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jeudi 7 juin 2012

Le ministre du Travail en reste aux déclarations d'intention, malgré les urgences

Michel Sapin: tous les "moyens disponibles" seront mobilisés contre le chômage




Le changement,
ce n'est
toujours pas maintenant !

Le 
gouvernement va mobiliser tous les "moyens disponibles" !


Dans l'opposition le PS avait des solutions à tout,
puis, Hollande en campagne détenait toutes les clés,
mais depuis qu'ils sont au pouvoir,
ils ne trouvent plus les serrures

Le ministre du Travail Michel Sapin continue de proclamer ses intentions
, notamment budgétaires, contre le chômage Il annonce qu' "incessamment sous peu", il donnera "d'urgence" des moyens supplémentaires à Pôle emploi

Rien de plus depuis le gouvernement Fillon
Dans un entretien avec Les Echos paru ce jeudi, le ministre a rappelé que "les deux tiers des contrats" aidés prévus dans le budget 2012 "ont été signés au premier semestre sous l'impulsion du précédent gouvernement".
Sapin admet qu'il serait temps d'agir: "Si rien n'est fait, il y en aura moitié moins au second semestre, soit 112.000 de moins. Ce serait extrêmement dommageable à l'heure où tous les moyens disponibles doivent être mobilisés contre le chômage", note-t-il, en observateur extérieur
M. Sapin assure qu'il a fait au Premier ministre "des propositions à ce sujet". "Nous voulons également redonner d'urgence des moyens supplémentaires à Pôle emploi, sans attendre 2013"  ! Très imaginatif, il estime que " le service public de l'emploi, qui est sous grande tension, ne peut pas fonctionner et faire face sans moyens supplémentaires".

Concernant les licenciements boursiers, Michel Sapin considère qu'"il faudra avancer rapidement pour envisager des mesures législatives dès la rentrée" et le "renchérissement du coût de ces licenciements abusifs sera très probablement envisagé". 
Michel Sapin compte sur la diligence de la justice 
"Le juge a déjà un rôle important. La place de la négociation entre les partenaires sociaux dans l'entreprise pourrait aussi être renforcée", a-t-il dit.

Sur la hausse du SMIC, le ministre va rencontrer prochainement le groupe d'experts sur le salaire minimum "pour un échange". "La Commission nationale de la négociation collective sera saisie. Le niveau du coup de pouce et ses modalités seront annoncés avant la grande conférence de juillet", a-t-il réitéré. Il aura fallu huit semaines.

Pressé de préciser si le coup de pouce pourrait être un à-valoir sur la revalorisation de janvier 2013,
Michel Sapin, qui à titre personnel paie l'Impôt sur la fortune (ISF), a été clair : "A ce stade, nous réfléchissons à différents scénarios, rien n'est encore arrêté".

Le gouvernement va abroger la TVA sociale
Supprimer, ça va tout seul. Mais le super ministre peine à construire. 
Il fournit toutefois une piste: il vaut mieux, selon lui, "privilégier par exemple des dispositifs tels que l'allègement de cotisation foncière des entreprises, qui bénéficierait surtout aux PME dans l'industrie".

"Les systèmes de solidarité qui ne sont pas directement liés au travail, je pense en particulier à la branche famille, n'ont pas vocation à être financés éternellement par des cotisations sur les salaires", a ajouté M. Sapin qui entend lancer les partenaires sociaux sur ce chantier ouvert avec le patronat.

Michel Sapin a rappelé l'engagement du gouvernement de "mettre fin à la défiscalisation des heures supplémentaires"
Mais "il n'y aura pas d'abrogation généralisée des exonérations sociales" et la question sera en débat avec les partenaires sociaux pour définir "le seuil en deçà duquel des exonérations de charges pourraient être maintenues, pour ne pas pénaliser les TPE" (très petites entreprises).

Les décisions du gouvernement seront prises par la justice et les partenaires sociaux.




