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jeudi 30 août 2012

Marseille: la sénatrice PS pleure sur les morts de dealers

Substitut de la députée Sylvie Andrieux, Samia Ghalli veut la guerre 


La bande des quatre:
Ghali, Mennucci, Guérini, Andrieux

Un trafiquant de 25 ans a été tué à la Kalachnikov mercredi soir, dans les quartiers nord de la cité phocéenne


C'est le deuxième règlement de comptes en moins d'une semaine à Marseille. 

Ce "jeune" homme de 25 ans a été tué d'une rafale de Kalachnikov mercredi soir, alors qu'il était passager d'une Renault Twingo conduite par sa compagne dans la circonscription des quartiers nord de la députée socialiste Sylvie Andrieux

Ce "jeune" homme, mort sur place des suites de ses blessures, n'a pas de nom dans certains organes de presse, mais d'autres savent qu'il s'agit de Walid Marzouki, notamment mis en cause dans des affaires liées au trafic de drogue.


C'est le passager d'une autre voiture qui lui a tiré dessus après l'avoir doublé au niveau d'un feu rouge.

VOIR et ENTENDRE un reportage amateur:



L'exécution du dealer s'est déroulée sur le boulevard Casanova,
dans le 14e arrondissement de Marseille, peu après 23 heures. La "jeune" femme de la victime, qui était au volant, n'a pas été blessée : une "miraculée" (!) très choquée... Une cellule psychologique lui aura probablement été affectée !

Politique de "prévention" ? Il est connu des services de police...

Sur les lieux, les policiers ont retrouvé une trentaine de douilles. Des proches étaient sur place mercredi soir, certains étaient en pleurs.

Le "jeune" homme tué, originaire des quartiers nord, était connu des services de police "pour différentes infractions", selon le procureur de la République, Jacques Dallest.

14e règlement de comptes à Marseille

La brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille a été chargée de l'enquête. Cette brigade est déjà en charge de plusieurs affaires du même type. Il s'agit en effet du 14e mort dans un règlement de comptes à Marseille depuis le début de l'année, et du 19e sur l'ensemble de la région.
Le dernier en date remonte à samedi soir, avec le décès de Benamar Hamidi, lui aussi âgé de 25 ans. Grièvement blessé par balles dans les quartiers sud, il est mort à l'hôpital. Il venait de sortir de la prison de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône, où il purgeait une peine de six ans de prison pour association de malfaiteurs et vols avec violence.

La sénatrice-maire PS des arrondissements voisins (15e et 16e) de Marseille, Samia Ghali, appelle à un recours à l'armée pour lutter contre le trafic de stupéfiants dans les quartiers nord


Guérini-Ghali-Vauzelle:
Andrieux a disparu de la photo
 

L'élue pousse son "cri d'alarme" dans un entretien à La Provence, jeudi.

"Aujourd'hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n'y a que l'armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d'abord. Et puis pour bloquer l'accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir", affirme l'hystérique dans le journal.

"Ca ne sert plus à rien d'envoyer un car des CRS pour arrêter des dealers. Quand dix d'entre eux sont arrêtés, dix autres reprennent le flambeau. C'est comme combattre une fourmilière", estime Samia Ghali, une proche de Jean-Noël Guérini.
Une colère médiatique "injuste"
"Après ce nouvel été sanglant, il faut que les vérités soient dites. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Les tueries qui se succèdent à Marseille deviennent une attraction médiatique nationale", déplore-t-elle, tout en s'y inscrivant, alors que les arrondissements dont elle est la maire viennent pourtant d'être classés parmi les Zones de sécurité prioritaire (ZSP) du ministère de l'Intérieur. 
Le "rideau de fumée" d'une compassion déplacée

La bruyante sénatrice fait d'une rafale de kalach deux coups.
Elle récupère l'affaire à son profit et fait oublier la responsabilité de sa camarade députée PS.

