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samedi 23 octobre 2010

Samedi noir pour les squatteurs de Jeudi Noir, expulsés de la place des Vosges

Jeudi Noir apprend le respect et le droit de propriété

Du mythe...












... à la réalité
de DAL et Jeudi noir














Hôtel de Coulanges, monument historique







Edifié en 1606
pour Philippe de Coulanges et Marie de Bèze.

Leur petite-fille, Marie de Rabutin-Chantal,
future marquise de Sévigné,
y naquit en 1626.







La police a rappelé au collectif que nul n'est censé ignorer la loi


Tôt samedi 23 octobre, les squatteurs de la place des Vosges à Paris (4e arrondissement) ont en effet été expulsés à la demande de sa propriétaire de l'immeuble qu'ils occupaient sans aucun droit. La police est arrivée vers 7 heures et a 'défoncé la porte d'entrée', a assuré Margaux Leduc, porte-parole du collectif Jeudi Noir, qui ne précise pas qu'elle a donc refusé de repondre à l'injonction d'ouverture.

Jeudi Noir a des goûts de luxe

La Place des Vosges plutôt que le XXe arrondissement

'Pour l'instant, on est toujours chez nous. Mais il y a des messieurs en bleu autour de moi, c'est assez bizarre. (...) Il y a 15 CRS dans mon [sic] escalier, un dans ma [re-sic] chambre', a ricané avec aplomb la porte-parole, qui semble avoir perdu le sens des réalités.

Elle semble apprécier le quartier et a donc indiqué sa volonté de rester dans le bâtiment 'tant que c'est possible'. Pour ce faire, elle compte sur l'intervention de l'avocat du collectif et un magistrat militant, afin de faire jouer tous les recours légaux. Les policiers 'ne se sont pas mal tenus', a-t-elle estimé, puisqu'elle est juge en bonnes manières, déplorant toutefois que l'accès du bâtiment soit interdit à l'avocat du collectif, Me Pascal Winter.

Une action de justice

La Cour d'appel de Paris avait ordonné vendredi l'expulsion sans délai des squatteurs membres du collectif Jeudi Noir qui occupent depuis un an un hôtel particulier de standing situé place des Vosges à Paris, expulsion assortie du versement d'indemnités d'environ 80 000 euros.

Une trentaine de squatteurs avaient envahi en octobre 2009 cet hôtel particulier d'environ 1 500 mètres carrés inoccupé depuis 1966, un vrai 'scandale alors que la capitale manque cruellement de logements', dénonçait Jeudi Noir.
Le collectif se considère probablement prioritaire sur des familles nombreuses. Il a probablement souhaité libérer des chambres de cité universitaire, mais a visiblement sélectionné un quartier branché à sa convenance.
Pour sa part, la propriétaire des murs, Béatrice Cottin, 88 ans, n'a pas aimé d'être placée devant le fait accompli et a attaqué les squatteurs en justice pour obtenir leur expulsion.


Le représentant de la préfecture de police a souligné que 'ce bien ne restera plus vide comme par le passé', car 'les propriétaires ont désormais un projet immobilier'.

Devoir de mémoire
Avec les associations Macaq et Droit au Logement (DAL, porte-parole Jean-Baptiste Eyraud, altermondialiste) , ils ouvrent en janvier 2007 le Ministère de la Crise du Logement, au 24, rue de la Banque, sur la place de la Bourse, dans le très cher 2e arrondissement de Paris (ci-dessus).

En 2008, les Macaq ont reçu une subvention de 12 500 € du Conseil régional (PS) et en 2007 la Mairie de Paris leur a offert un espace inoccupé au 123, rue de Tocqueville (photo ci-contre, depuis rénové), en plus de La Station (photo ci-dessous), un autre lieu en partenariat avec la mairie, au n°152, tout aussi peu occupé ...


En février 2009, les Jeudi Noir publièrent avec ...Mediapart (du trotskiste Edwy Plenel) une carte de près de 50 immeubles vides à Paris.

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