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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 31 juillet 2010

Démocrates défavorisés: 3 millions d'euros, le mariage de la fille Clinton

Ted Turner (CNN), homme de presse invité pour services rendus

Plus cher que le mariage de Tom Cruise

Ce week-end, la fille de l'ancien président Bill Clinton et de l'actuelle secrétaire d'Etat Hillary Clinton, a épousé Marc Mezvinsky, 32 ans.

Indécence de « people » Démocrates
Il est loin, l'Oklahoma...

Chelsea Clinton, 30 ans, a choisi la propriété de Astor Courts (ci-dessus) dans le petit village de Rhinebeck, à 160 kilomètres de New York.

Le coût astronomique de la fête
D'après le Dailymail - qui propose d'ailleurs une photo aérienne (ci-dessus) du lieu de cérémonie - le mariage de Chelsea est estimé à 3,2 millions d'euros.

Si Hillary Clinton avait tenté de dissimuler au peuple américain le luxe de la cérémonie, plusieurs détails ont néanmoins fuité dans la presse.

=> La superbe propriété de 20 hectares, située en bord du fleuve Hudson, a été aménagée pour l'occasion. Au moins 477 000 dollars ont été dépensés pour les tentes et les infrastructures. Le service de sécurité engloutit plus de 155 000 euros. Il sera d'ailleurs interdit de survoler Rhinebeck samedi de 3 heures de l'après-midi à 3 h et demie du matin.

=> On compte 84 000 euros dépensés pour les tables et la vaisselle en porcelaine et près de 382 000 euros en fleurs... Que de fleurs ! Le gâteau à lui seul représente déjà plus de 8 000 euros. Combien de fois le Smic pour la bonne bouche ?
Les Clinton désespèrent Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de DAL (Droit au Logement), mais, avec Guy Bedos, Josiane Balasko ou Carole Bouquet, il le cache bien...

=> Sanitaires
Le couple a loué quatre à six des caravanes très chics dans lesquelles se trouveront les
toilettes, pour un total de 12 000 euros.

=> Un arbre de Noël
Pour la mariée, la rumeur persiste que - signée Vera Wang - sa robe a coûté quelques 20 000 euros. Chelsea Clinton portera 191 000 euros de bijoux... Il faudra faire attention, pendant la lambada, à ne pas perdre un diam's.

=> Les Clinton régalent
Chacun des 500 invités coûtera 7 600 euros.
Au total, ce mariage en coûte 3,2 millions, ce qui est plus cher qu'un mariage de star. Lorsque Liza Minnelli épousa David Gest, elle en dépensa deux, tandis que Tom Cruise et Katie Holmes se passè
rent la bague au doigt en Italie pour 1,4 million.
Ci-contre, les parents lors de la répétition générale de la cérémonie

Les Clinton indignent

Ce mariage bling-bling est déjà considéré comme l'événement de l'année dans la haute société américaine.

Un scandale
, aussi
=> L'oncle du marié, fâché avec sa famille, condamne ce gaspillage. Norton Mezvinsky s'est déclaré "blessé, mais pas surpris".

=> Le président Barack Obama, patron d'Hillary, boycotte
Il a indiqué dans l'émission The View qu'il ne serait pas non plus de la fête. Avec humour, il a lancé : "Vraiment, vous ne voulez pas deux présidents au même mariage. Avec les services secrets, les invités qui passent sous des détecteurs de métaux et puis tous les cadeaux fouillés..."

Ted Turner (CNN) invité, pour services rendus

Le gotha démocrate

Outre Steven Spielberg et Barbra Streisand, Oprah Winfrey et Ted Turner (ci-contre) seront de la fête.

=> Ted Turner, magnat Démocrate des media américains

=> Oprah Winfrey, productrice, critique littéraire et une éditrice de magazines, elle est considérée la femme la plus influente au monde et la personnalité Afro-Américaine la plus riche du XXe siècle. En 2006, elle est devenue un soutien de la première heure de Barack Obama.
La presse américaine est clairement indépendante et neutre; la gauche, victime du grand capitalisme.


Avec Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Eva Joly, comme Mediapart et Le Point, la gauche vertueuse française y voit-elle un conflit d'intérêts ? Il faudra creuser ci-dessous ce qui n'interpelle pas l'opposition.
On se demande bien, qui a financé les campagnes électorales de Bill Clinton. On ne s'interroge pas en revanche ce qui justifie l'invitation de la presse à une cérémonie privée-publique.

Les informations qu'interdit le politiquement correct


=> Marc Mezvinski (né en 1977) est un ancien financier de Goldman Sachs investment, banque impliquée dans la crise financière apparue en 2008...

Des accusations de conflit d'intérêt
Le 21 septembre 2008, en raison des pertes considérables subies dans la crise des subprimes, le groupe demanda et reçut l’approbation de la Réserve Fédérale (FED) pour un changement de statut : de banque d’investissement (investment bank) elle devint la quatrième holding company du pays. Le groupe peut alors bénéficier des nouvelles liquidités de la FED débloquées par le plan Paulson. Henry Paulson étant ancien président et directeur de la banque Goldman Sachs, sont nés des soupçons de conflit d’intérêts ... D'autant qu'il fut secrétaire au Trésor des États-Unis !
Cette crise a frappé le secteur des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis à partir du second semestre 2006. Ses principales victimes furent donc de modestes emprunteurs dont les plus vulnérables furent ruinés, chassés de leurs maisons et réduits à la misère.

=> Egalement lourd à porter, l'héritage génétique du marié

- Il est l'un des dix enfants d'Edward Mezvinski
, un député démocrate de l'Iowa (1973-2001), condamné en justice (2001): il plaida coupable dans 31 des 69 plaintes pour fraude bancaire et un montant de 10 millions de dollars.

- L'élu de Chelsea Clinton est aussi neveu de Norton Mezvinski, frère du précédent et professeur d'histoire "anti-sioniste", connu pour son hostilité à Israël.

Désirdavenir Royal n'était pas invitée: la groupie d'Obama ne décolère pas.
Sainement, il va de soi.

Le prosélytisme de Martin Hirsch provoque la "colère saine" d'Elisabeth Lévy

La liberté de pensée qui irrite la pensée unique

Elisabeth Lévy a réagi à la déclaration stupéfiante de Martin Hirsch sur l'intégration, le samedi 31 juillet sur RTL : selon lui, La vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed.
Lire l'article que PaSiDupes consacra à cet égarement de Mohamed Hirsch.

ENTENDRE le point de vue de la journaliste, licenciée de Marianne par Jean-François Kahn, candidat MoDem (qui se défend d'avoir fait campagne pour F. Bayrou et prône la liberté de pensée pour les autres media)

Les petites Hirsch ne s'appellent ni Marie, ni Judith.
Zahia, peut-être (lien PaSiDupes), Fatima ou Fadela, sans doute, mais plutôt Rokhaya (lien PaSiDupes et l'entretien de Mlle Diallo avec Robert Ménard). Mais nous voilerons leurs prénoms, puisqu'ils relèvent de la sphère privée.

