POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 15 juin 2011

Si Aubry ne veut pas de l'Elysée, qu'elle le dise !


Tartine Aubry douterait de ses compétences et de sa motivation




Aubry-Lebranchu,
dans les roses !



Les militants ne comprennent pas les «hésitations» de la faisant-fonction de premier secrétaire et les candidats s'interrogent sur ses réticences.

Martine Aubry se serait satisfaite du poste de premier ministre, mais depuis que Dominique Strauss-Kahn s'est mis hors-jeu le fatal 14 mai dernier, elle ne se sent pas de briguer l'Elysée. Ses absences régulières au siège du parti, Rue de Solferino à Paris, et sa tendance à privilégier la mairie de Lille sont l'objet de critiques répétées. Le premier secrétaire a peu de sympathie pour les éléphants socialistes et elle se sent davantage à sa place à la mairie de Lille. Au PS, elle donne le sentiment d'accomplir son devoir: défense du projet du PS jusqu'à son adoption en convention nationale le 29 mai et ouverture des primaires le 28 juin. Au-delà, ce serait trop lui demander.

Martine Aubry se sent piégée

Son entourage dément que tout ait été calé sur le retour de DSK et assure que la sexagénaire était alors partante.
« C'est une grossière erreur que de croire cela. Compte tenu de la crise grecque, la décision n'était pas prise » assure-t-on. « J'ai toujours pris mes responsabilités, les Français le savent et je les prendrai, là aussi », assurait Martine Aubry fin mai, prétendant respecter les échéances du parti, alors qu'elle donne le sentimnt de tergiverser. Pour une déclaration de candidature, bon gré, mal gré, il ne faut donc rien attendre avant le 28 juin, date du début des primaires, quitte à donner l'impression d'un PS en rue libre jusqu'en juin.

Les adversaires du premier secrétaire profitent de cette période de vacuité pour accréditer l'idée d'une « candidature de substitution ».
Les atermoiements de la faisant-fonction privée de son compagnon comploteur embarrassent en revanche les strauss-kahniens orphelins de DSK. Sa Cynique Majesté Royal communique sa « conviction personnelle » que la patronne du PS « hésite encore ». Arnaud Montebourg, qu'elle a stigmatisé pour son accharnement sur Jean-Noël Guérini, décèle chez elle les signes d'une « hésitation profonde ». François Hollande répète à l'envi qu'il a « mûrement réfléchi » et que sa candidature est fortement motivée, depuis 2006 ! À leur façon, les adversaires d'Aubry occupent l'espace laissé vide et musclent leurs campagnes.

Le projet socialiste ne stimule pas la patronne du PS
Marylise Lebranchu parle en lieu et place de Martine Aubry. L'ancienne Garde des Sceaux de Lionel Jospin fait campagne pour son amie, assurant qu'elle « est une femme prête. C'est une femme d'État, elle a l'expérience, elle a tout. Quant à la décision, cela se prend en une heure. Mais la réflexion personnelle ne sera intéressante que si le reste fonctionne ».

Le reste ne la satisfait pas davantage.
Ce n'est pas seulement la présentation du projet aux Français, en juin.
Ce sont aussi les négociations pour un accord de gouvernement avec les alliés traditionnels du PS.
Le handicap de son inaptitude diplomatique la dessert.
Dans l'attente de savoir qui, de Nicolas Hulot ou d'Eva Joly, représentera les écologistes à l'élection présidentielle, les pourparlers avec J.-V. Placé , pour Europe Ecologie-Les Verts, s'engagent mal.
Les discussions sont en suspens avec le Front de gauche, aussi longtemps que les conditions de désignation de son candidat, Jean-Luc Mélenchon, ne sont pas précisées. Les socialistes allemands du SPD poursuivent en revanche les discussions avec le PS qui les reçoit le 21 juin pour bâtir un « contre-pacte » à l'alliance entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

Martine Aubry assume la fonction de premier secrétaire, mais rechigne à être candidate

Involontairement, Marylise Lebranchu confirme l'inappétence de Brochen-Aubry pour la présidence.
L'amie s'évertue à justifier le comportement de Martine Aubry, mais ne convainc pas. Son décryptage trouve ses limites: les déclarations ne sont pas en cohérence avec les actes. Comment Lebranchu peut-elle en effet assurer qu'Aubry « est dans les tâches de fond, pas dans les tâches médiatiques», alors qu'elle sacrifiera pourtant à l'une d'elle, le 16 juin prochain sur TF1, en participant à l'émission « Parole directe » ?

1 commentaire:

  1. hibiscusez-moijuin 15, 2011

    Qu'elle prenne sa (très confortable) retraite, ce sera l'extrêmement mieux pour tout le monde!

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):