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lundi 28 février 2011

Al-Qaïda au Maghreb islamique détient encore des otages

Outre Aqmi, les ravisseurs sont encore des islamistes et des brigands

Trois otages d’Al-Qaïda au Maghreb islamique
, dont Françoise Larribe (ci-contre), malade, recouvrent enfin la liberté, depuis le 16 septembre 2010.

Mais sept Français sont toujours détenus en otages dans le monde

Quatre autres employés du groupe Areva au Niger, dont le mari de la Française libérée jeudi, restent prisonniers, aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans le nord du Mali sans doute.

Mokhtar Belmokhtar alias Belaouer (le borgne) ou Khaled Abou al-Abbas est un activiste islamiste algérien (1972) qui s'est d'abord engagé en Afghanistan en 1991, qui a ensuite rejoint les groupes islamiques armés d'Algérie en 1993 et qui est devenu émir de la région Sahara-Sahel du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd’hui appelé Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Il est responsable de l'enlèvement de nombreux occidentaux :
- Février-mars 2003: plusieurs groupes de touristes enlevés dans le sud de l'Algérie par le groupe de El Para lié à Mokhtar Belmokhtar;
- le 24 décembre 2007: meurtre de 4 français en Mauritanie près d'Aleg qui entraînera l'annulation du Paris-Dakar 2008;
- en décembre 2008, deux diplomates canadiens liés aux Nations Unies au Niger;
- en janvier 2009, deux suisses, un britannique et une allemande;
- en janvier 2011, deux français à Niamey au Niger.

En Afghanistan, les deux journalistes de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, sont en captivité depuis quatre cent vingt-quatre jours.
Ils ont été enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans au cours d’un reportage pour le magazine d'Elise Lucet et Lionel de Connink,
« Pièce à conviction », le 30 décembre 2009 dans l’est du pays. La dernière vidéo montrant les deux journalistes est parvenue à leur famille le 20 décembre.

Les autorités françaises maintiennent les contacts. Jeudi matin sur France Inter, Alain Juppé a confirmé que la France « travaillait tous les jours à leur libération ». « Nous passons par des hauts et des bas, a poursuivi le ministre de la Défense, alors. Les choses sont compliquées. » Critiqué par les familles pour avoir eu de faux espoirs dans le passé et envisagé des dates de libération, le gouvernement se montre plus méfiant. Juppé a toutefois assuré qu’il avait « bon espoir ».

Enfin, en Somalie, un autre Français est retenu depuis le 14 juillet 2009, mais ne bénéficie pas des mêmes moyens médiatiques de soutien que les deux journalistes.
Cet otage est un agent des services de renseignement français, présenté sous le nom de Denis Allex, mais dont l’identité réelle n’a pas été révélée. En juin dernier, une vidéo mise en ligne sur des sites islamistes le montrait énumérant les revendications de ses ravisseurs. Il était notamment demandé la fin du soutien politique ou militaire de la France au gouvernement somalien.
Elu dans le désordre en décembre 2008, le président de la république de Somalie, Shariif Sheekh Axmed, un ancien dirigeant de l'Union des tribunaux islamiques, est pourtant un islamiste, mais présenté comme modéré.

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