Nous pouvons retrouver Elisabeth Lévy

dans l'émission de Jean-Marc Morandini sur Europe1 pour la séquence « Débat ».
Et dans On refait le monde (émission de RTL, à nouveau animée par Christophe Hondelatte).

Sur le service public que la gauche dit soumis au pouvoir en place, point d'Elisabeth Lévy: peut-être n'est-elle pas dans les petits "papiers" du SNJ-CGT qui le noyaute, pour plus de liberté de la presse ?

vendredi 30 juillet 2010

Christophe Lemaître, le Blanc qui efface les Noirs au sprint

Championnats d'Europe d'athlétisme: doublé en or pour Lemaître

Lemaître, à gauche, domine les autres compétiteurs

Le sprint n'est pas la chasse gardée des Noirs
Le jeune Christophe Lemaitre, âgé de 20 ans, a réalisé le doublé vendredi 30 juillet à Barcelone. Il a remporté la finale du 200m, en 20.37 secondes, deux jours après sa victoire dans le 100m.
Le Britan-
nique Christian Malcolm s'est contenté de l'argent en 20.38 secondes, tandis que le bronze est allé pour la deuxième fois de ces championnats au Français Martial Mbanjock (20.42)troisième de la finale du 100m mercredi soir. Le tenant du titre, Dwain Chambers, et son successeur se congratulent ci-contre

L'athlétisme lave l'honneur souillé par les voyous du foot

"C'est clair que je me suis battu jusqu'au bout", a déclaré Christophe Lemaitre sur France 2 en expliquant qu'il avait "bataillé ferme" pour revenir sur ses adversaires après avoir pris un mauvais départ. "Je suis content de ce que j'ai fait", c'était "une course de folie", "on avait des chances de médailles. On ne les a pas manquées", a ajouté le sprinter, qui peut prétendre à un nouveau podium dans le relais 4x100m dimanche: bi-colore, cette fois.

En athlétisme, la fraternité entre champions est réelle: rien de commun avec les clans qu'ont formés les Bleus du football au Mondial.

Romain Barras a offert à la France le titre de champion d'Europe de décathlon

Une performance exceptionnelle, assortie d'un nouveau titre de champion d'Europe, amplement méritée par ce garçon au grand coeur de 29 ans ! Le premier d'un Français en décathlon depuis celui d'Alain Blondel en 1994.

Un peu plus tôt avec panache, le Français Yohann Diniz avait défendu son titre dans le 50 km marche, en s'imposant en 3 heures, 40 minutes, 37 secondes, devant le Polonais Gregorz Sudol (3:42:24) et le Russe Sergey Bakulin (3:43:26).

Trois Français briguent encore le podium de la perche.

Le consensus, carte truquée d'André Vallini (PS)

De Grenoble, Vallini appelle à l'union nationale

Le double-jeu d'un socialiste ambigu.



Vallini, cheveux bruns, puis couleur 'queue de vache'


Quand l'Isère s'enflamme, pyromane comme les autres socialistes, il enfile l'uniforme de pompier et lance un appel à l'union nationale: la gauche et la droite devraient faire "un pas vers l'autre"

Pacificateur ambigu

Le Point nous présente André Vallini comme député PS de base. Il est vrai qu'à la suite de Mediapart ce magazine a publié les enregistrements volés au domicile des Bettencourt... (lien LePoint) Or, si il était complèt et vrai, l'article ne dissimulerait pas maintenant qu'il n'est pas seulement élu de l'Isère, mais aussi président du Conseil général de l'Isère. Il est donc pleinement responsable de la politique de prévention et de son échec à Grenoble-La Villeneuve.
A Vitry-sur-Seine, les tergiversations du PS et du PCF ont conduit à la mort d'un lycéen. Lire PaSiDupes

Le socialiste vertueux se donne le beau rôle

Une image édifiante
"Aimez-vous les uns les autres", avait crié Sa Cynique Majesté Royal dans le désert. Et ça recommence !
Dans la situation de crise qui le frappe directement, le président du CG d'Isère estime donc depuis dimanche que la "gauche et la droite devaient déposer les armes" dans le domaine de la sécurité en recommandant que "chacun (fasse) un pas vers l'autre". Aveu voilé d'impuissance et habile appel à l'aide.

Dans une entretien au Journal du Dimanche, « le président du Conseil général de l'Isère (Le Point ne le précise pas, mais c'est bien lui) s'exprimait sur le limogeage du préfet de ce département (le sien !), Albert Dupuy, après les violences survenues à Grenoble. » « Survenue », comme par surprise: un élu cumulard pourrait être informé des tensions en Isère s'il n'avait pas davantage d'intérêt pour sa carrière nationale.

Demandeur mais dénonciateur

« Comme 'on' lui demande si le nouveau préfet, Eric Le Douaron, un ancien policier, pouvait "calmer la situation", M. Vallini répond que "s'il suffisait de changer de préfet pour que les problèmes soient résolus, ce serait simple" », éludant le fait qu'un préfet de formation policière n'est pas équivalent à un préfet administrateur et niant que le nouveau préfet est adapté à la situation : le laxisme socialiste et le refus du PS de Grenoble d'installer des caméras de video-surveillance ont favorisé les violences urbaines récentes avec tir à balle sur des policiers.

En apparence conciliant, en fait partisan

Le député socialiste se préoccupe du sort du préfet pour s'en prendre au Chef de l'Etat
"En venant lui-même introniser ce préfet (vendredi prochain), Nicolas Sarkozy lui met une pression considérable et risque de rendre son travail encore plus difficile".
Vallini donne le signal de la contestation
"Dans les quartiers, la population ne pourra s'empêcher de penser qu'il est en opération commando", ajoute-t-il, participant à l'amalgame de la gauche entre policiers relevant du ministère de l'Intérieur et militaires dépendant du ministère de la Défense. Dans son parti-pris, le socialiste prend le parti d'ignorer que l'armée n'est plus en guère depuis longtemps. Elle n'est engagée que dans des actions de pacification, actuellement en Afghanistan. La mission du préfet est d'éviter que Grenoble (ou la Seine-Saint-Denis) soit livré à des taliban ou au banditisme.

L'entremetteur dramatise
Prévoyant que "le moindre fait divers peut faire basculer la situation à tout moment" dans les quartiers sensibles, il estime que face à ce problème "il faut cesser de faire de la sécurité un enjeu électoral, car personne n'a de solution miracle". Or, cette critique s'adresse aussi bien au PS.
"La gauche et la droite doivent 'déposer les armes'. Chacun devrait faire un pas vers l'autre: la gauche doit accepter sous condition la vidéosurveillance et la droite doit relancer la police de proximité", préconise-t-il. Tous responsables, sauf ce proche de François Hollande, André Vallini, président du Conseil général de l'Isère et décideur. Lire un prochain article de PaSiDupes sur les villes qui refusent la videosurveillance, parmi lesquelles Lille (maire Martine Aubry, PS) et ...Grenoble (maire Michel Destot, PS)


Vallini, socialiste critique mais soumis à son Bureau national, fait ainsi la démonstration de l'inutilité d'un conseil général, niveau d'administration territoriale contesté.

