POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 11 juillet 2013

Intérimaires en contrats à durée illimitée, nouvelle "avancée" socialiste

Syndicats et patrons d'accord sur la précarité durable

Le patronat et trois syndicats ont trouvé un accord pour permettre à certains intérimaires de signer des contrats à durée indéterminée (CDI).


Selon les négociateurs, intérim ne rime plus avec précarité. 
C'est créer des intérimaires permanents, variable d'ajustement pour les entreprises. Après cinq mois de négociations difficiles, le patronat de l'intérim et la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC se sont entendus ce jeudi 11 juillet pour permettre à une minorité d'intérimaires d'accéder à un contrat à durée indéterminée.

Représentées par Prism'emploi,
les agences d'intérim s'engagent pour que ce nouveau contrat de travail soit signé d'ici trois ans par 20.000 salariés, aux profils les plus recherchés parmi les 2 millions de personnes passant chaque année par l'intérim.  Le fonds de réserve représente plus de 2 millions de salariés passant chaque année par l'intérim.

Un accord gagnant-gagnant ?

Cette issue permet aux agences d'intérim d'échapper au renchérissement des cotisations chômage sur certains contrats courts, entré en vigueur au 1er juillet et qui leur aurait coûté au minima 200 millions d'euros. Quant aux salariés employés en CDI par les agences, ils ne vivront plus dans l'incertitude de savoir s'ils retrouveront vite une nouvelle mission et peuvent espérer un accès plus facile au crédit et au logement

Outre la création d'un CDI, l'accord prévoit d'
augmenter la durée d'emploi de certains intérimaires en contrat classique. Les agences s'engagent ainsi sur 40 heures supplémentaires par an pour les 80 000 salariés qui travaillent 800 heures sur l'année (soit 4 mois). Cela représente pour les agences un effort financier de 60 à 70 millions d'euros.

De leur côté, FO et la CGT ont refusé de signer.

Pour entrer en application, le texte doit encore faire l'objet d'un arrêté du ministère du Travail, qui jugera si le Code du travail doit être modifié.


1 commentaire:

  1. Si c'est pour vraiment sortir de la précarité, c'est une bonne chose mais si c'est uniquement pour les chiffres........

    Qui génère l'emploi ?

    Tout fout le camp, les entreprises, les investisseurs, les jeunes diplômés...


    Le gâteau de plus en plus petit à partager, des taxes de plus en plus lourdes, combien de temps encore les français vont-ils tenir ?

    Remettre à l'endroit :

    http://unionrepublicaine.fr/sarkozy-ces-600-mds-de-dette/

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):