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jeudi 19 avril 2012

Moody's tacle Hollande sur la notation de la France

L'agence de notation dément l'affirmation du candidat socialiste

Malfaisant, F. Hollande anticipe abusivement

Dans un communiqué, l'agence déclare que sa décision d'assortir la note de la France d'une perspective négative, annoncée le 13 février, " ne signale pas un changement imminent de la notation mais constitue une indication de l'évolution probable dans les 12 à 18 mois ".

François Hollande, professeur d'économie à ses heures, avait trouvé plus facile de se référer à "certaines informations récemment diffusées dans la presse" (le Journal du dimanche, JDD), plutôt que de se fier à sa compétence personnelle, et avait à son tour fixé la date du 12 mai pour cette "décision" supposée de l'agence financière. 

L'équipe Hollande ne craint pas de nuire à la France

Les socialistes avaient paresseusement tiré des plans sur la comète

Moody's avait modifié le 13 février la perspective associée à la note de la France, actuellement "AAA", la passant de "stable" à "négative", mais l'agence de notation ne s'était pas fixée d'échéance claire quant à une éventuelle évolution de la note elle-même. C'est là la principale différence entre les notions de perspective et de surveillance, que semble avoir confondu le socialiste professeur à l'IEP de Paris....

En cas de placement sous surveillance négative, l'agence se donne trois mois par défaut ou fixe une échéance précise qui correspondra à l'annonce d'une décision concernant la note. Elle décidera de maintenir la note ou de l'abaisser, dans le cas d'une surveillance négative.

Les malveillants stratèges avaient simplement fait de la désinformation

"Cette agence de notation, Moody's, a annoncé il y a déjà plusieurs semaines qu'elle donnerait une confirmation de sa note au lendemain de l'élection présidentielle, non pas parce que ce serait après l'élection présidentielle, mais parce que c'est dans son propre calendrier", a piteusement raconté après coup le candidat socialiste malfaisant,  lundi sur RFI. 
"Donc imaginez: si nous étions victorieux au lendemain du 6 mai, il pourrait y avoir en cas de note négative une forme de confusion.[sic !] J'ai voulu l'écarter, et la prévenir: la note qui sera accordée à la France sera la note accordée à la gestion de Nicolas Sarkozy ", a insisté la bonne âme, s'enfonçant dans l'agit-prop.

Ce candidat-là ne reconnaît jamais ses torts.
Et vous lui feriez confiance ?


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