=>
La critique est aisée
Destot accuse le pouvoir d'une réduction des effectifs policiers (200 depuis 2006), mais à Villiers-le-Bel, la gauche radicale dénonce la présence policière qualifiée de "force d'occupation". Lire PaSiDupes

jeudi 29 juillet 2010

La véhémence serait le fait de MAM, selon Reuters, jamais des attaques de la gauche

La Garde des Sceaux se range du côté du Parquet contre l'USM

Reuters, agence de presse impertinente, c'est-à-dire partisane, juge « véhémente » l'intervention de Michèle Alliot-Marie

Dans Le Monde, la ministre ne laisse pas traîner la justice dans la boue.
L'opposition a en effet parlé de "justice aux ordres", dans le contexte de l'audition du ministre du Travail, Eric Woerth, jeudi 29 par la brigade financière, suite aux accusations sans preuves dont il est la victime dans l'affaire Bettencourt.

Michèle Alliot-Marie ne fait pourtant que répondre à la véhémence des accusations de l'USM
  • Véhémence ?
    Le mardi 6 juillet 2010, l'Union syndicale des magistrats (USM) a exhorté la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, à répondre à la mise en cause "inacceptable" du travail de la justice formulé à mots couverts (!) par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Le syndicat a conservé ses travers d'ancien co-gestionnaire et estimé que la ministre doit "rappeler à nouveau le ministre de l'Intérieur à la mesure et au respect de la Justice".
  • Débordant de son rôle syndical, l'USM s'est livré à une critique politique, déplorant que Brice Hortefeux "confronté, en réalité à l'échec de sa politique, qu'il tente de masquer par des statistiques faussées, ait encore jugé utile de s'en prendre aux magistrats".
  • Dans un entretien accordé au Monde datée de vendredi 16 juillet, l'eurodéputée (Europe Ecologie) Eva Joly qui collabore à l'action de déstabilisation menée par Mediapart et Arnaud Montebourg contre Eric Woerth (lire PaSiDupes) affirma que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, chargée de l'affaire Bettencourt, est un "procureur aux ordres".

    La ministre de la Justice était montée au créneau face aux attaques des radicaux

    La gauche ne s'attend pas suffisamment à des ripostes à ses agressions

    Dans une tribune publiée dans le quotidien daté du 30 juillet, la ministre de la Justice, sans jamais citer -par respect- le nom de son collègue du gouvernement, affirme qu'une intrusion dans une procédure en cours est "strictement incompatible avec la vision" qu'elle se fait de la justice et de sa fonction.
    "Je dis 'assez' aux attaques aussi absurdes qu'injustifiées qu'on a vu fleurir ces derniers mois et ces dernières semaines", écrit-elle.

    Des « probabilités » ne peuvent suffire pas à déshonorer
    Michèle Alliot-Marie dénonce le "mépris", "l'inconscience" et la "médiocrité" des hommes politiques, des avocats et même des syndicats de magistrats qui accusent le gouvernement d'intervenir dans certaines enquêtes en cours, dont celles ouvertes dans l'affaire Bettencourt/Woerth.

    Appel au respect des institutions de la République
    La ministre stigmatise également les magistrats qui "attaquent un magistrat, sans prendre garde qu'en insultant un procureur, ils insultent le ministère public et la magistrature tout entière".
    Le parquet de Nanterre, dirigé par le procureur Philippe Courroye, a ouvert quatre enquêtes préliminaires après la publication d'enregistrements clandestins réalisés par l'ancien majordome de Liliane Bettencourt.

    L'USM persiste et signe

    L'Union syndicale des magistrats (majoritaire), qui s'est sentie implicitement visée par la ministre, a répliqué en considérant que "réclamer une enquête indépendante n'est la remise en cause ni d'un homme ni des magistrats, mais le simple constat que le Parquet français n'est pas indépendant statutairement", mais faisant fi de son rôle de contre-poids aux syndicats.

    L'USM admet que le système est allé à vau-l'eau
    "Dans un contexte de reprise en main de la magistrature française, venir reprocher aux syndicats de magistrats de défendre une conception d'une justice indépendante et impartiale [difficile à démontrer dans les faits] conforme aux standards européens [qui a validé la fonction de nos procureurs] ne peut que surprendre", affirme le syndicat.
    Dans l'affaire Bettencourt, les enregistrements font notamment apparaître des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, dont Eric Woerth était le trésorier, en 2007. Or, des enregistrements ne constituent nullement des preuves.

    Ostracisme de l'USM contre les magistrats non adhérents

    Malgré les demandes répétées de l'opposition et de certains magistrats, le procureur Courroye, hiérarchiquement soumis au ministère de la Justice comme les autres, a refusé la nomination d'un juge d'instruction, magistrat du siège indépendant. C'est l'une de ses prérogatives et tous les procureurs sont respectables, sauf pour l'USM.

    Le PS confirme une offensive concertée
    Dans un récent entretien accordé au Monde, Elisabeth Guigou (PS), bien qu'ancien Garde des Sceaux et visiblement nostalgique de la cogestion syndicale (donc responsable du désordre), s'en prit à Philippe Courroye, nommé à Nanterre contre l'avis consultatif du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Elle alla plus loin dans l'outrage à la magistrature debout en dénonçant une "proximité avec le chef de l'Etat".

    La ministre en fonction a du recadrer l'ex
    "Le parquet enquête, parle et défend les intérêts non de tel ou tel, mais de la société", écrit Michèle Alliot-Marie. "La justice n'appartient ni au gouvernement, ni à une poignée de spécialistes du bruit médiatique", lui rappela-t-elle.
    Depuis la révélation des écoutes dans lesquelles Philippe Courroye est cité, la ministre de la Justice s'est d'ailleurs rarement exprimée sur cette affaire. "Au nom de l'indépendance de la justice et afin de garantir au mieux la sérénité des enquêtes, je ne commente ni n'interviens dans les procédures en cours", souligne-t-elle.

    L'Union syndicale des magistrats (USM)

    Le président actuel de cette union syndicale de magistrats judiciaires est Christophe Regnard. Depuis les dernières élections syndicales de 2008, l'USM est majoritaire avec 63% des voix (contre 70% en 2006) et revendique ¼ des magistrats. Or, si l'USM est réellement moins agressive que le Syndicat de la Magistrature (SM) et FO-Magistrats, contrairement à l'image qu'elle développe depuis, sa régression de plus de quatre points face aux deux autres syndicats, ne laisse d'inquiéter sur la politisation de la justice.
    Entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2007, le SM s'était en effet ouvertement impliqué contre le programme de Nicolas Sarkozy. Depuis, pour conserver son avance, l'USM se radicalise dans son sillage.


