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lundi 4 février 2013

Hervé Morin oppose le fracas militaire de Hollande au Mali et son mutisme social à Florange

Hervé Morin: "Plus facile de se faire applaudir à Bamako qu'à Florange"

L'ancien ministre de la Défense a taclé le fanfaron de Bamako et fustigé le fuyard de Florange et Aulnay-sous-Bois

"François Hollande a bien fait d'aller au Mali ce week-end pour dire bravo aux militaires français, mais j'ai aussi envie de lui dire: c'est plus facile de se faire applaudir à Bamako que de se faire applaudir à Florange ou Aulnay", a observé le président du Nouveau Centre sur TV5 Monde.
"N'oublions pas qu'il y a un sujet essentiel, celui de la dégradation de l'économie française et le drame que cela constitue pour des centaines de milliers de familles en France", a-t-il ajouté.

Pour l'ancien ministre de la Défense, si l'opération militaire française est "un vrai succès" et l'intervention française "une décision politique qu'il fallait prendre", cela "ne règle en rien trois questions centrales qui demeurent".

Oh, que la guerre est jolie !
Film musical (1969)
"La première, c'est, comment constitue-t-on une force panafricaine crédible capable de restaurer la souveraineté du Mali ?" a-t-il interrogé.
"J'ai le souvenir de la 'Minuad', force panafricaine pour le Darfour et ça ne marchait pas. On ne peut pas dire que les Etats d'Afrique de l'Ouest sont des Etats où il y a des forces armées, à part le Tchad et le Sénégal, qui sont réellement solides et crédibles", a-t-il estimé.

Alors cette force, "qui l'équipe, la forme, la coordonne, lui permet d'être organisée correctement pour lui permettre de mener ses opérations ? La question reste entière", a-t-il lancé, au milieu du concert d.

"La deuxième question est: est-ce qu'un jour les Européens vont accompagner réellement les Français dans la reconstruction du Mali?" a-t-il poursuivi.
"Ils donnent quelques millions d'euros mais une force panafricaine soutenue par la force française doit représenter 10.000 à 15.000 hommes, c'est 100 à 200 millions d'euros par an" dont on a besoin, a souligné H. Morin.

Enfin, "la troisième question, c'est l'engagement d'un processus politique, d'un dialogue, notamment avec les Touareg", a-t-il ajouté en appelant à distinguer "le court du moyen terme" dans le dossier malien.


Hollande n'est pas le premier va-t-en-guerre socialiste

Le 26 juillet 1956, pendant la guerre froide, le colonel Nasser, 2e président de l'Egypte, annonça la nationalisation du canal de Suez. Le président du Conseil français, le socialiste (SFIO) de Guy Mollet (avec la Grande-Bretagne d’Anthony Eden), s'entendirent  pour répliquer par une expédition militaire pour faire respecter le droit international, sauvegarder leurs intérêts économiques, protéger l’État d’Israël directement menacé par le monde arabe et, peut-être, renverser Nasser, fidèle soutien des indépendantistes algériens. 


Mais Londres, Paris et Tel-Aviv sont bien isolés : l’Union soviétique soutient le Raïs et les Américains se posent en concurrents dans un Proche-Orient bien pourvu en pétrole.
En application d’un pacte secret signé à Paris le 24 octobre, l’armée israélienne attaqua l’Egypte le 29: elle remporta des succès foudroyants et le 5 novembre, Français et Anglais débarquèrent à Port-Saïd. 




1 commentaire:

  1. pas faux ce que dit morin même si ce type m'a agacé ..............

    Je ne sais si vous avez vu hollande a côté du ricain cet après midi..............avec sa bouche en cul de poule quand le ricain a félicité les militaires...........il a cru que c'était pour lui.............quel c.n ce clown.

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