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dimanche 5 juin 2011

Nicolas Hulot et Jean-Louis Borloo redoutent l'hégémonie du PS

Nicolas Hulot se fait tacler par les sectaires Verts


Le rival de Joly Eva à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts a été franc:
un peu vert en politique, sans doute...



Brame du centre au fond des bois de Borloo et Villepin


Comme on lui demandait s’il avait envisagé un tandem avec M. Borloo pour 2012, Hulot a envisagé pendant un "court temps" un tandem avec le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, pour la présidentielle de 2012.
"Chacun sait que c’est quelqu’un pour qui j’ai du respect"; "j’ai discuté avec lui en amont de ma candidature"; "j’attends de voir ce qu’il va proposer", a-t-il admis devant des journalistes lors d’un dîner en marge du congrès d’EELV à La Rochelle vendredi soir.

Les Verts ne sont pas compatibles avec Borloo
"A ce stade, il est moins envisageable (de faire un partenariat avec M. Borloo) qu’un partenariat avec les socialistes", a-t-il regretté, soulignant qu’"on est à 10, 11 mois" de la présidentielle.

Samedi, il a précisé qu’une telle hypothèse restait envisageable si Jean-Louis Borloo disait "très clairement qu’il est en phase avec les valeurs de la gauche", car "ce n’était pas envisageable d’y aller sans Europe Ecologie-Les Verts". Or, ce tandem n’est "pas compatible avec la culture" d’EELV, a-t-il observé.

Débaucher Borloo ?
Juste après cette déclaration, Pascal Durand, son codirecteur de campagne, est venu décrypter : "il n’y a pas d’accord possible tant qu’il reste de droite" mais "si Borloo quitte la majorité présidentielle et veut construire l’alternative"…
"Nicolas pense que Borloo est quelqu’un du centre, une sorte de Bayrou bis", a-t-il ajouté, tout en pensant que le président du Parti radical ne serait pas candidat en 2012.

Un peu plus tôt, N. Hulot avait réaffirmé qu’il "fermait la porte à un partenariat avec l’UMP" et qu’il partageait "les valeurs de la gauche".

le président du Parti radical, tend la main à Dominique de Villepin

Dans ses rêves d'Elysée, Jean-Louis Borloo se tourne donc vers cet autre candidat potentiel,l’ancien Premier ministre et actuel président de République solidaire, afin de "réfléchir ensemble à l’avenir du pays".
"On peut se parler, on se connaît et on s’estime. Il a une dimension internationale et son discours à l’Onu a marqué. On peut réfléchir ensemble à l’avenir du pays", explique J.-L. Borloo, dans un entretien au Parisien dimanche.

En revanche, Bayrou ne fait pas l'affaire de Jean-Louis Borloo non plus
Le président du parti radical juge certes "expérimenté" le président du MoDem, François Bayrou, candidat de 2007, mais dit ne pas connaître "ses objectifs" pour 2012.
Alors, interrogé sur l’éventualité de deux candidats centristes en 2012, le président du Parti radical estime que "tout le monde est légitime à dialoguer avec les Français. Il faut simplement le faire dans la clarté, dire quel type de gouvernance on aura".

Le centre mise sur une bipolarisation !
Pour Borloo, "la bataille de cette présidentielle se jouera entre les progressistes et les conservateurs". Or, l'ancien ministre de l'ouverture se classe dans la première catégorie, ce qui revient ainsi à saluer l'action du gouvernement de François Fillon, puisqu'il se dit "optimiste et convaincu que l’action publique peut améliorer les choses rapidement".

"Je suis convaincu que nous aurons d’autres occasions de débattre ensemble de manière non dogmatique mais je n’ai évidemment pas à m’immiscer dans les primaires d’EELV", ajoute Jean-Louis Borloo.

Europe Ecologie-les Verts s'interroge: Hulot est-il des nôtres ?
Alors que Jean-Louis Borloo redisait son "estime" pour Nicolas Hulot avec lequel il a travaillé lors du Grenelle de l’environnement, la perspective avortée d'un ticket Hulot-Borloo pour 2012 a également suscité samedi de nombreuses critiques au congrès d’Europe Ecologie Les Verts (EELV).

Cécile Duflot, coup de barre à gauche
Suite aux propos de Nicolas Hulot sur Jean-Louis Borloo, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts a été claire et ferme samedi."La position d’Europe Ecologie-Les Verts est très claire : aucune alliance avec aucun représentant de la majorité présidentielle quel qu’il soit, fût-il sympathique", a-t-elle déclaré aux journalistes à son arrivée à l’Espace Encan de La Rochelle où se déroule le congrès d’EELV jusqu’à dimanche.

Nicolas Hulot " a le droit d’être un peu ramolli en fin de soirée et de trouver des sujets d’animation pour les journalistes le lendemain matin", a-t-elle répliqué.
"La stratégie est d’une limpidité absolue", a-t-elle rappelé : il s’agit de " construire l’autonomie de l’écologie politique " et d’" envisager sans automaticité la possibilité d’accord à gauche. Point à la ligne !"

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