    La justice est-elle neutre et équitable ?

    Le Parquet représente les intérêts de la nation et des citoyens: la république l'a institué en contre-poids de la puissance des syndicats. Les démocrates ne peuvent que se féliciter de la grande sagesse des textes de la République.
  • Démantèlement de la moitié des camps de Roms illicites

    L'opposition soutient-elle des Roms dans l'illégalité?

    Les Roms français ne sont pas dispensés du respect de la loi

    N'en déplaise à la gauche laxiste et populiste
    A 90% Français, selon Les Verts, le PS soutient un régime spécial en faveur des Roms et dénonce "la dérive sécuritaire et xénophobe du gouvernement".
    Suite aux annonces concernant les gens du voyage par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, il a été décidé de mener un "travail de fond" avec les collectivités locales et les associations sur la question.

    Le Bureau national est en vacances: Benoît Hamon n'assure plus la permanence

    Pouria Amirshahi, secrétaire national PS aux droits de l'Homme, assure l'intérim au PS.
    "Plutôt que de prendre la mesure des questions que pose l'intégration des gens du voyage, français (une majorité) ou étrangers, la droite continue de se fourvoyer dans un discours démagogique, agressif et stigmatisant", déplore dans un communiqué.
    => Né en Iran en 1972, Amirshahi fut président de l'UNEF-ID (1994-1998) et sauveteur de la MNEF (cf. affaire qualifiée de 'dérive' par Wikipedia: lien vers ce qu'il en reste)
    L'affaire de la MNEF dans le Monde ? Il faut payer pour être informé
    « Réservoir de militants » et « pompe à finances », la mutuelle étudiante a accompagné la gauche au pouvoir dans les années 1980 : ses combats internes, ses associations et sa dérive affairiste. A travers les hautes croisées de la salle d'audience monte l'écho de slogans rageurs contre le gouvernement, repris en choeur par les manifestants qui défilent non loin du Palais de justice. [...] Une génération naît à la politique et à la contestation étudiante. Dedans, devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, une autre répond de ses dérives financières. Cette génération-là a atteint la cinquantaine presque sans s'en apercevoir. » ( Lien Le Monde)

    Le PS stigmatise le pouvoir

    "L'existence-même de la réunion du 28 juillet sur les Roms était indigne d'un gouvernement qui se réclame de la République, les annonces faites par Brice Hortefeux sont dans la continuité", poursuit-il, soulignant que le ministre "confirme la dérive sécuritaire et xénophobe du gouvernement".

    Banalisation socialiste
    Pour le PS, "les incidents du Loir-et-Cher auraient dû rester ce qu'ils sont, une affaire de vandalisme à traiter par la justice comme telle. Au lieu de cela, Nicolas Sarkozy a retrouvé ses accents les plus populistes et démagogiques pour faire un amalgame scandaleux entre gens du voyage, Roms, immigration clandestine et violences de tous types".
    "Le mode de vie des gens du voyage, dont seule une minorité est itinérante, représente un enjeu de citoyenneté, d'éducation mais aussi de respect d'une mémoire trop souvent effacée des médias et des enseignements", fait-il valoir.
    "Plutôt qu'une réponse sécuritaire et brutale", "c'est d'un travail de fond associant l'Etat, les collectivités territoriales (notamment les mairies), les associations, les services sociaux et les professionnels éducatifs dont les gens du voyage ont besoin", conclut-il.

    Or, consciement, l'irresponsable Amirshahi pratique le double langage, cautionnant ainsi les consignes du PS: le refus politique de ces mêmes municipalités d'opposition à utiliser les moyens légaux de lutte contre les bandes ou à recourrir au bracelet électronique (à Lille, par exemple).

    Le ministre de l'Intérieur a listé une série de mesures au sortir de l'Elysée...

    Nicolas Sarkozy a pris ce mercredi une série de mesures en réunion consacrée aux «comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms».

    Ne pas «stigmatiser une communauté», mais «sanctionner des comportements illégaux»
    A la fin de cette rencontre à l'Elysée en présence de François Fillon et de cinq membres du gouvernement, dans une déclaration lue devant le perron, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux a stigmatisé l'accusation du PS selon laquelle l'exécutif voudrait «stigmatiser une communauté», mais il a confirmé sa volonté de «sanctionner des comportements illégaux».
    Première décision prise: le démantèlement d'ici trois mois de la moitié des quelque 600 «camps ou squats» illégaux recensés en France, a annoncé Brice Hortefeux. Dans un communiqué, l'Elysée parle de 200 camps pour les seuls Roms, originaires de l'est de l'Europe.

    Echange de policiers avec la Roumanie et la Bulgarie
    Deuxième mesure, le gouvernement va procéder «à la reconduite quasi-immédiate des Roms qui auraient commis des atteintes à l'ordre public ou à des fraudes en direction de la Bulgarie ou de la Roumanie». La France va ensuite «proposer à la Roumanie d'accueillir des policiers roumains et parallèlement d'envoyer des policiers français en Roumanie». Dans un communiqué, l'Elysée parle d'un partenariat du même type avec la Bulgarie.
    L'exécutif promet en outre d'«affecter dix inspecteurs du fisc afin de contrôler la situation des occupants de ces camps illicites et illégaux». Car, a dit Brice Hortefeux , «beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes».

    Poursuite d'une «politique de développement des aires d'accueil»
    Le ministre de l'Intérieur a enfin promis que le gouvernement allait «poursuivre la politique de développement des aires d'accueil» des populations nomades, inégalement réparties sur le territoire national. Ce point est considéré comme fondamental par les associations, qui se plaignent que moins de la moitié des emplacements prévus pour les gens du voyage par la loi Besson de 1990 existent effectivement.
    Dans son communiqué, l'Elysée a enfoncé le clou en rappelant que «les lois de la République s'appliquent à l'ensemble des personnes présentes sur le territoire national, y compris aux populations nomades».

    La loi s'applique à tous: les communautaristes blâmeront; les républicains apprécieront.

    Allié de la gauche du PS, le NPA parle de "stigmatisation ethnique"

    Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot ne laisse pas passer la caravane sans aboyer

    "Le NPA dénonce cette opération indigne de stigmatisation ethnique de toute une population, et plus largement cette 'guerre aux pauvres' engagée au nom de la lutte contre la délinquance, alors que le gouvernement est incapable d'assurer le respect du droit au logement pour tous", écrit le NPA dans un communiqué du 29 juillet.
    Le parti révolutionnaire appelle au soulèvement
    "Le NPA appelle l'ensemble des forces politiques, syndicales et associatives à s'opposer à cette politique et à se mobiliser contre la perspective d'une répression accrue", ajoute-t-il, en fustigeant "une opération de diversion sur fond de surenchère sécuritaire et xénophobe".

