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vendredi 1 juillet 2011

Le retour annoncé de DSK jette le trouble dans la primaire du PS


Pas de panique, mesdames, DSK revient !



Oubliées les traces d'ADN et les griffures ?




Ce qui devait arriver est en train d'arriver en moins de six semaines

Mais le Nouvel Observateur se refuse encore à croire que Strauss-Kahn puisse être prochainement libre de quitter les Etats-Unis. (
lien)

Le Nouvel Observateur s'interroge,
mais pose-t-il les vraies questions ?


Que va dire le juge lors de l'audience inattendue à laquelle il a convoqué Dominique Strauss-Kahn, vendredi 1er juillet, au tribunal pénal de Manhattan ?
Quel va être l'impact sur la procédure des révélations du New York Times, qui fait part d'éléments susceptibles de remettre en cause la crédibilité de la plaignante ? Les conditions de l'assignation à résidence de l'ex patron du FMI vont-elles être assouplies ? Est-il envisageable que celui dont la prochaine audience était prévue pour le 18 juillet puisse prochainement quitter les Etats-Unis ? De nombreuses questions se posent, vendredi 1er juillet, concernant le dossier DSK. [Celles-là et bien d'autres !]

" Le procureur devrait dire qu'il faut prendre le temps de terminer l'enquête, et de faire la lumière sur toutes les questions ", confie au Figaro l'avocat et ancien substitut du procureur de New York Stephen Dreyfuss. Il pense que, si le juge devrait se prononcer en faveur de la libération de DSK et décider d'alléger ses conditions d'assignation à résidence, il pourrait l'obliger à rester aux Etats-Unis, et ne pas lui rendre son passeport, actuellement détenu par la justice américaine dans le cadre de sa libération sous caution.

Selon Me Chemla, également avocat aux barreaux de Paris et New York, il se peut que, si les enquêteurs doutaient de façon trop importante du témoignage de la plaignante [accablée par le New York Times], le procureur, plus tard, fasse le choix d'abandonner les poursuites.
[
Lien PaSiDupes]

Pour qu'il puisse quitter le territoire américain et être à nouveau libre de l'ensemble de ses déplacements, Dominique Strauss-Kahn doit, logiquement, récupérer son passeport. Or, pour que la justice accepte de le lui remettre, "les poursuites doivent être totalement abandonnées", explique au Nouvel Observateur l'avocat aux barreaux de Paris et New York Marc-Pierre Stehlin, qui confiait un peu plus tôt être "stupéfait" par ces nouveaux éléments. L'avocat précise d'ailleurs que, si tel était le cas, "sous réserve de formalités administratives, la restitution pourrait tout de même prendre quelques jours."

Egalement contacté par Le Nouvel Observateur, son confrère Xavier Thouvenin, lui aussi avocat aux barreaux de Paris et New York, confirme et poursuit : "si le juge estime disposer d'éléments nouveaux remettant en cause toute l'affaire, il peut décider qu'il n'y a plus lieu de maintenir la résidence surveillée et libérer DSK." Dans ce cas, son "passeport lui serait remis", mais, selon Me Thouvenin, "le juge pourrait décider de conserver la caution pour s'assurer qu'il revienne en cas de convocation." Un scénario toutefois peu probable, comme s'accordent à dire plusieurs avocats.
Vers des négociations ?

"Je ne vois pas un abandon total des poursuites"
, réagit Me Marc-Pierre Stehlin. "Ce n'est vraisemblablement pas pour maintenant", enchaîne son confrère Denis Chemla, avocat aux barreaux de Paris et New York. "En cas de négociation entre le procureur et les avocats", poursuit Me Stehlin, "si par exemple le procureur propose de se limiter à certains chefs d'inculpation, ce que ses avocats refuseront sans doute, car ils vont vouloir que les poursuites au titre de chaque chef d'inculpation soient abandonnées, DSK ne pourra pas récupérer son passeport."

Selon l'avocate aux barreaux de Paris et New York Agathe Moyer, il est "prématuré" d'évoquer une restitution de passeport
, dans la mesure où l'audience de vendredi après-midi "ne devrait pas porter sur le fond du dossier", mais plutôt sur les conditions de l'assignation à résidence, qui selon elle devraient "être allégées". "On va peut-être lui retirer son bracelet électronique, le laisser se déplacer plus facilement, tout en ne lui rendant pas son passeport et en le maintenant sur le territoire américain". Pourquoi ? "Il ne faut pas oublier que 7 chefs d'inculpation pèsent contre lui et que les enquêteurs ont vraisemblablement d'autres éléments de preuves."

