POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 5 mars 2011

L'équipe DSK pratique-t-elle un antisémitisme à rebours ?

DSK, intouchable: la moindre critique vire à l'antisémitisme



DSK, candidat socialiste,
pour baillonner ses concurrents ?



Les Chrétiens sont sujets à toutes les moqueries, hostilités et discriminations

L'anticatholicisme serait de bon aloi; mais l'islamophobie et l'antisémitisme, condamnables.

Seront-ils bientôt des Coptes égyptiens, réprimés et persécutés en France ?

Le débat n'est plus possible


Si Christian Jacob trouve que DSK, depuis en poste à Washington, n'est «pas l’image de la France», la gauche détourne les propos et offre une interprétation aux relents sémites.
Christian Jacob avait jugé dimanche que le directeur général du FMI n’incarnait «pas l’image de la France, l’image de la France rurale, l’image de la France des terroirs et des territoires, celle qu’on aime bien, celle à laquelle je suis attaché ».

La bave aux lèvres, Benoît Hamon, le porte-parole du PS, avait dénoncé lundi, « les relents très moisis » de cette déclaration de l'ex-syndicaliste paysan. Ce qui, tout bien considéré, n'est pas très convenable à l'endroit des Juifs et pourrait pousser le CRIF à poursuivre...

La liberté d'expression est en danger

Alors que Dominique Strauss-Kahn est le candidat favori de la primaire socialiste dans les sondages, il faudrait que la majorité fasse, selon le PS et ses organes de presse militants, comme si il n'existait ni à Washington, ni à Paris.

Interrogé par des journalistes qui lui demandaient si le but de la visite du chef de l’Etat au Puy-en-Velay, haut-lieu de la chrétienté, était de se différencier du directeur général du FMI en vue de 2012, Laurent Wauquiez, maire de la ville a pourtant mis les décrypteurs au clair. « Ce n’est pas la même approche, Dominique Strauss-Kahn est à Washington, il a sûrement une très belle maison qui donne sur le (fleuve) Potomac. Ce n’est pas la Haute-Loire, ce n’est pas ces racines-là ». Evoquer le copieux patrimoine du prochain candidat de la France défavorisée, est-ce aussi de l'antisémitisme ?
L'enracinement américain de DSK sera nié par la gauche et son lieutenant hexagonal fera une lecture tendancieuse de la déclaration du ministre. Le socialiste Pierre Moscovici dénonça en effet vendredi des propos, selon lui, «honteux et scandaleux» ! Toute référence au Potomac serait « honteuse et scandaleuse » !

Moscovici part aussitôt en vrille révélant ainsi la consigne d'intoxication de l'opinion par culpabilisation de la majorité
. «Laurent Wauquiez est un garçon pour lequel j’ai plutôt de la sympathie», déclare un Moscovici condescendant; « c’est un européen de conviction, c’est un garçon cultivé, il a été normalien, major de l’agrég(ation) d’histoire, major de l’ENA, et le voilà qui profère des propos énormes et honteux » sur Dominique Strauss-Kahn, a-t-il accusé sur i-Télé (Canal+) et Radio Classique (SNJ-CGT). Le député du Doubs fut à l’ENA l'élève de DSK, mais ne fut ni major, ni agrégé et n'a visiblement pas encore atteint son maître sur le terrain de l'étude de texte.

Sans souci ni vergogne, Moscovici se livre ensuite à un amalgame.

Moscovici établit un rapprochement qui honore son auteur: « Juste après que Nicolas Sarkozy ait évoqué les racines chrétiennes » de la France, il dit que DSK « ce ne sont pas ces racines-là», assure l'ancien trotskiste de la LCR, ce qui présage mal du niveau de débat de la campagne présidentielle.

Le faux-cul rétropédale aussi sec
Il ne pense pas ce qu'il dit, c'est grave et on s'en souviendra.
« Je n’ai pas pensé que Christian Jacob soit antisémite, je ne pense pas que Laurent Wauquiez soit antisémite (…) En revanche, s’agissant de quelqu’un comme lui, agrégé d’histoire, il sait très bien ce qu’il fait », a-t-il insinué de son haleine fétide.

Mais, selon le coyote qui maintient son délire verbal, le ministre devrait cependant « retirer » ses propos, car « il a mordu le trait ». On peine donc à suivre le raisonnement tortueux: il ne soupçonne pas ses cibles d'antisémitisme, seulement d'avoir mordu la ligne et cela suffirait, selon lui, pour démissionner ! Avec de telles déclarations, la campagne présidentielle risque de « tomber très, très vite dans la boue », a lancé le pompier incendiaire.

Eurodéputé deux fois élu et deux fois démissionnaire (1997 et 2002), il s'abandonne enfin à un commentaire très libre et personnel. « C’est du fayotage, c’est de la courtisanerie, mais derrière tout cela », il y a aussi « une stratégie qui vise à déstabiliser Dominique Strauss-Kahn sur un plan très personnel dont je ne doute pas qu’elle vienne d’en haut », a accusé, sans preuve ni risque de poursuite en justice, l'ami du trotskiste lambertiste Jospin.

Alors âgé de 55 ans, Moscovici joue son va-tout en 2012
En 2006, lors de la primaire présidentielle socialiste, il soutint activement Dominique Strauss-Kahn, qui mordit non pas la ligne, mais la poussière, dès le premier tour, du fait de Désirdavenir Royal. Il en fut meurtri et garde donc aigreurs et fébrilité, au point d'en perdre son sang froid et toute capacité de jugement.

Le Premier ministre renvoie Moscovici à l'antisémitisme de Mélenchon

Mardi 10 février 2011, le Premier ministre, François Fillon, a apporté «tout son soutien » au patron des députés UMP après l'interprétation moscovicieuse moscovienne des propos de Christian Jacob sur Dominique Strauss-Kahn, dénoncés par le PS, selon des participants à la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l’Assemblée nationale.

« J’apporte tout mon soutien à Christian. Ce qu’il a dit est d’une extrême modération par rapport à la façon dont certains, à gauche, parlent de Dominique Strauss-Kahn », a lancé le Premier ministre, citant au passage l’accusation d’« affameur des peuples » proférée contre DSK par Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche). En matière de "relents pourris", Mélenchon fait très fort, sans mobiliser le MRAP dont l'action contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples est ...sélective.
« Je vous avais dit en début d’année qu’il faudrait beaucoup de sang froid dans cette phase agitée » de pré-campagne présidentielle et « je vois que je ne m’étais pas trompé », a-t-il observé, devant des participants à la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l’Assemblée nationale, propos confirmés par l’entourage du Premier ministre.

1 commentaire:

  1. C'est exactement la même tactique qui avait été adoptée pour Obama pendant la campagne présidentielle. Toute critique à son égard était immédiatement taxée de "racisme".
    Cela a marché une fois, pourquoi ne pas retenter le coup? Les socialistes ne sont pas plus honnêtes que les démocrates et les Français pas plus intelligents que les Américains, cela a donc toutes les chances de payer...

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