    "Certains" Roms, mais ceux qui sont dans l'illégalité
    Le NPA manipule l'opinion en luis faisant croire à une discrimination.
    L'exécutif a pris hier une série de mesures sévères visant "certains" Roms, dont l'annonce de l'évacuation de 300 camps illégaux et de reconduites à la frontière "quasi-immédiates".

    Les trotskistes du Che-Besancenot tentent ainsi de se refaire une santé sur les Roms

    Les Verts choisissent les Roms contre leurs électeurs

    Démagogie politiquement correcte vs responsabilités

    Les Verts, leur idéologie, leurs préférences

    Bien que la population connaissent des difficultés à la fréquentation des Roms, les Verts entendent leur imposer une cohabitation non désirée.
    Les Verts ont donc déploré la réunion, qu'ils qualifient de "scandaleuse", sur les gens du voyage qui s'est tenue jeudi 28 juillet à l'Elysée. Ils critiquent l'écoute de l'opinion par le gouvernement et en détournent la volonté de rétablisssement de la paix sociale en tentant de discréditer les "ministres spécialistes des délires paranoïaques anti-étrangers". Leur cible préférée Nicolas Sarkozy stigmatise, assurent-ils, ces populations "pour cacher l’échec de sa politique".

    Récupération des Roms à des fins politiciennes
    "Le débat nauséabond sur l’identité nationale, les petites phrases scandaleuses de plusieurs membres du gouvernement, la burqa ou l’insécurité n’ont pas suffi", écrit dans un communiqué Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts (ci-contre).

    A noter donc que les Verts généralisent, globalisent et amalgament: sans nuance, ils assimilent tous les étrangers aux Roms, mais n'énoncent aucune qualité qui justifierait leur soutien.

    Les Verts salissent le gouvernement sans blanchir les Roms
    "Il fallait trouver autre chose et Sarkozy a trouvé un autre bouc émissaire: les gens du voyage, les Roms, les tziganes. Il les montre du doigt, les stigmatise pour cacher l’échec de sa politique", poursuit la conseillère Régionale Verts d Alsace, en dénonçant "tous les amalgames" faits par le chef de l'Etat qui "secoue aujourd’hui l’épouvantail des voleurs de poule".

    Les Verts dressent les Français les uns contre les autres
    Comment le gouvernement pourrait-il repousser des Français hors des frontières ?
    Djamila Sonzogni rappelle qu' "environ 95% de ceux qu’on appelle les gens du voyage sont des citoyens français » pour prétendre qu'ils sont « traités comme des citoyens de seconde zone". Les Verts estiment qu'"au lieu de les désigner comme des boucs émissaires, le gouvernement ferait mieux de faire mettre en application la loi Besson afin que ceux qui vivent en caravane puissent bénéficier d’aires d’accueil dignes de ce nom".
    La loi d'origine (Besson 1) qui obligeait les villes de plus de 5 000 habitants à prévoir des emplacements de séjour pour les nomades, promulguée par le gouvernement Jospin a été assouplie par des lois ultérieures, en mars 2003 (loi sur la sécurité intérieure), puis la loi du 5 mars 2007 (prévention de la délinquance), mais d'abord en juillet 2000 par la loi Besson 2 concernant les « gens du voyage » du gouvernement ...Jospin !

    Les Verts s'intéressent davantage au Président qu'aux Roms

    L'expression de sentiments, sans fondement, ni justification, ni preuve

    Le parti écologiste dénonça - a priori - "une nouvelle version de la démagogie sécuritaire d’un président en chute libre, affaibli par les scandales". Selon eux, ces « délires paranoïaques anti-étrangers » jugés « tout simplement scandaleux". Aucune C'était avant même "la réunion qui se tient aujourd’hui (mercredi) à l’Elysée en compagnie des ministres spécialistes.

    Mouvement bilinguiste d'autonomistes


    Djamila veut des plaques de rues bilingues
    « Il est important, de généraliser les plaques bilingues partout dans notre région, dans tous les quartiers…
    Mais cette question n’est pas polémique. Tout le monde est d’accord pour mettre des plaques bilingues… le débat c’est où, dans quel dialecte…
    Pour moi, c’est partout et aussi dans les quartiers populaires où vivent de nombreux enfants d’immigrés car ce sont des français et des alsaciens à part entière et qu’ils ont le droit de connaître l’histoire de leur région tout comme l’histoire de leur région d’origine nous apporterait beaucoup.
    [outre une construction incorrecte de phrase, il faut croire Djamila sur parole]
    Dans quelle dialecte ? »


    Ou encore sur les signataires du Collectif du 5 février 2009 concernant la Guadeloupe

    Rendons à César ce qui n'appartient pas à Djamila
    L'idée recyclée par Mme Sonzogni est due à Evelyne Schmitt-Troxler, une « conseillère municipale déléguée à la LCR [maquillé en NPA, tout aussi trotskiste]. Dès son entrée en fonction en 1989, Evelyne Schmitt-Troxler lança en effet un programme de mise en place de plaques bilingues.
    Comme à Bastia (lire PaSiDupes sur l'autonomiste Colonna et Cargèse)

    ou en Catalogne où la corrida est le prétexte actuel d'opposition au gouvernement central socialiste... Lien Le Figaro

    La tentation autonomiste en Kabylie (Algérie)
    Fervent militant de la question identitaire berbère en Algérie, Mounes Matoub est né en 1956 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, est mort assassiné le 25 juin 1998 sur la route qui relie Tizi-Ouzou et son village.




    Mounes Matoub, jusqu'en France

    à Pierrefitte-sur-Seine
    Maire, Michel Fourcade (PS)




    À partir de 2001, la wilaya de Tizi-Ouzou (comme l'ensemble de la Kabylie) fut secouée par les événements du Printemps noir.
    Le 18 avril 2001, dans le village de Ath Douala, un jeune lycéen de 19 ans, Massinissa Guermah, fut abattu par un membre de la gendarmerie algérienne. Ce fut alors l'embrasement général de toute la Kabylie, et plus de 130 jeunes furent tués par les autorités algériennes.
    Plusieurs mouvements politiques refirent alors leur apparition, certains réclamant une autonomie de la Kabylie, comme le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), d'autres encore une reconnaissance de la pluralité culturelle dont bénéficie l'Algérie, donc une reconnaissance de l'identité berbère de l'Algérie, comme le Mouvement citoyen des arouch.

