au mouvement à trouver un second souffle.

Un échec malgré l'apport de salariés

Aux abords du Sénat, le millier de personnes rassemblé par l'UNEF au cri de «Résistance!» était infiltré par des membres du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) et de la CGT, des militants du Front de gauche (parti politique radical de Mélenchon), de la FSU (syndicat d'enseignants) et de la CNT (anarcho-révolutionnaire).

Président de l'UNEF, Jean-Baptiste Prévost minimise pourtant l'échec, en précisant que ce mardi ne se voulait pas un « baroud d'honneur» ou une «journée test» mais la préparation de la journée interprofessionnelle de demain, pour aider à «franchir le cap des vacances».

L'UNEF n'a pas dit 'vaginal', mais 'anal':
aïe! aïe ! aïe !

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