1 commentaire:

  1. Oh que j'ai apprécié votre définition :

    " Dans l'opposition..... " Enfin j'ai pu rire à gorge déployé, merci, c'est plutôt rare ces temps ci.
    C'est exactement la définition des socialos
    : parler pour parler mais quand il faut passer aux actes, ah mais zut, c'est pas possible, bien sûr ce sera la faute aux autres, les crises qui n'existent que pour eux.
    INCROYABLE MAIS VRAI
    QUAND ON VEUT ATTIRER LE CHALAND DE TOUS BORDS ON AFFIRME HAUT ET FORT, N'IMPORTE QUOI, MAIS PLACÉ DEVANT LES RÉALITÉS
    HA HA HA, LA RÉALITÉ DURE ET CRUE S'IMPOSE. QUELLE BANDE DE CHARLATANS.
    OÙ EST PASSÉ LEUR POUDRE DE PERLIMPINPIN.
    Hé, ils en ont tellement abusé qu'il n'y en a plus.
    ALORS....VIVE.....LES LÉGISLATIVES
    ne nous laissons pas avoir, car en 5ans "que de n'importe quoi en respective".

    Quand au service public de l'emploi l'ancien gouvernement a déjà mis en place un système performant qui ne demande qu'à faire ses preuves.

    Pour le reste des effets d'annonces très vagues en vue de stimuler l'électorat de gauche toujours aussi aveugle, au vu de ceux que je connais.

    En ce qui concerne le retour à 60 ans pour la retraite, des mesurettes, le reste étant prévu depuis longtemps :

    -dispositif carrières longues mis en place par Fillon (2003) dont bénéficient ceux qui ont travaillé plus tôt : 17 ans ou avant, amélioré par É. Woerth en 2010.
    D'autres possibilités existaient déjà pour:

    -les personnes bénéficiant du dispositif:"pénibilité"

    -les personnes handicapées ayant une carte (d'incapacité permanente au moins égale à 20%)

    -personnes handicapées ayant une carte de travailleur handicapé (départ entre 55 et 60 ans suivant cas)

    -les salariés des régimes spéciaux (EDF, SNCF, RATP, etc...) qui continuent à partir bien avant 60 ans malgré les 2 ans ajoutés par la réforme Sarkozy.

    -les femmes (un quart des bénéficiaires des carrières longues) bénéficiaient déjà de 4 TRIMESTRES considérés comme cotisés et le gouvernement leur en a ajouté 2 autres.(est-ce le moment,je doute)
    Les chômeurs auront 2 trimestres supplémentaires : bonne chose, surtout pour ceux en fin de droit, il y a tout de même des MAIS, car aucun distinguo, entre celui qui veut travailler et les autres(j'en connais hélas).

    Je voudrais ajouter qu'augmenter le minimum vieillesse : me pose problème.

    - pour ceux qui aujourd'hui ont au minimum environ 75 ans, il y a des gens qui ont été exploités et pas déclarés(révoltant, car impossible de le prouver, les employeurs sont décédés depuis longtemps).

    -des gens qui ont travaillé, mal cotisé car il ne fallait pas amputer sur leur maigre revenu (hé oui, cotisé si vous le pouvez), ils méritent mieux.

    -mais tous les autres qui ont bien vécu grâce aux revenus de l'époux, disparu trop tôt ou divorcé et qui maintenant n'ont pas grand chose( j'en ai connu et connaît encore, qui avaient une vie tranquille, agréable, etc.., et maintenant voudraient avoir autant que ceux qui ont travaillé, élevé leurs enfants, tenu leur foyer, par vents et marées!!!

    - ceux qui par paresse ( j'en ai connu et en connais encore) ont vécu avec les minimums sociaux, profitant de tout ce que la société pouvait leur apporter: vacances gratuite, logement sociaux, aides de différentes sortes.

    -et puis ceux qui viennent ici pour avoir les mêmes droits que les autres, au bout de quelques mois et profitent aussi de ce minimum vieillesse ( se vérifie facilement)
    TOUS CE QUI VA ÊTRE DONNÉ SERA PRIS À CEUX QUI TRAVAILLENT ET AUX RETRAITÉS DU TRAVAIL.

    Mettre tout le monde dans le même "sac" ou au même niveau est révoltant, je connais personnellement, un jeune couple
    avec 4 enfants en bas âge, lui travaille, son salaire n'est pas bien élevé, mais rien ne leur est accordé, car il a un travail.

    À VOUS DE JUGER, LES NOUVEAUX LOCATAIRES DE L'ÉLYSÉE, NE SONT EN RIEN À LA HAUTEUR

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