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mardi 21 août 2012

Le filon de l'ARS: qui finance l'augmentation de 25%?

Touraine: l'allocation de rentrée scolaire permet une rentrée "plus sereine"


La France de Hollande vit sereinement à crédit

Le versement de l'allocation de rentrée scolaire (ARS), revalorisée de 25%, va permettre à certaines familles "d'aborder la rentrée de façon plus sereine", se flatte la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, qui ne dit pas où elle a pris l'argent .
"C'est une mesure de pouvoir d'achat qui va servir concrètement aux familles pour aborder la rentrée de façon plus sereine", a-t-elle souligné lors d'une visite d'un des cinq centres de gestion de la Caisse d'allocations familiales (CAF) de Paris, dans le XIXe arrondissement, en présence de Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la Famille.

M. Touraine a indiqué que trois millions de familles, et à travers elles cinq millions d'enfants, vont bénéficier en moyenne de 75 euros supplémentaires après la revalorisation.
Cette allocation "couvre soit la totalité des frais pour une rentrée au primaire soit une part significative au moment du lycée", a-t-elle expliqué à la presse; comme si elle avait inventé l'ARS, bien qu'elle date de 1974.
"Dans la période économique difficile que nous connaissons c'est une mesure qui va cette année coûter aux finances publiques 370 millions de plus (...) qui vont être immédiatement injectés (...) dans l'économie de notre pays", a-t-elle encore développé.
"C'est à la fois un soutien à la consommation des familles, à l'éducation des enfants et à notre économie", a-t-elle résumé, passant sous silence que les fournitures scolaires sont fournies par la plupart des communes en charge du primaire et que l'ARS est dépensée en vêtements de marque.

La ministre a également tenu à "tordre le cou à cette idée qui voudrait que des familles, parce qu'elles seraient modestes [une cause abracadabrantesque germée dans le cerveau "normal" d'une normalienne de père en fille, pistonnée par un papa normalien !], dépenseraient l'argent à autre chose qu'à l'habillement ou des fournitures pour leurs enfants". Sa sentence ? "Cette idée est injuste et indécente", assène-t-elle. Et d'ailleurs, vous n'en avez croisé aucune, ou alors vous n'avez pas non plus décuvé depuis la fête de Frangy-en-Bresse...
"Les études sont extrêmement claires: l'argent est utilisé de façon écrasante pour les vêtements, le matériel, mais aussi pour des activités extra-scolaires", a ajouté Mme Touraine.


Pour sa part, Mme Bertinotti a ajouté que "nombre des bénéficiaires [de l'ARS] sont des familles monoparentales, des femmes en général qui élèvent seules leurs enfants". Elle oublie simplement de dire que nombre d'entre elles ont été répudiées par le mari polygame et touchent en plus soit l'allocation de parent isolé (API), devenu le RSA (de l'ordre de 475 €), soit  l'allocation de soutien familial  (entre 89,34 € par mois pour l'enfant abandonné de son père et 119,11 €) et le complément familial.  

Elever seule une famille nombreuse, c'est un business, mais Bertinotti susurre en outre que "ce n'est pas seulement une aide financière mais un correctif d'inégalités", assure cette agrégée née dans le XVIe arrondissement.


Interrogée sur une plus grande modulation de l'ARS en fonction de l'âge, pour mieux aider collégiens et lycéens, Bertinotti rétorque toutefois que "les familles vont aussi adapter leurs dépenses en fonction de l'âge de l'enfant". Serait-elle lucide ?

Le service de communication de la ministre a déniché une maman pour remercier sa généreuse bienfaitrice de ce grand coup de pouce à l'allocation de rentrée scolaire, Une mère de cinq enfants a entonné d'une voix stridente une chanson du Mali, son pays d'origine. Sans compter les allocs, 1080 X 5 = 5400 euros/an valent bien un crève-tympans.

Destinée à aider à couvrir les dépenses liées à la rentrée (fournitures, habillement), l'ARS est versée par les CAF sous conditions de ressources, aux familles à revenus modestes qui ont des enfants scolarisés entre 6 et 18 ans, au-delà de l'obligation scolaire légale.

A partir de cette rentrée 2012, l'ARS grimpe de ...25% 

Le montant passe de 284,97 euros pour les 6-10 ans à 356,20 euros. Pour les 11-14 ans, la somme passe de 300,06 à 375,85 euros et pour les enfants de 15 à 18 ans, de 311,11 à 388,87 euros.
De quoi envisager l'année scolaire sereinement.
Pourtant, le déficit de la Sécurité sociale induit un besoin de financement complémentaire qui est comblé par emprunt, contribuant à la dette des administrations de sécurité sociale (la « dette sociale »), appelée communément " trou de la sécu ". La dette sociale fait partie de la dette publique de la France que le pouvoir socialiste s'est engagé à réduire: 
sur le dos de qui ? Suivez mon regard...


1 commentaire:

  1. que des droits aucun devoir.............

    Premier conseil de la rentrée des bronzés..........les roms........deplafonner les livrets d'épargne pour construire du logement social...............et et et cerise sur le gateau...........sans doute fiscaliser au dessus d'un plafond ....parce qu'il n'y a que les riches qui ont un livret rempli à bloc........et aussi pour ne pas encourrager le placement au détriment de ceux qui sont fiscalisés...........

    alors cette promesse de campagne POUR LES NULS est comme le reste une arnaque......donne ton pognon pour le logement social et en contrepartie TU VAS etre taxé..........

    vive la république socialo-gauchiso-trotskiste

    Le meilleur est à venir..........

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