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samedi 3 décembre 2011

Des candidats d'opposition interpellés sur les quartiers populaires

Les candidats ne sont pas les potes des jeunes des quartiers
La Fédération nationale des maisons des potes (FNMP) a rendu publiques samedi à Paris les réponses de sept candidats à la présidentielle, dont François Hollande, Gro Eva Joly et François Bayrou, sur dix mesures pour l'égalité dans les quartiers populaires.

Pour info
Stéphane Troussel (PS), vice-président du CG de Seine-Saint-Denis (9.3) et proche de Claude Bartolone, est de ceux qui sont passés par SOS Racisme (subventionnée par l'État français, Pierre Bergé ou la fondation Ford, USA), l'UNEF-ID et la FNMP (dont Fadela Amara fuT la présidente en 2000). Bien que les Maisons des potes soient des associations de quartier, qui auraient, selon elles, une vocation d'accueil, on constate qu'elles ne sont ni indépendantes ni autonomes, comme elles le prétendent.


Parmi ces propositions figurent
la régularisation des travailleurs sans-papiers, c'est-à-dire clandestins
l'anonymat des demandes de HLM pour briser "la loi du ghetto",
une hausse de 30% du nombre de professeurs en Zone d'éducation prioritaire (ZEP)
ou la titularisation de 100.000 éducateurs de rue financée par une taxe sur les jeux de hasard.

Les candidats n'avaient pas daigné se déplacer

Les potes ont donc vécu les désistements des Hollande, Joly ou Bayrou comme autant d'humiliations.

Samuel Thomas (photo ci-dessus), président de la FNMP et ex-reponsable de SOS Racisme , a affirmé que l'UMP, sollicitée, avait "fait faux bond", mais a également regretté amèrement que les grands frères aient eu mieux à faire. " Le fait que les candidats ne soient pas venus en personne montre qu'ils ne prêtent pas encore une attention suffisante à la question des quartiers populaires ".

Hollande cible sa campagne sur la jeunesse, mais de loin
Les interventions des candidats interpellés, qui vont de l'extrême gauche au centre, ont en effet été projetées en vidéo en présence de leurs représentants (Bruno Le Roux pour Hollande, Fadila Mehal pour Bayrou, etc.).
Non seulement ils ne sont pas présents (après avoir confirmé leur présence, comme Gro Eva Joly), mais François Hollande, Jean-Luc Mélenchon ou les trotskistes Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, ne se prononcent que sur certaines des dix propositions.

Dans son intervention enregistrée, le candidat du PS, François Hollande, a notamment estimé que " les quartiers méritent mieux qu'une redite des emplois jeunes " et s'engage à lutter contre la "précarité" des éducateurs de rue et à faire sienne la proposition concernant les professeurs de ZEP.

Thomas ne croit que ce qu'il voit
Il a observé que la parole politique, spécialement ce jour-là, souffre d'"un déficit de crédibilité" dans les quartiers populaires qui peut toutefois être compensé s'il y a une "réelle volonté de mouiller sa chemise". Il appelle donc à la création d'un "ministère de l'Education populaire".
Dont il ne serait pas même le sous-secrétaire d'Etat !
L’éducation populaire doit en effet être, selon Hollande, intégrée dans un " grand ministère de l’Education et de la Jeunesse " [contrôlé -ou autogéré- par la FSU], et non faire l’objet d’un ministère autonome. Le candidat lointain se déclare enfin " pas convaincu " sur la titularisation des animateurs : " Je ne crois pas qu’il y ait besoin de fonctionnaires de l’éducation populaire ", même s’il juge nécessaire de " mieux sécuriser les financements ".
Des réponses prudentes et économes qui ne feront sans doute pas exploser l’applaudimètre des Potes.

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