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mercredi 31 août 2011

La C'htite Aubry largue DSK pour récupérer le vote de ses ex-femmes

La candidate sacrifie son complice pour séduire les féministes déçues




Marianne est moins 'précoce'
mais elle court plus vite...



DSK est un éjaculateur "précipité", mais le PS peine à venir


La litote drôlatique était-elle appropriée au crime sexuel ?
Sparadrap du capitaine Haddock ou chewing-gum collé : les images indécentes de la presse française n'étaient pas dérisoires, mais insultantes pour toutes les victimes. La presse américaine a qualifié le patron socialiste du FMI sans faux-fuyants ni indulgence. L'embarras du Parti socialiste signe la culpabilité de la gauche qui blanchit les siens sans honte, alors qu'ils salissent allègrement leurs adversaires: aucune injure de Benoît Hamon ou de comparaison douteuse de la part de Désir "Hache", pas de bras d'honneur de la part de Mamère et point de bave bio altermondialiste tant que le soudard avait laissé l'Atlantique entre lui et nous.
Mais ne voilà-t-il pas qu'il ose se représenter à nous, malgré l'opprobre jeté sur tous, de la femme de chambre immigrée aux Français salis dans le même geste incontrôlé, précipité et brutal. Et il s'exprimera. Qu'il prenne le temps de nous expliquer. La vérité sera au bout de cette explication...», affirme ce mercredi sa groupie, Michèle Sabban, la plus indécente supportrice de DSK durant ses trois mois de «cauchemar» new yorkais.La vérité sortirait, selon elle, de la bouche de l'individu ! Quand Manuel Valls "recommande d'être digne et décent", il peut inclure l'élue socialiste dans le champ de sa recommandation.

Les candidats affichaient leur empathie pour le pervers
Tant qu'il était écarté de la course de la primaire
, les hypocrites poussaient des cris compatissants et versaient des larmes de crocodile.

Maintenant les candidats se lâchent

Depuis l'annonce du retour de Dominique Strauss-Kahn à Paris, les candidats socialistes craignent pour la vertu de leurs candidatures.
La socialiste Anne Mansouret, mère de Tristane Banon se disait" révoltée et indignée", le mardi 23 août sur Europe 1, après le soutien affiché d'hommes politiques socialistes à DSK. "Selon moi, il est présumé coupable de façon plus vraisemblable que Nafissatou Diallo est présumée manipulatrice et affabulatrice. C’est quelque chose d’immonde", assurait-elle. Ses camarades socialistes ne manifestentaucune compassion en effet pour la jeune victime.

En revanche, comme si rien ne s’était passé au Sofitel de New-York au mois de mai, les uns et les autres caquettent.
Laurent Fabius observe une certaine discrétion gênée, mais François Hollande se dit « très réjouis », Jean-Christophe Cambadélis qualifie la décision de non poursuite des charges de «dénouement positif».
Le député strauss-kahnien, Jean-Marie Le Guen, s'est "réjoui" que DSK "retrouve sa liberté d'action et de parole qui sera tant utile à notre pays". Dans un communiqué, le député de Paris "dénonce", qu'en "dépit du fait que le dossier judiciaire soit derrière nous, la volonté de certains, que ce soit pour des raisons financières, d'autres par volonté politique de vouloir continuer à tenter de discréditer Dominique Strauss-Kahn". "Il faut cesser cet acharnement !", s'exclame Jean-Marie Le Guen.
Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du PS, a dit son "immense soulagement". "C'est l'heureux dénouement que tous ses amis espéraient. Au nom de tous les socialistes, je lui adresse le plus chaleureux témoignage d'amitié après l'épreuve qu'il vient de subir et tous mes voeux pour qu'il reconstruise rapidement sa vie", a-t-il affirmé. "Toute cette affaire nous enseigne l'importance du respect de la dignité des personnes dans les affaires judiciaires et de la présomption d'innocence", a-t-il ajouté.
Manuel Valls, candidat à la primaire PS, a fait part de son "soulagement". "C'est, pour l'ami de Dominique Strauss-Kahn et d'Anne Sinclair que je suis, (...) une confirmation de la conviction qui était la mienne depuis le premier jour, que l'accusation insupportable de viol à l'égard de Dominique Strauss-Kahn ne tenait pas la route", a-t-il déclaré. "Tout cela se termine, mais quel immense gâchis !", a-t-il également déploré.
Et ...Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, s'est dite "très heureuse", soulignant penser "avec énormément d'affection à Dominique et Anne". "Je suis très heureuse de la nouvelle qu'a annoncée le procureur", a déclaré Martine Aubry. "Ce soir, je pense avec énormément d'affection à Dominique et Anne", a-t-elle encore ajouté.