Vers une assignation à résidence

Au-delà de l'abandon total des charges, Me Xavier Thouvenin revient sur ce qu'il estime pouvoir être les deux autres possibilités offertes au juge vendredi après-midi : "le juge peut estimer que, malgré les nouvelles informations sur la plaignante, il ne change pas d'avis sur DSK car il dispose d'autres informations plus graves." Toujours selon Me Thouvenin, il est aussi possible que le même juge pense que "la crédibilité du témoin principal et en conséquence ses motivations sont remises en cause." Ce qui pourrait le faire s'interroger sur la crédibilité même du témoignage au coeur de l'affaire. "Il peut estimer que la situation est alors différente pour DSK, qu'il fait peut-être l'objet d'un complot mafieux, et en conséquence, il peut décider d'alléger son système de surveillance."

De quelle manière ?
"Il peut décider de le laisser sortir 2 heures par jours, de l'autoriser à se déplacer dans toute la ville, ou dans tout l'Etat de New York. Tout en gardant son passeport." Denis Chemla, quant à lui, confie aussi au Nouvel Observateur qu'il pense qu'il n'est pas impossible que le juge décide d'accorder à DSK la liberté de se déplacer dans l'ensemble des Etats américains, "tout en lui laissant son bracelet électronique", ce qui lui permettrait de "rentrer chez lui à Washington. Selon l'avocat, dans ce cas, sa caution serait conservée.

La primaire socialiste, c'est décidement la cata !

Le Nouvel Observateur ne semble pas pressé de voir DSK revenir en France
Toute la matinée, l'hypothèse du retour anticipé de DSK aura mobilisé les chaînes d'information qui ont recueilli les déclarations de satisfaction de ses rivaux dans la primaire socialiste.
Jack Lang aura été le premier: ambigü, il est apparu amaigri sur France Info pour exprimer ses voeux d'un prompt, tempérée d'incédulité, pour qu'il vienne prendre sa place, où qu'elle se situe... Sans doute était-il mu avant tout par une solidarité malsaine des abuseurs sexuels découverts et malmenés par l'opinion. Mais pas le moins du monde honteux.
La plus creuse et démonstrative aura été la Ch'tite Aubry qui a déclaré sa candidature il y a seulement trois jours, avec la conviction que DSK lui dégageait la voie. Sa joie tapageuse était surfaite et dissimulait mal son embarras.
La plus abattue, défaite et grise aura été Sa Cynique Majesté Royal qui avait peine à cacher sa déception. Le problème de la restitution de son passeport à DSK pose en fait
la question du retour de DSK et de sa participation éventuelle à la primaire.

Les strauss-kahniens se reprennent à espérer le retour de l'agresseur de femmes.

Jean-Marie Le Guen aura été le plus grotesque. Cet ancien soutien et répétiteur d'art dramatique de Ségol'haine Royal lors de sa précédente campagne désastreuse, il venait tout juste de lâcher la proie pour l'ombre et d'abandonner DSK pour cette fois rejoindre Tartine Aubry, à peine venait-elle de se déclarer. Le caméléon a pourtant assurer DSK de son indéfectible amitié !
Michèle Sabban est également remontée au créneau. Dès le départ méprisante du mauvais traitement que DSK a, jusqu'à preuve du contraire, infligé à la femme de chambre noire (lien PaSiDupes), elle réclame maintenant la suspension immédiate du processus des primaires pour préserver les chances de Dominique Strauss-Kahn.

Nous sommes donc bien loin des préoccupations apparentes du Nouvel Observateur, mais bel et bien dans l'évaluation des conséquences réelles de la restitution du passeport d'un candidat aux moeurs sexuelles douteuses dans la course à l'Elysée.
Il est tout de même étonnant que la gauche vertueuse puisse encore l'envisager, malgré les soupçons qui pèsent toujours sur lui.

Toujours à contre-temps, il se trouve que Marie-sEGOlène Royal a malencontreusement perdu sa manie de demander pardon pour les fautes des autres quand elle en avait l'occasion. Quant à la Ch'tite Aubry qui n'a de cesse d'accuser la majorité de salir la France, la féministe lilloise ne redore pas l'image de la France en ne répondant pas sèchement à Mme Sabban quand elle aurait pu manifester sa solidarité avec les femmes maltraitées.
Lien PaSiDupes

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