    L'exemple de la Belgique bilingue donne à réfléchir
    En dehors de la région de Bruxelles connue pour ses 27 communes à facilités depuis 1962-1963, le phénomène concerne de nombreuses autres communes où la langue officielle est le néerlandais où on accorde des facilités aux francophones, et inversement.
    Lire La Tribune de Genève: « La Belgique ou l'échec d'un fédéralisme basé sur les communautés linguistiques »

    Dans la loi belge, on ne dit d’ailleurs pas « commune à facilités », mais « commune à statut spécial pour la protection de leur minorité ». Combien de minorités en France, au pays basque ou dans le 9.3, à Villiers-le-Bel, par exemple, où la police est d'ores et déjà vécue comme une « force d'occupation » ?

    mercredi 28 juillet 2010

    Villiers-le-Bel: la « police est une force d'occupation »

    La presse « soumise » appelle à la violence

    Emeutes à Grenoble: les faits
    VOIR et ENTENDRE les comptes-rendus de France 3, BFMTV et TF1

    "La police est une force d'occupation" Rokhaya Diallo
    envoyé par Antipenseunique

    Libération publie un appel d'une quinzaine

    S'informer sur l'état moral des « citoyens vigilants »

    Pour les cinq de Villiers-le-Bel

    LIBERATION 21/06/2010 à 00h00
    Par un collectif de soutien

    "A Villiers-le-Bel, les 25 et 26 novembre 2007, un renversement s’est produit : ces gamins que la police s’amuse de mois en mois à shooter ont à leur tour pris leurs aises avec ceux qui les ciblent. Ces quartiers submergés par une occupation devenue militaire ont, un temps, submergé les forces d’occupation. Les roueurs ont été roués. L’espace de deux soirées, la peur a changé de camp. Comble de l’horreur, il paraît que les émeutiers étaient «organisés».
    C’est cela l’événement de Villiers-le-Bel. Si l’ordre de ce monde s’affirme jusque dans les recoins les plus infimes de l’existence comme un ordre policier, cet ordre a été, en un point nommé Villiers-le-Bel, renversé. Or cet ordre du monde est celui sous lequel nous vivons tous, sous lequel nous étouffons. Quelle que soit l’aptitude du système à masquer l’étendue de son délabrement, chacun sent qu’il a fait son temps. Quand il s’effondrera finalement, Villiers-le-Bel entrera dans la longue chronique des soulèvements qui auront auguré de la fin d’un monde de malheur. Depuis deux siècles, l’histoire de France a cessé d’être la légende de ses rois pour devenir, un jour de 1789, celle de leur renversement. Elle a déserté les palais, et ses moments véritables ont lieu dans la rue, avec le peuple en armes, en grève ou en révolte. Elle tient désormais dans chacune de ces circonstances où la population, objet permanent de la sollicitude policière, cesse d’être la population et redevient le peuple. En novembre 2007, l’histoire était à Villiers-le-Bel. Dans ces moments politiques, les choses sont rendues à une simplicité aveuglante. On est soit du côté de la police, soit du côté du peuple. Il n’y a pas de tiers parti.
    Aujourd’hui s’ouvrit à Pontoise le procès des prétendus «tireurs de Villiers-le-Bel». L’année dernière, le procès des premiers émeutiers avait été l’occasion d’une formidable unanimité journalistique contre les prévenus, et c’est le même phénomène qui se profile aujourd’hui. Comme Gambetta traitait la Commune d'«insurrection criminelle» et célébrait «le dévouement, la sagesse» des conseils de guerre chargés de liquider les communards, comme le bon Tocqueville louait durant le massacre de juin 1948 ces troupes qui «font admirablement leur devoir», les inculpés seront forcément présentés comme des délinquants-polygames-à-femme-en-burqa. On ne reculera devant aucune infamie pour justifier que l’on prenne ainsi le parti de forces de l’ordre qui, après avoir renversé deux enfants du quartier et entraîné leur mort, vont se plaindre devant le tribunal d’avoir reçu quelques plombs dans l’épaisseur de leurs gilets pare-balles.
    Les cinq inculpés auraient aussi bien pu être tirés au sort parmi les jeunes de Villiers-le-Bel. C’eût été plus démocratique. Le dossier de l’accusation a été établi en utilisant des méthodes inqualifiables - des dénonciations anonymes et rémunérées, dont plusieurs ont été discréditées depuis, de simples déclarations faites au cours de gardes à vue de quatre jours et sous la pression que l’on imagine. Et c’est avec ce dossier, fait de témoignages douteux, que l’on s’apprête à requérir des dizaines d’années d’emprisonnement. Une justice qui avaliserait de tels procédés ne serait plus qu’une chambre d’enregistrement de l’arbitraire policier. Ce serait une nouvelle étape dans la «guerre totale aux bandes» où le pouvoir en place croit trouver son salut. Ce serait couvrir la vengeance privée de l’institution policière contre le peuple de Villiers-le-Bel.
    Pour toutes ces raisons, nous disons que la justice n’a pas à connaître de ce dossier : on ne traîne pas un événement devant une cour d’assises. Nous refusons de laisser le gouvernement mener en notre nom cette stupide «guerre à la banlieue», aussi rentable soit-elle électoralement. Nous sommes lassés d’avance de cette mauvaise mise en scène. Nous appelons tous ceux qui nous entendent à manifester leur soutien aux inculpés et leur refus de cette justice."

    15 Signataires : Pierre Alféri écrivain [et fils premier fils du philosophe Jacques Derrida], Keny Arkana rappeuse militante de l'altermondialiste et de la désobéissance civile, Miguel Benassayag écrivain et ancien résistant guévariste franco-argentin, Rokhaya Diallo militante associative et chroniqueuse, Dominique Grange chanteuse libertaire et contestataires, Eric Hazan engagé aux côtés du FLN durant la guerre d'Algérie et éditeur, Hugues Jallon éditeur, Serge Quadruppani écrivain et collaborateur au mensuel d'extrême gauche Mordicus et Siné Hebdo, Benjamin Rosoux Tarnacois (affaire de Tarnac), Bob Siné dessinateur (Siné Hebdo), Jean-Marie Straub cinéaste (Une Visite au Louvre), Miss. Tic artiste plasticienne (s'est notamment illustrée quelques jours avant le procès de cinq jeunes de Villiers-le-Bel en juin 2010), Rémy Toulouse éditeur, Dominique Tricaut avocat du groupe rap La Rumeur (qui s'attaque à la police), de Julien Dray et d'Ira Einhorn, Antoine Volodine (principal pseudonyme d'un romancier de langue française, né en 1949 ou en 1950, à Lyon ou à Chalon-sur-Saône...)


    Genèse d'une révolution annoncée

    R. Diallo, présidente de l'association "Les Indivisibles", grande-prêtresse de la République multiculturelle et post-raciale, chroniqueuse-fétiche sur Canal +, affiche son soutien aux émeutiers de Villiers-le-Bel, justifiant les actions des "jeunes révoltés" qui "s'expriment" en s'en prenant à la police, force "d'assiégement " (sic = siège), "qui s'amuse à shooter des gamins" (sic), et aux "policiers qui sont des gens qui sont quand même venus armés" (sic).

