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vendredi 28 janvier 2011

France Télévisions au service exclusif de ses journalistes

Toutes les vies humaines n'ont pas la même valeur

Mobilisation inégalitaire du service public

Nul ne peut l'ignorer, les prisonniers français en Afghanistan sont des journalistes, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Avec leurs trois accompagnateurs afghans, ils ont été enlevés le 30 décembre 2009 par un groupe taliban local à une soixantaine de km à l'est de Kaboul. Dans une vidéo transmise en avril 2010, leurs ravisseurs avaient menacé de tuer les journalistes si Paris n'obtenait pas la libération de prisonniers. En décembre dernier, les autorités françaises avaient reçu une nouvelle vidéo, probablement enregistrée en novembre, dans laquelle les deux otages s'adressaient à leurs familles.

S'exprimant devant quelques journalistes en marge de la cérémonie des vœux de la presse à Matignon, le 10 janvier dernier, le premier ministre François Fillon a déclaré que les discussions avec les ravisseurs des deux journalistes étaient « très avancées ».
« Ce n'est pas du tout le même cas de figure qu'au Mali », où cinq Français sont actuellement détenus, a encore avancé François Fillon, assurant qu'il n'y avait « aucun risque » pesant sur eux actuellement.

Mépris des media pour les 5 otages Français retenus au Mali et en Algérie

Avec un Malgache et un Togolais, ils sont sept 'retenus' dans le désert contre leur gré par l'Aqmi, al-Qaida au Maghreb islamique.
Les captifs ont été enlevés la nuit du 15 au 16 septembre 2010, à Arlit, dans le nord du Niger. Ils sont détenus entre les déserts malien et algérien dans la zone de Timétrine, une région de collines désertiques dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne.

L'un des otages a le visage flouté, parce qu'il s'agit de celui de la seule femme du groupe, Françoise Larribe. L'islam interdit aux djihadistes d'exposer les traits féminins à la concupiscence des hommes. Peut-être la barbarie du traitement qu'ils infligent à une femme n'améliore-t-il pas non plus l'image des terroristes religieux.

Dans un message diffusé en octobre dernier, Ben Laden avait déjà justifié la prise d'otages des cinq otages au Sahel, exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et affirmant que les musulmans sont «en droit» de riposter par la violence à l'interdiction du voile intégral. En conséquence, les Français ne sont-ils pas en droit de se défier des musulmans, masqués ou non ?

Dans un nouveau message, le chef de l'Aqmi somme la France de négocier directement avec le chef d'al-Qaida, Oussama Ben Laden.

Pour notre part, nous avons une pensée pour:

  • Daniel et Françoise Larribe
    Daniel Larribe, originaire du Lot, partage avec Françoise, son épouse, gardoise, une passion pour l'Afrique. Après un séjour en Guinée, où il avait dirigé une mine d'or, il travaille depuis plus de cinq ans au Niger. Françoise se démène à améliorer le sort des enfants au sein d'une ONG. Au fil des ans, le couple Larribe a tissé des liens d'amitié avec de nombreux Touaregs.
  • Pierre Legrand
    Le jeune homme d'une vingtaine d'années est originaire de Couffé, petite commune de 2 300 habitants proche d'Ancenis, en Loire-Atlantique, où sa famille est installée depuis une quin­zaine d'années. Pierre a trois frères et sœurs.
  • Marc Seré
    Après avoir servi dans la marine, puis navigué sur des bateaux de commerce, ce trentenaire avait rejoint la filiale de Vinci au Niger. Son épouse, qui réside à Madagascar, doit accoucher avant la fin de l'année.
  • Thierry Dol
    Fils unique de Marie-Jo et Alex, qui habitent toujours la commune du François, en Martinique, Thierry Dol, après son bac, en 2000, a rejoint la métropole, pour effectuer des études d'ingénieur. À 28 ans, il travaille comme conducteur pour une filiale de Vinci. Il est arrivé au Niger en 2008. Une année plus tôt, ce catholique avait épousé Awa, une Burkinabée de confession musulmane, qui, elle, travaillait au Canada. Le couple se retrouvait dans la région parisienne où Thierry Dol avait prévu de se rendre ce mois-ci.
  • Jean-Claude Rakotoarilala
    Originaire de l'île de Madagascar, Jean-Claude Rakotoarilala travaille comme technicien pour la société Satom. Ayant atteint la soixantaine, ce qui fait de lui le plus âgé des otages, il souffre de diabète. Il semble qu'il ait pu emporter avec lui ses médicaments, alors qu'il était enlevé.
  • Alex Kodjo Ahonado
    Arrivé seulement depuis l'été dans le nord du Niger pour le compte de la Satom, Alex Kodjo Ahonado est un ingénieur zootechnicien togolais, originaire d'un village proche de Zio, à une trentaine de kilomètres de Lomé. C'est là que ses deux épouses et sa famille résident.

    Nous ne verrons pas leurs photos place de la République, à Paris...

    Ils ne peuvent non plus bénéficier d'un traitement de faveur avec des temps d'antenne sur le service dit public, pourtant réquisitionné par le SNJ.
    L'ingénieur Daniel Larribe, qui a été enlevé avec son épouse Françoise, travaillait pour le groupe nucléaire Areva, tandis que les cinq autres hommes étaient employés de la société Satom, une filiale du groupe Vinci.
    Deux des otages, Françoise Larribe et Jean-Claude Rakotoarilala, auraient des problèmes de santé.
    Les vertueux auraient-ils l'humanisme sectaire ?...
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