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dimanche 30 octobre 2011

La socialiste Martine Aubry se révèle euro-sceptique

L'accord de Bruxelles ne règle rien durablement, dénonce Aubry

La patronne du PS désespère les Français

L'accord trouvé cette semaine à Bruxelles pour sauver la zone euro "arrive trop tard et ne règle rien durablement"
, estime le premier secrétaire du Parti socialiste français, Martine Aubry.
" Cet accord était nécessaire parce que
l'Europe était au bord du gouffre, mais il arrive trop tard et ne règle rien durablement. Les réformes structurelles se font dangereusement attendre ", déclare la maire de Lille, selon un extrait de l'entretien publié sur
le site internet du JDD
.
Si l'Europe "était" au bord du gouffre, cela signifie qu'elle ne l'est plus, avoue la fielleuse, en contradiction avec elle-même.

Les socialistes découragent les Français

Pour la première secrétaire," l'austérité généralisée est en train de fabriquer la prochaine récession ".

Le PS dénigre l'Union européenne
Elle dit regretter notamment que l'UE n'ait rien décidé en matière de taxe sur les transactions financières ni sur la séparation entre les banques de dépôt et les banques d'investissement.

Le PS dénigre le gouvernement français
" Nicolas Sarkozy prétend avoir réglé les problèmes en Europe, ce qui n'est pas vrai. On le verra, je le crains, dans les prochaines semaines ", estime l'aigrie, deux jours après l'intervention télévisée du président de la République sur TF1 et France 2.

Le PS s'en prend à tout le monde
Elle accuse les 17 Etats-membres de la zone euro, et aussi les banques, qui, selon elle, se seraient entendus pour réduire de 100 milliards d'euros la dette publique grecque. Elle reproche à ces chefs d'Etat et de gouvernement d'endosser un mécanisme permettant de porter la puissance de tir du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à 1.000 milliards d'euros.
La zone euro a en effet décidé lors de son sommet de crise à Bruxelles mercredi et jeudi de démultiplier la puissance de feu du FESF pour les pays en difficulté, l'Italie ou l'Espagne. Sa capacité d'intervention passerait à 1.000 milliards d'euros, contre 440 milliards.
Pour arriver à ce résultat, un système d'assurance-crédit sera offert aux investisseurs et un fonds spécial serait adossé au Fonds monétaire international pour accueillir les contributions de pays émergents, Chine en tête.

Aubry dénigre la possibilité offerte à Pékin de participer à ce fonds

Le PS mord 'la main qui le nourrit'

Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande a estimé jeudi qu'avec l'accord de sauvetage de la zone euro, " le pire a été évité", mais il a aussi jugé que " l'annonce de la participation de grands Etats extérieurs à l'Europe, dans la mise en oeuvre de ce fonds, est profondément troublante ".
" Peut-on imaginer que SI la Chine, par ce biais, venait au secours de la zone euro, elle le ferait sans aucune contrepartie ? " demande notamment F. Hollande pour qui "il s'agit là d'une dépendance de fait qui traduit un aveu de faiblesse". Le candidat rappelle son souhait d'euro-obligations qui auraient "permis à l'Europe elle-même de prendre en main son destin, plutôt que de le confier à d'autres".

Le PS cherche-t-il dès à présent à pénaliser l'économie française ?
Indépendamment d'un besoin de plus d'intégration européenne, cette mutualisation des dettes - et donc des risques - des pays de la zone Euro, ne fait pas l'unanimité à droite comme à gauche, car elle serait prématurée. Le ministre français des Affaires européennes, Jean Leonetti, réagissant à l'appel commun des présidents des députés socialistes français et allemands, a fait valoir qu' "en mutualisant les dettes de pays qui n'ont pas les mêmes politiques économiques et budgétaires, les eurobonds sanctionneraient les États vertueux en renchérissant le coût de leurs emprunts."
Vassal de François Hollande, le député PS Michel Sapin s'était inquiété jeudi - à l'unisson - que la zone euro aille "faire la quête" en Chine, et se mette en "situation de faiblesse" par rapport à un pays "vis-à-vis duquel il aurait fallu être en situation de force".

A la traîne, la Ch'tite prend la parole pour répéter

Dans un entretien au Journal du dimanche, la candidate battue dès la primaire socialiste a ajouté son grain de sel la polémique. L'ex-favorite de la gauche du PS fait de la surenchère. Elle n'est pas seulement 'troublée', mais juge carrément "choquant" de faire appel à la Chine pour sauver la monnaie unique européenne.
" Oui, c'est choquant ", assène-t-elle, sans le démontrer. " Les Européens, en se tournant vers les Chinois, montrent leur faiblesse. La réponse aurait dû être européenne ", ajoute-t-elle, en toute subjectivité.
A la vérité, si la Chine, premier détenteur mondial de réserves de change avec plus de 3.200 milliards de dollars, a dit à maintes reprises qu'elle était prête à soutenir l'euro, le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF), Klaus Regling, a prévenu vendredi qu'aucun accord ne serait annoncé lors de sa visite à Pékin sur une contribution supplémentaire de la Chine à ce fonds anticrise."Il n'y a pas de négociations en cours avec la Chine" sur des investissements chinois dans le FESF, a déclaré à la presse M. Regling.
Le PS nous fait encore une de ses crises à blanc, pour de troubles raisons de campagne présidentielle.


Elle trompe les Français au passage

Voilà ce qui est choquant !
Elle occulte en effet le fait que la Chine est déjà créditeur de l'Europe et veille en fait à sauvegarder ses investissements en Union européenne. Depuis le début de l'année, "la Chine est un bon client pour les obligations du FESF", a indiqué le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF), Klaus Regling, refusant toutefois d'indiquer le montant de la contribution chinoise.

Il a observé que, contrairement aux Etats-Unis qui publient pays par pays la liste des acheteurs de leurs bons du Trésor, les Européens donnaient seulement des indications par continent.
"40% des obligations émises par le FESF ont été achetées en Asie", indique M. Regling. Le Japon en a acheté la moitié, soit 20%, pour un montant de 2,68 milliards d'euros.
" La Chine pourrait être désireuse de contribuer entre 50 et 100 milliards de dollars au FESF ou à un fonds nouveau monté sous sa houlette en collaboration avec le FMI", a indiqué vendredi le Financial Times, citant une source proche du gouvernement chinois.
Mais "aucune confirmation officielle n'est venue étayer cette affirmation."

La Chine n'a pas encore décidé si elle allait investir dans le fonds (spécial) du FESF
, a déclaré vendredi le vice-ministre des Finances, Zhu Guangyao, tandis que le président de la Commission de régulation bancaire, Liu Mingkang, indiquait que son pays "attendait des détails" avant de prendre une décision, selon l'agence Dow Jones.

1 commentaire:

  1. De toutes façons, cela ne pouvait pas être bien puisque c'était Sarkozy qui était à la manoeuvre.
    Mais si elle critique, elle se garde bien de dire ce qu'elle aurait fait CONCRETEMENT!

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