    Qui sont ces Français de la diversité assiégés en France ?

    VOIR et ENTENDRE l'entretien de Robert Ménard avec Rokhaya Diallo dans l'émission « Ménard Sans Interdit » (i>télé)
    R.Menard fait référence à l'article de Libération ci-dessus dont Rokhaya Diallo est cosignataire, et dont il rappelle quelques termes d'une radicalité alarmante:
    “ces gamins que la police s’amuse de mois en mois à shooter ont à leur tour pris leurs aises avec ceux qui les ciblent. Ces quartiers submergés par une occupation devenue militaire ont, un temps, submergé les forces d’occupation. Les roueurs ont été roués. L’espace de deux soirées, la peur a changé de camp.”


    R. Diallo : "La police est une force d'occupation"
    envoyé par x-denki

    La police, force d'occupation de zones de non droit

    Des évocations révélatrices: Julien Coupat et l'affaire de Tarnac, par exemple (lien PaSiDupes), est une indication claire de la force révolutionnaire qui se développe dans les banlieues.

    Parmi les contributions débattues par les socialistes lors du congrès de Reims, celle initiée par Bariza Khiari (ci-dessous), sénatrice PS de Paris et déléguée départementale de l'Éducation nationale de Paris, et Fayçal Douhane (ci-dessous), conseiller national du PS et directeur Général de l'Association des Maires de l'Ile de France (lien de mise en garde au PS
    ), se démarque déjà par son originalité.
    Intitulé "La France est en
    nous", le texte, soutenu par Razzy Hammadi, Paul Quilès ou encore Séverine Tessier, a en effet été mis en musique par le rappeur Weeta.

    VOIR et ENTENDRE

    La France est en nous : quand le PS se met au rap
    envoyé par TELEOBS


    Qu'est devenue l'identité nationale ?

    mardi 27 juillet 2010

    Affaire Bettencourt: les exploiteurs dénigrent

    Les sources pures de Mediapart, le Canard Enchaîné et Marianne

    La presse socialiste évite le pire au PS
    Ignore-t-elle ce que publie la journaliste Ariane Chemin ? Chacun sait que pour apaiser Danièle, son épouse bafouée, autant que pour cadrer ses ardeurs, le Président Mitterrand avait attribué à Jean-Claude Colliard une mission bien étrange qui fait aujourd'hui scandale: recruter de riches donateurs l'association de la Présidente, France Libertés. En pratiquant aujourd'hui l'auto-censure militante au milieu de soi-disant 'révélations', cette presse vertueuse est particulièrement odieuse.
    Les entreprises amies moultes fois invitées à déserrer les cordons de leurs bourses ne sont autres que celles de Pierre Bergé, patron d'Yves Saint-Laurent, Max Théret, bailleurs de fonds réguliers de la gauche, Loïk Le Floch-Prigent, patron d'Elf, autre généreux pourvoyeur, Georgina Dufoix, présidente de la Croix-Rouge, Me Georges Kiejman, Erik Orsenna et même Me Tajan, qui ont en retour siégé au conseil d'administration de France-Libertés.
    On s'attendrait donc à ce que, dans un sursaut d'honneur, Mediapart citât aussi ce généreux donateur qui n'a soudainement plus la cote: L'Oréal.

    Les accusateurs n'inspirent que dégoût

    La presse des profiteurs
    Comme au PS entre son aile gauche et son aile droite, l'émulation est vive entre la presse de centre gauche et celle de gauche, sur le dos du pouvoir.
    Lire PaSiDupes:

    Pour Mediapart, c'est moralité vs liberté de la presse ?

    Pour Mediapart, un ministre est-il une personne, et donc respectable ?

    Dominique Baudis a déjà eu à souffrir de Mediapart

    La presse solidaire
    Dans PaSiDupes, Elkabach malmène Laurent Waquiez

    L'hebdomadaire Marianne creuse ensuite le filon
    Son numéro du samedi 24 juillet participe à l'escalade des révélations: le magazine semble pas vouloir être de reste sur le site payant d'Edwy Plenel.
    La banque Dexia, où l'ex-comptable de Liliane Bettencourt a retiré à sa demande 100.000 euros en espèces quatre mois avant la présidentielle de 2007, avait refusé au préalable un retrait de 500.000 euros.
    "Devant l'énormité d'un tel retrait, et craignant sans doute d'avoir à se justifier devant Tracfin, l'organisme chargé de la lutte contre les mouvements illicites de capitaux, les responsables de la banque (...) ont refusé de lui accorder une telle somme", poursuit l'hebdomadaire, qui jette la suspiçion sur la destination de cet argent, adoptant la technique de Mediapart: probabilité vaut preuve !
    Lien RMC
    Le retrait de 500.000 euros que la banque Dexia a refusé à Liliane Bettencourt en décembre 2006 s'explique par un "train de vie extraordinairement élevé", commente Patrice de Maistre, qui cite l'exemple d'une bague à 400.000 euros.

    L'entourage Bettencourt

    L'ex-comptable, une mythomane aigrie et avide ?
    Lire PaSiDupes:
    Un couple d'enfer
    Un témoin qui se rétracte et discrédite Mediapart

    De Maistre dénigre sa patronne: sympathique, n'est-ce pas?
    Dans un entretien au Journal du dimanche, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt réfute catégoriquement que cette demande d'argent ait pu être liée à un financement de la future campagne présidentielle de 2007 : "tout cela relève du fantasme".

    De Maistre va un peu loin, mais point trop
    Patrice de Maistre assure qu'Eric Woerth lui aurait demandé de rencontrer sa femme Florence. M. Woerth "m'a soumis l'idée que je rencontre son épouse, qui travaillait dans une banque de gestion de patrimoine, afin de voir avec elle l'évolution de sa carrière", déclare M. de Maistre.
    Lien PaSiDupes: Florence Woerth
    Mais "Eric Woerth ne m'a pas demandé d'embaucher sa femme", assure M. de Maistre, qui a passé 36 heures de garde à vue dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d'intérêt entre les fonctions occupées par Mme Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).

    Que reste-il des « révélations » de Mediapart ?
    Un pactole...
    Interrogée pendant deux heures, Liliane Bettencourt n'a pas souvenance d'une visite d'Eric Woerth.

    Représailles à Grenoble: nos policiers menacés de mort

    La racaille défie la loi et l'ordre public

    Fatwa des malfaiteurs contre la police

    Les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC), qui ont intercepté le braqueur tué en tentant de forcer un contrôle de police le 16 juillet dernier,
    ont reçu des menaces de mort "totalement indignes et bien réelles", a fait savoir le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Ils ont été mis au repos.
    Les barbares en sont restés à la loi du Talion: lire PaSiDupes
    Des mesures ont été prises pour protéger les familles des policiers de Grenoble menacés de mort après la fusillade dans le quartier de La Villeneuve, ainsi que pour retrouver les auteurs de ces menaces, déclare François Fillon.

