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lundi 31 janvier 2011

L'humour régressif de Bedos-fils convient à la 'république du respect' de gauche

Le fils Bedos est un prédateur récidiviste

Nicolas Bedos avait comparé le Chef de l'Etat à un « VRP cocaïné ».

C'était pour rire !... Lien PaSiDupes
Nathalie Kosciusko-Morizet s'est indignée de ces propos
et Bruno Roger-Petit (Le Post !) avait aussi sec accusé la ministre de pressions sur France 2 en déclarant "nul" le rigolo de service. Lien PaSiDupes

Alors, Canal + a offert à Nicolas Bedos d'entretenir dans Le Grand Journal la polémique pourtant ouverte dans l'émission Semaine critique, animée par Franz-Olivier Giesbert sur France 2... « C'est une nouvelle qui a été prise au premier degré. Ce qui est une fiction un peu joyeuse, un peu folle est en train de devenir un discours un peu prétentieux. Et moi, c'est ce que je fuis » a expliqué ce jeune cacochyme inconscient.

"Nicolas Bedos n'est pas drôle, il est nul et insultant !"

La ministre a meilleur jugement que Roger-Petit, car le bouffon en liberté a tenu ensuite des propos inqualifiables sur les policiers, cette fois, à l'émission Tout le monde il est beau, animée par Bruce Toussaint, le Flamby II de Canal +. L'indignation des policiers est aussitôt montée d'un cran: les syndicats SGP Unité police FO et Synergie Officiers, comme Alliance police qui souhaite visiblement que ce soit le ministre de l'Intérieur qui porte plainte.
En revanche, aucun des invités présents dimanche n'a exprimé sadésapprobation...
VOIR et ENTENDRE

La surprise n'est pas si grande depuis le temps que la chaîne privée d'opposition voulue par le président François Mitterrand fait de l'audimat à bon compte avec des chahuts et des insultes sans remettre jamais d'ordre dans ses émissions connues pour leur irrévérence. L'humour branché est devenu disgressif et non seulement irrespectueux mais insultant. C'est ainsi que le fils Bedos a traité cette fois les forces de police de "racaille tombée du bon côté" au "QI de poulpe mort", pensant être drôle au vu de hilarité de son entourage .

Ce fils de... n'a pas été éduqué
Une fois dégrisé, ce cerveau de crevette rose n'est pas parvenu à faire une auto-critique pleine et entière. "Je reviens un peu sur mes propos", a-t-il déclaré sur le plateau du Grand Journal mardi soir, admettant d'une part qu'il dit n'importe quoi pour amuser la galerie et qu' il "n'y a pas que des flics comme (il les a) décrits", et d'autre part qu'il a "besoin de donner de l'impact à ses mots", au risque de ne pas sortir du lot des vulgaires du spectacle progressiste.

Dans Les Inrocks mercredi, Nicolas Bedos exprime ses excuses, avec ses faibles moyens : "Si j'ai pu vexer des policiers, je m'en excuse très sincèrement." Il a donc manifestement fallu que papa Bedos paie cher et longtemps pour que son digne rejeton parvienne à décrocher le bac+2 qu'il méprise chez les policiers, car il n'a toujours pas appris à présenter des excuses en bon français.
Pourquoi un fils de..., tel que Nicolas Bedos, travaillerait-il pour décrocher diplômes et examens si le directeur des programmes, Alain de Greef, le fait entrer à Canal+ - sur son seul mérite - comme lecteur et conseiller artistique à 18 ans, quand les enfants des quartiers doivent trimer pour trouver la planque ?

L'exemplarité, c'est pour les autres

Comme Alévêque, Bedos est-il d'essence supérieure ?
Le fils de... est revenu sur la juste indignation des policiers, sans réussir à distinguer le fond outrancier de la forme vulgaire et violente de ses propos. Parce
qu'il n'est lui-même ni un abruti, ni un voyou, il avait déclaré dimanche sur Canal + : « Le flic de la nuit, le patrouilleur, est un abruti, c'est un voyou en uniforme, c'est une racaille qui est tombée du bon côté ». Puisque les micros sont en permanence ouverts pour lui, il s'est encore exprimé: « C'est un cliché monstrueux, OK. Mais je pense que des milliers de personnes ont déjà subi le tutoiement comme moi (...) [Il ne faut pas tutoyer les plus grossiers d'entre nous] Oui, il n'y a pas que des flics comme ceux décrits dans l'émission. Je reviens un peu sur mes propos, pas par lâcheté (...) Mais je pense que la police doit être exemplaire et quand on voit les cow boys qui se baladent... ».

Nicolas Bedos se dit victime des media !

L'irresponsable est plus à plaindre qu'il n'y paraît
Mais il ne compte ni s'en tenir là, ni céder à la pression: « Arrêter ? Non, non, je suis plus en colère contre les media qui font de moi le nouveau provocateur (...) Ce sont eux qui reprennent, qui tronquent, qui prennent un extrait.
Evidemment il y a de la provocation mais je suis assez flou politiquement et j'ai envie de le rester. Je n'ai pas envie de prendre la relève de mon paternel qui lui a de véritables convictions
(...) Quand je dis un truc comme ça, sinon on est pas entendu, on a besoin de donner de l'impact à ces mots » a expliqué l'écrivain, comme dit Pure-medias !

Un Bedos, candidat à l'Académie française ?
'Tout le monde il est beau', émission littéraire...
Nicolas Bedos estime ne pas avoir été compris: « il y a une mauvaise lecture de mon travail qui est plus littéraire que politique ». A ceux qui trouvent du Guillon en lui, il lance aussi: « Je ne serai jamais le nouveau Stéphane Guillon, avec toute l'admiration que j'ai pour lui. C'est une balade dans votre télévision. Si on regarde la chronique, je tape partout, je parle de DSK aussi longuement que [de] Sarkozy ». Lui aussi trouverait-il donc le sectarisme de Guillon primaire ?

Humour 'borderline' ? La ligne est franchie
Le pauvre bougre n'est pas seulement politiquement flou dans sa tête, il n'est pas net...

Le CSA est-il absent ?

En son temps, Jean-Marie Bigard avait été jugé vulgaire pour son fameux sketch "Le lâcher de salopes", certes peu élégant, et fustigé par des associations
'politiquement correctes'
, au point de provoquer l'ire du CSA.
Et boycotté...
Où en sommes-nous ?
Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a-t-il été dissout?
Lien PaSiDupes

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