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samedi 12 janvier 2013

Mariage pour tous: Fillon appelle Hollande à "ne pas passer en force"

L'ex-Premier ministre propose une "version d'un Pacs renforcé"

François Fillon appelle François Hollande à  "travailler ensemble" 
Constatant que le projet de mariage entre personnes du même sexe "divise" le pays, l'ancien Premier ministre  lui propose de travailler à  "une version d'un PACS renforcé" sur la base d'une nouvelle "Union civile".

"La question du mariage n'est pas une question politicienne. 
Elle s'ancre dans les profondeurs de la société française. Ne passez pas en force. Il n'y aurait ni honte, ni faiblesse, à renoncer à un projet qui divise notre pays", écrit le député de Paris dans une lettre parue le vendredi 11 dans Le Figaro.

Ne pas "bouleverser l'héritage de notre modèle de société"

"Il existe une voie pragmatique pour avancer", suggère l'ancien Premier ministre. "Nous pouvons travailler ensemble sur une version du Pacs renouvelé, renforcé de droits nouveaux, qui répondrait aux attentes des couples sur la base d'une nouvelle forme d'Union civile", propose-t-il.

"Au regard de l'intérêt de l'enfant, pour préserver ses droits, je serais également ouvert à ce que l'on réfléchisse au statut de co-parent, ou second parent. Ce nouvel arsenal juridique permettrait de répondre aux attentes légitimes des couples et parents homosexuels sans bouleverser l'héritage de notre modèle de société", fait-il valoir.

La lettre ouverte de François Fillon intervient à l'avant-veille de la grande manifestation dimanche à Paris des anti-mariage gay, soutenue par l'UMP.
Il ne participera pas à la manifestation dimanche

"En tant qu'ancien Premier ministre, j'estime avoir un devoir de réserve vis-à-vis du principe même des manifestations», explique l'ex-candidat à la présidence de l'UMP, qui avait déjà fait savoir qu'il ne participerait pas au défilé et trouve ainsi une manière de ne pas être absent du débat. "Elu de la nation, mon combat est au Parlement», justifie François Fillon, tout en disant comprendre «ceux qui feront entendre leur voix dimanche prochain".

"Votre rôle, M. le Président de la République, est de les écouter. 
Votre devoir est de vous élever au-dessus de votre parti pour faire oeuvre de tempérance et tenter de réconcilier les Français", ajoute Jean-François Copé qui dénonce aussi dans sa lettre ouverte "les tensions, parfois détestables", que "le débat actuel a fait resurgir".

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