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vendredi 24 août 2012

Prix des carburants: Hollande nous pompe un max à la pompe

Bah, le candidat Hollande avait promis un blocage des prix !


Ce qui est pris,
n'est plus à prendre



Les Français les plus vulnérables attendent toujours

Bien que les cours repartent à la hausse, le président de la "gauche sociale" nous ferait l'aumône de quelques centimes.


Le blocage du prix des carburants fut l'une des promesses les plus audibles par les électeurs qui se sentent aujourd'hui berné, même si sa promesse ne faisait pas partie intégrante de ses "60 engagements pour la France". 

Le candidat avait même eu l'audace de l'inscrire dans son "agenda du changement". Comment douter donc d'un document détaillant les premières mesures du quinquennat qui avait été diffusé avant les élections ? En mai encore, il s'agissait très simplement de bloquer les prix "pour trois mois", grâce à un " décret sur la base de l’article L. 410-2 du code de commerce après consultation du Conseil national de la consommation". L’État est autorisé, d'après cet article, à suspendre temporairement "le jeu de la concurrence". 

Mais, alors que le candidat Hollande prévoyait d'instaurer cette mesure entre le 6 mai et le 29 juin, le nouveau Président Diesel n'avait encore rien fait en août. Au moment de l'élection, les prix du pétrole amorcèrent un recul et le candidat comptait s'en tirer à bon compte. Le gouvernement avait mis de côté le recours à ce décret, qui constitue une véritable arme lourde réglementaire, puisqu'elle impose une intervention brutale et directe de l’État dans les rouages de l'économie. 

Aujourd'hui, les prix à la pompe atteignent des records et le gouvernement ne peut plus éviter le sujet

Or, osera-t-il prendre le décret de blocage pur et simple annoncé ?
Interrogé sur le sujet par le "JDD ", le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a avoué que la question est toujours à l'étude. "Notre objectif est que leurs prix soient significativement inférieurs aux niveaux actuels. Les mesures à prendre doivent être les moins coûteuses possible pour nos finances publiques", admettait, penaud, l'ex-directeur de campagne, le dimanche 19 août. Le locataire de Bercy était dans l'attente d'un rapport pour le vendredi 24. Puis une réunion suivra le 28 août avec les acteurs du secteur pétrolier.

Encore 10 jours de perdus
Les salariés feront leur retour de rentrée au prix fort à la pompe, mais qu'importe: les congés payés sont d'infâmes privilégiés... 
en août 2013, le Secours populaire fera sa propagande en proposant aux salariés un WE médiatisé à l'ombre du Fort de Brégançon, avec bise du Président socialo-normal, en bonus... 


Dans le détail, la mise en oeuvre du blocage n'est plus si simple
Les pétroliers ont déjà fait savoir à la mi-août qu'ils n'entendaient pas jouer sur leurs marges pour faire baisser les prix. "La seule façon de le faire, c'est de jouer sur les taxes ", assurait ainsi Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), sur BFMTV le 13 août. 
Pierre Moscovici appela néanmoins chacun à faire "sa part d'effort" dans la baisse des prix.

Modifier la fiscalité, un travail de Titan pour la "gauche molle"


"Jouer sur les taxes" n'est pas malin non plus. 

Démagogiquement, François Hollande disait qu'il restituerait au consommateur les surplus de TVA collectés lors d'une hausse des prix des carburants. 
Pour les apprentis-sorciers, la mesure ne coûte rien à l'Etat. Mais, hormis un socialiste, chacun sait que si le gouvernement s'avisait à faire baisser directement la TVA sur les carburants, il se priverait d'une rentrée d'argent considérable en cas de baisse artificielle des prix, si temporaire et symbolique soit-elle.  Pour diminuer de 2 centimes le prix à la pompe, il faut un milliard d'euros.


Mesure alternative
Restituer les surplus au travers d'une baisse de la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), autrefois connue sous le nom de TIPP. Ce gouvernement promettait d'innover, mais cette taxe avait été rendue "flottante" par Lionel Jospin en 2000, avant que ce système ne soit supprimé par la droite en 2002.  

Or, baisser la TICPE, qui représentait en 2011 un peu plus de 14 milliards d'euros de recettes, pourrait s'avérer également très coûteux
La hausse des prix du pétrole s'accompagne d'une baisse de la consommation et donc, potentiellement, des rentrées fiscales liées à la TVA. L'Etat peut alors être perdant et cela avait été le cas entre 2000 et 2002, selon un rapport de la Cour des comptes de 2005.


De plus, cette baisse de la TICPE serait contre-productive du point de vue environnemental 
La ministre du gouvernement Zayrault devrait logiquement beugler sous sa muselière. Certains écologistes, tel Yves Cochet, avaient fait entendre leur ferme opposition à toute mesure de ce type dans le passé. 


Le gouvernement s'est engagé dans une partie de mikado 

La troïka Hollande-Ayrault-Moscovici s'est plongée dans le pétrin : le casse-tête politique et fiscal qu'il ses créé s'annonce particulièrement difficile à résoudre pour le Président et le gouvernement.

Mais surtout aux dépens des salariés, défavorisés ou non.




2 commentaires:

  1. Et oui ! Une fois de plus, les électeurs de " Patapouf " ne doivent pas se sentir cocus ... Et pourtant, ce n'est pas faute de les avoir prévenus.

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  2. Ouvrir sa grande " g...." quand on est dans l'opposition est plus que facile,
    faire des propositions malhonnêtes que gobent les crédules, pour ne pas dire pire, est facile aussi, car nier avec culot et aplomb l'évidence, c'est être malhonnête,
    maintenant face aux vraies responsabilités, aux vraies décisions, on les voit patauger,
    on se rend compte des inepties propres à ces gens-là, de leurs limites réelles que tout français " normal " lui, d'une normalité réelle et pas inventé pour le bluff, a réalisé depuis longtemps,
    Patapouf est limité en tout, très limité, et déléguer comme il l'avait déclamé est déjà une preuve de ses limites.
    OUI, comme le dit si bien Daniel, les électeurs de Patapouf ....sont...quand à mon point de vue, sans excuses, car effectivement, il y a eu suffisamment de corrections, d'indications, d'analyses, pour savoir qui étaient en réalité Patapouf, et ceux qui l'entouraient dès le départ lors de la campagne présidentielle.
    Pour des raisons stupides, pour raison de naïveté, de manque d'intelligence, pour un manque d'analyses, pour un attachement à une idéologie qui n'a jamais réussie dans aucun pays à ce jour, ces électeurs nous ont entraîné avec eux dans le marasme.

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