Mais où est donc passée la députée Andrieux ? 
Certes, elle pourrait être en prison. 
Mme Ghali se substitue à l'intéressée principalement impliquée.
La représentante de la septième circonscription des Bouches-du-Rhône n'est autre que Sylvie Andrieux-Bacquet, et cette circonscription comprend une partie du 14e arrondissement.
Or, Sylvie Andrieux, une "fille de... " locale a été mise en examen en juillet 2010 " pour complicité de tentative d'escroquerie et de détournement de fonds publics " destinés à la diversité de sa circonscription phocéenne : au centre d'un " clientélisme politique " destiné à une " fidélisation de l'électorat et d'intérêts politiques ", elle a attribué des subventions du Conseil régional présidé par Michelle Vauzelle à des associations inexistantes des quartiers nord de Marseille. La population défavorisée n'en a pas vu la couleur. Le PS de la Ch'tite Aubry lui  retira finalement son investiture le 31 mai 2012, après deux années, mais Sylvie Andrieux annonça néanmoins le maintien de sa candidature. Réélue, Martine Brochen-Aubry réintègra cette franc-maçonne fabiusienne au sein du groupe PS à l'Assemblée nationale.Lien PaSiDupes

C'est à se demander si cette demande de militarisation de Marseille et de sa région ne serait pas une déclaration de guerre de Ghali à la camarade Andrieux et à sa circonscription frontalière !
A noter enfin que Sylvie Andrieux est la compagne du Dr. Jean-Paul Bacquetdéputé PS du Puy-de-Dôme. Il est l'auteur d'une proposition de loi visant à accuser la France dans les massacres de harkis par le FLN et dans l'accueil dans des camps en France de leurs familles qui cherchaient à échapper à l'acharnement des rebelles, ce qui ne l'empêche pas de répondre à la question "Quel message d'espoir souhaitez-vous adresser aux enfants de harkis ?" de Harkis et Vérité: "Qu'ils peuvent être fiers de leurs parents et que la France leur sera définitivement reconnaissante de s'être engagés à ses côtés dans des moments difficiles et dramatiques, comme les combattants d'Afrique du Nord avaient su le faire dans les deux grands conflits mondiaux."


S. Ghali s'alarme d'une chute de l'espérance de vie dans l'économie souterraine 

"La vérité, c'est qu'aujourd'hui, le premier employeur des jeunes dans certaines cités, c'est le trafic de stupéfiants. La drogue fait vivre des familles entières. Les armes prolifèrent. On se tue pour un oui ou pour un non. Si rien ne bouge, on se dirige tout droit vers un système à l'américaine, avec des gangs qui se font la guerre sur des territoires où la loi n'a plus cours", conclut la sénatrice-maire. 

La socialiste souhaite aussi un retour "d'une forme de service militaire" permettant aux jeunes de sortir de leur quartier "pour apprendre la discipline" et "découvrir un autre univers, une autre réalité que celle de la cité".
Les "dealers" appartiennent-ils aux professions à risque 
qui bénéficieront d'un départ anticipé à la retraite ?


2 commentaires:

  1. « Mais il faut aussi plus de moyens dans les transports, les logements..., dénonce-t-elle. Certains bailleurs sociaux n'ont pas mis un centime, depuis des années, pour rénover les cités. »

    Pas un centimes pour rénover les cités? nous vous en faites pas chère madame, nous allons payer des aménagements princiers pour qu'ils les saccagent...

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  2. Bravo cher anonyme précédent

    Ce que tout le monde a pu constater :

    c'est que depuis l'arrivée au pouvoir de ce gouvernement avec entre autre Mme Taubyra, les faits divers s'enchaînent, se multiplient même; au départ les médias se sont fait discrets et ne donnaient pas le patronyme.
    Voilà où la permissivité , où la critique des méthodes du précédent gouvernement mènent : c'est le n'importe quoi qui se fait jour, chaque jour des faits divers choquants, des malfrats de mieux en mieux armés....., maintenant s'ils se tuent entre-eux...nous n'allons pas pleurer....quelques malfrats en moins, on ne le remarquera même pas, il y en a de plus en plus.


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