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lundi 5 septembre 2011

DSK n'ambitionne plus que de parasiter la primaire socialiste

Ca va 'salir' et 'abîmer', ce n'est pas au choix !

Le cauchemar change de couches

Après un retour ultra-médiatisé en France, l'intervention de Dominique Strauss-Kahn, prévue "dans les 15 prochains jours", risque d'avoir, selon des politologues, un fort impact en pleine campagne de la primaire même si au PS on tente d'en minimiser la portée.

Le chaos passe du jardin de la Place des Vosges à la cour de la Rue de solférino
Le brutal DSK a fait un retour fracassant dimanche des Etats-Unis.¨
Près de quatre mois après son arrestation à New York pour une affaire planétaire d'agression sexuelle dans laquelle le procureur a lâché prise, faute de charges, malgré le rapport médical accablant, toutes les charges pénales ont été abandonnées et le couple Strauss-Kahn-Sinclair se pavane éhontément, sourire aux lèvres.

Avec un seul mot "A bientôt !"
Deux mots qui ont fait frémir les camarades. Face aux nombreux journalistes devant son domicile parisien, Anne Hommel, une proche et conseillère en communication, a délivré lundi l'oracle tant attendu: D. Strauss-Kahn "s'exprimera dans les 15 jours au maximum".

Même pas mal !
"Ca ne change pas notre calendrier", a lancé lundi le petit porte-parole du PS, Benoît Hamon , embarrassé par les questions des journalistes pressants, lors du traditionnel point de presse.
Et de faire de la provocation: " Personne n'est indispensable", a tenu à asséner le petit meneur de l'aile gauche du parti, dans l'ombre de Riton Emmanuelli. "La preuve, la primaire s'est déroulée sans Dominique Strauss-Kahn alors qu'elle devait se dérouler avec lui".

Perfidement, le député Julien Dray glisse : " Le retour de Dominique Strauss-Kahn gêne moins ceux qui n'avaient pas d'accord avec lui
", en allusion au pacte de non agression passé à Marrakech (l'un n'allant pas contre l'autre à la primaire) entre le directeur général du FMI et la patronne du PS, Martine Aubry, d'alors, pour court-circuiter les électeurs de la primaire. Ainsi parlait ce proche de François Hollande au Talk Orange Le Figaro.

Pour le politologue Frédéric Dabi (IFOP) : " il y a le pacte de Marrakech, les atermoiements perçus de Martine Aubry, il y a aussi le fait qu'elle l'ait peut-être un peu lâché. Elle sera plus impactée " que François Hollande, si Dominique Strauss-Kahn commente la primaire. Et s'il faisait des révélations ! La France aura plus de temps que Nafissatou pour saliver...

D'ici le premier débat prévu sur France Télévisions le mardi 15 septembre.

Que va-t-il dire aux Français et aux socialistes ?

"Le message doit être solennel, fort. Il faut que Dominique mesure la déception des Français qui avaient porté un espoir, d'où le fait de ne pas intervenir dans la précipitation dimanche", estime une strauss-kahnienne (imaginée par l'agence de presse française sous couvert de secret des sources).

La sentence du politologue Stéphane Rozès (CAP) est péremptoire : " C'est une erreur totale. La confession devait précéder les opérations de communication. Le sujet, ce n'est plus l'affront fait à la femme de chambre, --c'est réglé judiciairement--, c'est l'affront fait aux Français pour avoir abaissé la dimension spirituelle [divine ?] du futur présidentiable [laïc ?] et normalement futur président de la République, à des affaires très temporelles". Amen !
"Il fallait rentrer très discrètement, faire tout de suite l'opération d'explication devant les Français et ensuite renouer modestement avec le pays", estime le 'juge' auto-proclamé Rozès.
Et il poursuit, comme s'il avait quelque chose -quelqu'un- à sauver... "Le fait de s'exprimer si peu de temps avant le choix du corps électoral va ramener les journalistes et les médias sur l'affaire DSK alors que les journalistes avaient essayé de se détacher de l'affaire de New York. A nouveau, l'affaire DSK revient", avance ce politologue pour qui cela va "parasiter" la primaire.

Les entreprises commerciales de sondages sont entrées en surchauffe
Mardi à 18H00, un sondage IFOP/Paris Match évaluera l' "impact" lunaire du retour de DSK en France, dans les "conversations des Français".

M. Dabi note qu'après l'affaire du Sofitel, il avait "perdu 32 points, record absolu" et n'en avait regagné que 7 en juillet, après l'annonce du probable abandon des charges.


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