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vendredi 1 juillet 2011

DSK peut-il retrouver sa crédibilité dans la course pour 2012 ?


Les candidats PS déclarés doivent-ils craindre le retour de DSK ?


Dominique Strauss-Kahn peut-il revenir dans la course à la présidentielle ?
Alors qu'on croyait l'ex-favori des sondages pour 2012 définitivement hors jeu, certains proches évoquent son retour dans la primaire PS, suite au nouveau "coup de tonnerre" dans l'affaire le concernant sa victime présumée, la femme de chambre noire qu'il a agressée dans un hôtel Sofitel de Manhattan.

Un mois et demi après l'arrestation du socialiste DSK, l'affaire serait "sur le point de s'effondrer: les enquêteurs auraient découvert des lacunes majeures dans la crédibilité" de l'accusatrice, selon les fuites du puissant quotidien démocrate, New York Times, vendredi. D'après le journal américain, DSK pourrait même être blanchi ce vendredi, même s'il faut rester prudent car rien n'est confirmé.

Une audience inattendue est prévue vendredi à 17h30 à Paris, au cours de laquelle le juge Michael Obus devrait étudier la possibilité d'alléger les conditions exceptionnelles de la mise en liberté surveillée de M. Strauss-Kahn dans les jours qui ont suivi son inculpation, annonçait le New York Times.

Ce rebondissement spectaculaire perturbe la primaire socialiste

Le premier secrétaire du PS vient en effet juste de se lancer dans la course, croyant DSK à l'arrêt au stand de la justice pour mises au point judiciaires.

Martine Aubry et François Hollande ont réagi sans se prononcer sur l'avenir politique de DSK. La maire de Lille espère que la justice américaine "établira dès ce soir toute la vérité" et permettra à Strauss-Kahn "de sortir de ce cauchemar". De son côté, le favori des sondages au PS a souhaité aussi que "toutes les charges" contre DSK tombent.

Dans la classe politique, certains évoquent un retour de DSK dans la primaire, pour laquelle il était archi favori jusqu'au 14 mai.

C'est notamment le cas du strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen. S'il est reconnu innocent, "forcément, il reviendra au milieu des siens" et sa parole, son action sera décisive pour notre pays", a-t-il lancé sur BFM TV. Et sur France Inter : "Il sera un acteur incontournable de la vie politique dans les mois qui viennent, son apport est attendu. Il aura une force considérable."

VOIR et ENTENDRE
ce pauvre Jean-Marie Le Guen que France Inter continue d'entendre:


Jean-Marie Le Guen par franceinter

"Si les informations de New York sont confirmées par l'audience de ce jour, il y a de quoi retrouver le sourire", a simplement écrit sur son blog Jean-Christophe Cambadélis.

DSK n'est pas innocenté

Jack Lang a estimé sur BFM TV que SI DSK était blanchi et s'il le souhaitait, "il est évident qu'il doive revenir pour jouer un rôle majeur" dans la campagne. "Quel que soit le statut qui est le sien, sa présence auprès de nous sera déterminante pour notre succès à la présidentielle" vu son "intelligence", sa "compétence" et sa "vision", a-t-il insisté.

Jean-Louis Borloo a estimé vendredi sur Radio Classique que rien n'empêchait un retour politique de DSK. "Qu'est-ce qui l'empêche de revenir s'il en a la force, s'il en a l'envie ?", a lancé le président du Parti radical. "Je ne vois pas, s'il le souhaitait, ce qui l'en empêcherait", a-t-il indiqué. "Je n'ai pas le souvenir qu'il ait écrit au PS", a expliqué le probable candidat à la présidentielle, se souvenant au contraire de la lettre que DSK a envoyé au FMI. Cette "différence de traitement m'a interpellé".

Pour participer à la primaire, les candidats doivent déposer leurs parrainages avant le 13 juillet minuit, le vote lui-même étant prévu les 9 et 16 octobre. Du coup, pour donner plus de chance à DSK d'y prendre part, une de ses proches voudrait changer la règle du jeu...

Michèle Sabban a demandé que "l'on suspende le processus des primaires". "C'est un choc aussi important qu'en mai", a ajouté la vice-présidente socialiste de la région Ile-de-France, en s'étonnant "que ces informations sortent au lendemain" de la désignation de Christine Lagarde à la tête du FMI, en remplacement de DSK. "Cela confirme que l'idée d'une manipulation devient plausible" pour la strauss-kahnienne, qui avait déjà crié au "complot" lors de l'arrestation de DSK.

Silence radio rue de Solférino...

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