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lundi 3 septembre 2012

Hollande franchit le seuil des 3 millions de chômeurs

La gauche sociale crée des chômeurs: elle constate, impuissante, les bras ballants
Ce n'est plus à faire !
"Les 3 millions, c'est déjà fait", a enregistré ce week-end le ministre du travail   
Le seuil symbolique des 3 millions de demandeurs d'emploi "sans activité" (?), quasiment atteint fin juillet - pendant les vacances du gouvernement - est désormais franchi, sans espoir d'amélioration à court terme, a en effet affirmé dimanche le ministre du Travail Michel Sapin, à l'issue d'une semaine chargée, selon la presse, sur le front de l'emploi.

Suite à la présidentielle
, le nombre de demandeurs d'emplois inscrits en catégorie A à Pôle Emploi a bondi de 1,2% fin mai, ce qui représente 33.300 chômeurs de plus sur un mois.
Télescopage des politiques. 

Alors que la plupart des économistes et des chefs d'entreprise mettent en garde contre le handicap que fait peser sur l'emploi une hausse du SMIC, le "coup de pouce" au salaire minimum a été annoncé dans la même journée que la hausse du chômage du mois de mai. "
Il s'agit de la plus importante hausse depuis octobre 2009, soit 31 mois.


"L'année prochaine, quel sera le taux de chômage ? 
Personne ne le sait. Les 3 millions (de demandeurs d'emplois sans activité) c'est déjà fait. Les chiffres que vous commentez, qui sont les chiffres du mois de juillet, sont aujourd'hui dépassés; on est en septembre. Ce n'est pas la peine de s'interroger sur 10%. C'est déjà fait !", a constaté, les bras ballants, le ministre à Radio J.
Sapin admet que, fin juillet, le nombre de demandeurs d'emploi  frôlaient déjà les 3 millions en métropole (2,987 millions). Mais qu'a-t-il fait ? Quelles mesures d'urgence a-t-il pris ? "Les chiffres du mois de juillet sont aujourd'hui dépassés, on est en septembre. (...) D'ailleurs l'outre-mer fait partie de la France, donc si vous prenez le chômage en outre-mer, vous avez dépassé les 3 millions", a-t-il insisté. DOM compris, 3,232 millions demandeurs d'emploi sans aucune activité étaient recensés fin juillet - 4,733 millions au total, en incluant ceux avec une activité réduite.
Borné, Ayrault ne confirme pas le chiffre

Interrogé lors de l'émission "Tous politique" de France Inter/AFP/Le Monde, le Premier ministre Jean-Marc
Ayrault a admis dimanche que le nombre des demandeurs d'emploi était "très violent", sans confirmer le nombre de 3 millions en métropole. Il n'a pas pu nier que le chiffre de 3 millions est exact "si l'on ajoute les chiffres en métropole et en outre-mer". Mais, dans ce souci de transparence annoncée, il a tenté d'occulter le total de 4,733 millions.
Et "la situation est préoccupante", a-t-il souligné. 

Après les chiffres "vraiment mauvais" de juillet,
les partenaires sociaux comme le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, ont appelé le gouvernement "à modifier sa politique économique"...
Chérèque prône une accélération des réformes

Le leader de la CFDT, François Chérèque, a prôné ce week-end une "accélération des réformes". 


Lundi, le secrétaire général de la
CGT Bernard Thibault a estimé lundi qu'il y avait "urgence" sociale, mettant également en avant les millions de personnes en "sous-emploi".
Pour Michel Sapin, "la question est : est-ce que cela va augmenter encore beaucoup?(sic) 
Oui, cela va augmenter", a-t-il froidement prévu. "Est-ce qu'à un moment donné on peut l'inverser ? Oui, on peut l'inverser. Ce sont des décisions économiques, ce sont des décisions européennes qui sont là". Ce sont les décisions quine sont pas venues en trois mois de temps perdu à distribuer bisous et autographes sur les plages du Sud-Est.
"Il faut de la croissance pour pouvoir créer des emplois et ainsi lutter véritablement contre le chômage", a-t-il souligné, sans dire comment il s'y prendra peut-être un jour, avant que Moody's ne prenne le mors aux dents et nous augmente le prix du crédit et le poids de la dette publique.
Ouverture des négociations ...dans quelques jours

Face à l'urgence, on dit que le président de la République, François Hollande, a consacré mercredi dernier le premier conseil des ministres de la rentrée à "la bataille pour l'emploi", considérée comme "l'enjeu numéro un du quinquennat". 

Michel Sapin (ci-contre, air inspiré) y a présenté sa première mesure phare, les "emplois d'avenir" pour les jeunes non qualifiés, visant 150.000 contrats en 2014, dont 100.000 dès 2013. Depuis les emplois-jeunes de Jospin, on sait, hélas  d'expérience, que ces "emplois d'avenir" qui n'en sont qu'une resucée, ne débouchent pas une authentique insertion. 


"Malheureusement, aucune étude d'impact n'a été demandée pour évaluer ce que sont devenus ceux qui en avaient bénéficié, ni comment ils se sont insérés ensuite sur le marché du travail", fait observer la présidente du MEDEF, Laurence Parisot, dans les colonnes du journal  Le Monde


A l'UMP, on critique aussi
un gouvernement socialiste qui "récidive là où il a échoué il y a quinze ans avec les emplois jeunes. (...) Les emplois aidés à grande échelle ne sont pas une solution durable pour l'insertion des jeunes sur le marché du travail".

Après ce projet suivront en 2013 les "contrats de génération", qui vont "permettre à des jeunes de rentrer dans l'emploi en CDI et permettre à des plus âgés de rester dans l'entreprise", a rappelé M. Sapin.
L'ouverture de la négociation est prévue "dans quelques jours" avec l'objectif de créer 500.000 contrats en cinq ans. Le gouvernement lancera aussi la délicate négociation sur la "sécurisation de l'emploi" le 10 septembre en transmettant aux partenaires sociaux un document d'orientation. "Le contrat de travail n'est plus un contrat stable", a admis Michel Sapin pour lequel il faut "revoir cela pour donner plus de sécurité dans l'emploi".
Question de la flexibilité en suspend

Mais Michel Sapin culpabilise les entrepreneurs 
"De l'autre côté", les entreprises doivent aussi "pouvoir s'adapter" aux nouvelles donnes économiques. "Il faut permettre une adaptation en terme d'organisation du travail, en terme de localisation de l'emploi, aussi en terme de quantité d'emplois", a estimé le ministre, choisissant, à l'instar du Premier ministre Jean-Marc Ayrault cette semaine, de parler d'"adaptation" plutôt que de "flexibilité".
Un gouvernement qui se consacre aux éléments de langage plutôt que de se colleter avec la réalité quotidienne des Français les plus vulnérables. "Je ne sais pas ce que c'est que la flexibilité, je sais ce que cela veut dire dans la bouche de certains, cela veut dire qu'il faut que les salariés courbent l'échine", a-t-il lancé.
Les salariés "ne doivent pas être des variables d'ajustement", a proclamé M. Ayrault sur France Inter.
Mais en attendant?...
Pour l'heure, Matignon n'a pas confirmé ces chiffres.Ayrault reste dans le déni de la réalité.

1 commentaire:

  1. Voilà où cela mène d'agir d'abord et de réfléchir éventuellement après.

    QUELLE BANDE DE NULS

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