Quant à Bertrand Delanoë, il n’y va pas par quatre chemins: avec Anne Hidalgo, il souhaite tout simplement « que la voix désormais libre de Dominique Strauss-Kahn puisse contribuer au moment et sous la forme qu’il choisira, à l’effort collectif pour le progrès et la justice, en France et en Europe ».
Tout comme le député André Vallini, un magistrat intègre, qui de son côté a déclaré sur LCI: « Je pense que dans les mois et les années qui viennent DSK va pouvoir à nouveau jouer un grand rôle dans la vie politique française ».

Revirement de la fidèle Aubry:
«Je pense ce que je veux du comportement de DSK»


La lilloise joue du pipeau aux femmes
La comploteuse a mis de nouvelles paroles sur sa musique depuis son "pacte de Marrakech" avec le diable.
Confirmant mardi soir sur Canal+ un retour de l'ancien patron du FMI en France "dans les jours qui viennent", la maire de Lille a évoqué l'affaire du Sofitel de New York, "sur laquelle Dominique Strauss-Kahn doit s'exprimer", ainsi que son "attitude (...) vis-à-vis des femmes". Mais elle clarifie sa pensée trouble: "J'ai toujours dit la même chose : premièrement, la présomption d'innocence, deuxièmement, je pense la même chose que beaucoup de femmes sur l'attitude de Dominique Strauss-Kahn vis-à-vis des femmes". Nous n'avons pas le même souvenir, mais il est vrai qu'il est particulièrement difficile de sonder les reins et les coeurs de certaines...

Elle ose même réécrire l'histoire de ses sentiments troubles, si récente soit-elle.
" J'ai été la première à dire le premier jour nous devons à la fois défendre la présomption d'innocence, la victime et sa parole", a-t-elle asséné dans une tentative pour convaincre, non seulement qu'elle est la première (derrière F. Hollande !) dans la course des primaires à la sélection, mais aussi la victime (Laquelle ? Si c'est la jeune femme, c'est une révélation, un scoop qui devrait buzzer fort !). " Pour le reste, c'est une affaire sur laquelle Dominique Strauss-Kahn doit s'exprimer. Les Français n'attendent pas que je leur dise ce qui s'est passé dans cette chambre, je n'en sais rien, pas plus que pour Guérini", a-t-elle poursuivi en allusion au sénateur et ex-patron de la fédération des Bouches-du-Rhône menacé de mise en examen.

Il faut jeter DSK aux oubliettes
Préconisant sa mort médiatique
, elle lance, irritée: " on ne va quand même pas parler pendant des heures de Dominique Strauss-Kahn, de ce qui s'est passé". "Il sera là dans quelques jours" et "on lui posera des questions".
Et qu'on n'en parle plus, suggère-t-elle à la presse.

En évoquant, mercredi, l'attitude à l'égard des femmes de l'ancien directeur du Fonds monétaire international, Pour récupérer l'électorat féminin, Martine Aubry a donc pris ses distances avec un complice dont la mise en cause dans une affaire de viol présumé a profondément choqué l'opinion.
" Dans cette affaire, il y a le comportement d'un homme, et j'ai le droit de penser ce que je veux du comportement de Dominique vis-à-vis des femmes ", a dit la candidate à la primaire socialiste sur RMC Info et BFM TV. Prononcés en pleine accélération de sa campagne, dont la parité homme-femme est l'un des thèmes phares, les propos opportunistes de la maire de Lille contrastent singulièrement avec son "bonheur" exprimé la semaine dernière à l'annonce de l'abandon des poursuites dont a bénéficié Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine.

" Elle dit peut-être les choses plus brutalement que d'habitude, mais dans la continuité : elle a toujours souligné la présomption d'innocence et le respect de la justice", interprète, pas fier, un anonyme proche de Martine Aubry. Elle comprend aussi que la conduite cavalière, déplacée, légère de Dominique Strauss-Kahn, quel que soit le qualificatif, puisse heurter." Personne n'avait donc réussi à sonder et cerner les méandres affectifs de la lilloise...
Peu évoquée lors de l'université d'été du PS de ce week-end à La Rochelle, concentrée sur la primaire, "l'affaire" Strauss-Kahn refait la "une" à l'approche de son retour en France, "dans les jours qui viennent" selon Martine Aubry.