    Conséquences de la politique de prévention socialiste

    Invité sur Europe 1, le Premier ministre a estimé que ces menaces montrent "le caractère très vain des polémiques sur les affaires de police de proximité". Le décès du braqueur n'est donc pas seulement à l'origine de plusieurs nuits d'émeutes dans le quartier de La Villeneuve à Grenoble, dont le maire socialiste est Michel Destot.
    Lire PaSiDupes sur la satisfaction du PS et du FN
    Karim Boudouda, âgé de 27 ans et déjà condamné trois fois en Assises pour vol à main armée, a trouvé la mort dans la course-poursuite à la suite de l'attaque du casino d'Uriage-les-Bains, près de Grenoble. Avec son complice, il s'était fait remettre, sous la menace d'armes lourdes, le contenu de la caisse alors que l'établissement était bondé.
    Grenoble, déjà en avril 2010: lire PaSiDupes

    Tel est aussi le bilan de l'Education nationale

    Les mauvaises habitudes se prennent dans l'enfance et à l'adolescence, en période de scolarisation.
    L'école joue-t-elle pleinement son rôle ?
    En se massifiant, elle a donc dû renoncer à instruire pour se consacrer, on le sait, à l'éducation des jeunes issus de la diversité. A force de cultiver leur différence, l'idéologie dominante n'a pas réussi à les intégrer.

    Les voyous s'en prennent aux familles


    François Fillon a affirmé qu'il ne s'agissait pas de protéger les policiers mais leurs familles.
    "On est en face de gens extrêmement dangereux, extrêmement violents, et donc nous allons donc devoir répondre avec une extrême détermination", a-t-il dit.

    Hors-la-loi à mettre hors d'état de nuire
    "On met les familles qui sont menacées à l'abri mais on met en même temps beaucoup de moyens pour retrouver les auteurs de ces menaces", a-t-il ajouté.
    “Nous avons décidé, avec le directeur général de la police nationale (Frédéric Péchenard) et le directeur central de la Sécurité publique (Jacques Fournier) de mettre en place des dispositifs particuliers pour les mettre en sécurité ainsi que leurs familles”, explique le ministre.
    “A partir du moment où c’est un bandit chevronné qui est mort sur cette intervention, le milieu du grand banditisme et les bandes veulent venger sa mort”, raconte un syndicaliste policier. Soit !

    Des syndicats de police banalisent
    Comme si cet état de fait était acceptable, des syndicalistes ont souligné récemment que ce type de menaces était courant dans les banlieues sensibles, raison pour laquelle les organisations recommandent aux fonctionnaires de ne pas vivre à proximité de leur lieu de travail.
    Merveilleux, au moment où la CGT-Pénitentiaire s'agite sur la question de la proximité des prisons avec les familles de détenus. Lire PaSiDupes: article précédent

    Vaste plan en faveur des prisons vétustes en France

    Alliot-Marie décide la fermeture de 23 prisons vétustes d'ici 2017
    Annoncées au printemps, 23 fermetures effectives

    Le ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a annoncé lundi la fermeture de 23 prisons vétustes, "pour la plupart entre 2015 et 2017", compensées par la constructions de nouveaux établissements à proximité, dans le cadre du plan de modernisation du parc pénitentiaire.
    Ce plan vise à "assurer des conditions dignes de détention, à mettre notre pays en conformité avec les règles pénitentiaires européennes et à garantir la mise en oeuvre des prescriptions de la loi pénitentiaire" votée en 2009, a précisé le ministère de la Justice par communiqué.


    Les 23 établissements ont été jugés trop vétustes pour être rénovés
    "D'ici la fin de l'année 2017, environ 9.000 places vétustes seront fermées et près de 14.000 places seront ouvertes", a-t-il précisé. "La France sera alors dotée de 68.000 places de prison, dont plus de la moitié auront été ouvertes après 1990".
    "Tous les agents en poste dans les établissements fermés pourront demander à être affectés dans les établissements alentour et verront leur demande de mutation traitée de façon prioritaire", a assuré le ministère.

    Trois rénovations avec la contribution des régions
    Les maisons centrales de Clairvaux et Poissy et la maison d'arrêt de Bar le Duc pourraient être remis aux normes, à condition d'un "investissement fort" des collectivités territoriales. Des réunions auront lieu en septembre avec tous les acteurs concernés.

    Quatre établissements doivent être "maintenus, sous réserve d'une nouvelle expertise" sous trois mois. Ce sont les centres pénitentiaires de Versailles et Château-Thierry, ainsi que les maisons d'arrêt de Laval et Vesoul.

    Innovations


    Enfin, deux autres maisons d'arrêt (Tarbes et Belfort) vont être transformées en "quartiers nouveau concept", avec des régimes de détention plus souples, visant à "préparer activement la sortie des condamnés en fin de peine".


    Martine Aubry pourra-t-elle se retenir de battre des mains ?
    Plus sûrement, elle n'y verra qu'un « vulgaire » détournement de sa politique du « bien-être » au profit d'un petit nombre.
    Sa Cynique majesté Royal va nous piquer une nouvelle « colère saine ».
    Il est en effet question de remplacer trois prisons situées sur son territoire par une belle grosse toute neuve... Inconvénient ? De plus longues distances à parcourir par les familles pour rendre visite à leurs chers détenus. La région Poitou-Charentes pourrait pourtant leur proposer des « Friendly ». La production de la voiture électrique d'Heuliez pourrait en effet être prête courant 2012. Et puisque son autonomie devrait atteindre 250 km, ce serait un joli coup de pub pour la région. Et Désirdavenir Royal ménagerait à la fois son coeur et nos tympans.

    Vers des « prisons à résidence »?

    La CGT-Pénitentiaire a protesté contre ces nouvelles fermetures.

    Nostalgique de la co-gestion, la CGT occulte les erreurs du passé (lien PaSiDupes) et a dénoncé des "choix arbitraires, unilatéraux, sans aucune concertation avec les organisations syndicales", et déploré la "taille inhumaine" des nouveaux établissements. Au risque de déplaire à Obama, des syndicalistes dénoncent notamment le fait que ces établissements "à l'américaine" - qui concentrent davantage de détenus - en deviennent d'autant plus difficiles à gérer, et concentrent encore plus de violence, en exacerbant les tensions entre prisonniers et avec les gardiens, et en limitant les contacts humains.

    La vétusté des établissements pénitentiaires ne serait donc plus le critère prioritaire sur leur proximité avec les familles des détenus: l'idéal serait-il donc une multitude de micro-prisons de quartier ?... A quand les mobile-homes pénitentiaires avec jardinet ?
    Et si, dans leur grande humanité, les syndicats pénitentiaires optent bientôt pour des emprisonnements à résidence, se posera alors la question des bracelets électroniques pour tous et des réductions d'effectifs dans l'administration pénitentiaire...