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samedi 22 janvier 2011

Le syndicalisme, activité principale des enseignants ?

Pénibilité : les profs sont-ils exposés à une addiction syndicale ?

La FSU est de toutes les actions de rue, grèves et mouvements syndicaux

Les enseignants de gauche militent contre les monopoles

La Fédération syndicale unitaire (FSU, issue de la FEN) jouit pourtant d'une position syndicale hégémonique sur l'ensemble des trois fonctions publiques d'Etat, hospitalière, territoriale, avec 162 000 adhérents, soit 88 % d'enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur, et le reste en agents (techniques, ouvriers et de services), en infirmier(e)s et conseiller(e)s de santé, en personnels de l'administration pénitentiaire, des affaires culturelles et sportives, de l'équipement, de l'agriculture ou de Pôle Emploi, par exemple. Ce monstre tentaculaire a même absorbé des syndicats « hors Éducation nationale », notamment après le conflit sur les retraites du printemps 2003. Ce sont le plus souvent des militants ou des syndicats radicaux appartenant au courant oppositionnel de la CFDT, qu'ils jugent trop portée sur le dialogue. Comment s'étonner que la FSU soit l'un des principaux moteurs de l'actioncontestataire de l'opposition, mais comment comprendre que cette fédération protéiforme obtienne aussi peu de résultats ?

Cinq tendances se disputent la maîtrise de la Fédération

Les plus nombreux sont proches du PCF. Au deuxième rang, on trouve les trotskistes anarcho-syndicalistes proches de la LCR/NPA. Quant aux anarcho-révolutionnaires, ce sont encore des trotskistes sécessionnistes et qui se réclament de SUD et d'Olivier Besancenot. A ne pas confondre avec les trotskisants du Front unique (FU), distinct de 'Pour la reconquête d'un syndicalisme indépendant' (PRSI), des survivants du Parti des Travailleurs (PT, devenu POI, des trotskistes lambertistes de Daniel Gluckstein et Gérard Schivardi ), dont certains dirigeants du PS furent des militants: Jean-Christophe Cambadélis, David Assouline et Lionel Jospin.

Les enseignants sont esclaves de leur activisme compulsif

En juin 2008, seulement trois syndicats sur huit mais la FSU, appellent à faire grève et à manifester contre un projet de loi visant à encourager la mobilité des fonctionnaires.

Dès la rentrée 2010, les enseignants annoncent qu'ils travailleront à plein temps à étendre et généraliser les grèves et manifestations: le 7 septembre 2010, les instituteurs du SNU-ipp (FSU) sont déjà disponibles et lancent un mouvement, repris le 23 septembre. En octobre 2010, les enseignants manifestent le samedi 2 octobre et font grève le 12 avec SUD et la reconduisent le mardi 19.
Faut-il créer un service hospitalier dédié aux syndicalistes enseignants ?

L'addiction de la FSU à la grève

A 25 organisations, le collectif a peu mobilisé ce samedi

Les principaux syndicats d'enseignants devaient servir de socle aux manifestations organisées samedi dans plusieurs départements de France contre les 16.000 suppressions de postes prévues à l'Education nationale en septembre.
A Paris, la manifestation a rassemblé 5.000 personnes selon la FSU, du jardin du Luxembourg aux abords du ministère de l'Education nationale. La préfecture de police a en comptés deux fois moins...

Les enseignants n'ont pas appris la leçon de 2010. " C'est un début de mobilisation. Les attaques contre l'Education nationale sont tellement fortes qu'il faudra mobiliser dans la durée", a réagi la secrétaire générale de la FSU Bernadette Groison. "On n'arrivera pas à faire une rentrée dans de bonnes conditions en septembre", prévoit-elle comme au printemps 2010.


Luc Chatel

doit rendre

immédiatement

leurs vêtements

à Patrick Gonthier
et Bernie Groison




Patrick Gonthier, lui, a visiblement tout son temps.

Le secrétaire général de l'UNSA-Education avoue une "mobilisation en demie-teinte".
"Les personnels nous disent: 'on a fait des grèves et des manifs mais on n'a rien obtenu'. Alors il y a une grosse interrogation sur les modes d'action", admet-il encore.

Mais le patron de l'UNSA Éducation, issue de la FEN (Fédération de l'éducation nationale) a besoin d'une nouvelle dosette. "Il y a un scepticisme, pas une défiance. Il faut prendre le temps d'argumenter, d'expliquer, sinon on va droit à l'échec. Entrer dans une contestation sur le moyen terme et poser mars et les cantonales comme base d'action".

Qui désintoxiquera les profs ?


Le collectif envisagera en effet une nouvelle dose lundi

Accro, la Fédération syndicale unitaire (FSU) souhaite également une grève en février avant une "mobilisation nationale en mars".

Dès jeudi, la FSU, avait appelé à la réussite de la journée d'actions de ce samedi et formellement annoncé qu'elle appelerait à une journée de grève "avant les congés de février" ainsi qu'à une "manifestation nationale en mars". Avant qu'elle ait eu lieu, la FSU savait que la journée à venir "devra se prolonger pour imposer d’autres choix pour le service public et laïque d'éducation", écrivait la FSU.

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