Sans pudeur
VOIR et ENTENDRE
la fidèle camarade de DSK:

Le comportement des aubrystes en indigne plus d'un
Une première salve a été tirée lundi soir par Michel Rocard. "Cet homme a visiblement une maladie mentale, avec des difficultés à maîtriser ses pulsions", a dit l'ex-Premier ministre sur Canal+, provoquant la réaction indignée de ténors socialistes comme Laurent Fabius et Jack Lang.
Aux bémols de Martine Aubry sont venues s'ajouter mercredi les excuses réclamées par un autre candidat à la primaire, Arnaud Montebourg. "Ayant fait des excuses au Fonds monétaire international, qui était son ancien emploi, son ancienne maison, il aurait dû certainement également les faire à l'égard des socialistes et des électeurs de toute la gauche", a dit le député sur i>Télé. Le maire de Sarcelles (Val-d'Oise) a, quant à lui, démenti l'organisation d'une "grande fête" pour le retour de Dominique Strauss-Kahn dans son ancien fief, pendant deux ans ! " Rien n'est prévu ni organisé formellement pour l'instant. Il décidera lui seul de comment les choses vont se passer", a dit François Pupponi au Parisien, confirmant son affectation d'un profil bas incompatible avec la Porsche et tout le reste....

Julien Dray, interrogé par Europe 1, se déclarait mercredi matin "surpris" par les déclarations de la responsable PS qui se revendiquait amie de DSK. Dray préconise le silence, en signe d'amitié. Dans un autre style, Manuel Valls appelle maintenant, au micro de France Info, à "prendre de la hauteur" et à la dignité au nom du respect d'un homme qui portait "l'espoir" de beaucoup de socialistes. Quant au respect de la femme noire immigrée, dès l'instant qu'elle ne vient pas grossir le nombre des " blancs, whites, blancos " de sa bonne ville d'Evry, n'est-ce-pas...

Un "malade mental" prévient Michel Rocard

Le soulagement a été de courte durée et a laissé place à un malaise certain, exprimé dès l'épilogue de l'affaire par les organisations féministes.
À son retour en France, Dominique Strauss-Kahn trouvera un PS polarisé sur une campagne primaire où l'ancien favori des sondages pour 2012 n'a plus sa place
80 % des Français et 77 % des sympathisants de gauche ne souhaitent pas le voir y jouer un rôle, selon un sondage CSA paru vendredi. " Il a compris que le train était parti sans lui. Il a eu aussi le sentiment d'être lâché par ses anciens amis", note un proche - encore anonyme - de l'ancien ministre de l'Économie: on achève bien les chevaux...

Les strauss-kahniens trouvent asile chez Hollande

De fait, ses anciens soutiens, qui misaient sur lui souvent depuis des années, ont changé de camp.
Pierre Moscovici est devenu le coordinateur de campagne de François Hollande, également choisi par Jean-Marie Le Guen et le maire de Lyon Gérard Collomb.

Jean-Christophe Cambadélis est, quant à lui, passé à Martine Aubry. "La voix de Dominique Strauss-Kahn sera utile sur la crise", assure un proche - toujours anonyme - de la première secrétaire "en retrait" du PS, pour dire distancée de ...10 points ! Un écart qui la rend plus irascible que jamais: voyez-là écartez les importuns du geste sur son passage. "Mais c'est un fait : dès qu'il apparaîtra, il sera vu comme l'homme qui a couché avec une femme de chambre à New York," insiste ses meilleurs ex-camarades ! Peu loquace sur le sort de l'ex-directeur du FMI, qu'il a remplacé en tête des sondages, François Hollande pourrait donc être le principal bénéficiaire de cette situation, mais aussi son doublon politique sur l'échiquier socialiste. Aux compétences près...

Même pas peur, Flamby !
Adversaire déclaré, bien avant l'affaire de New York, de Dominique Strauss-Kahn, avec qui il n'a passé aucun accord de désistement à la différence de Martine Aubry, le député garde ses distances selon une ligne de prudence fixée de longue date. "Je suis décidé à mener la bataille jusqu'au bout. Je n'ai aucun engagement vis-à-vis de Dominique. Je suis candidat pour gagner, pas pour figurer ou négocier. La candidature de Strauss-Kahn est vulnérable. Il ne me fait pas peur", déclarait-il en février dans Le Point.

C'est vrai, sa plus grande peur est sur sa droite.


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