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mardi 19 novembre 2013

Ecotaxe: les bonnets rouges victimes de contre-manifestants: l'un d'eux est condamné

La presse partisane entretient la confusion militante

Manipulation médiatique de l'opinion

L'AFP donne le ton de l'intox et les journaux suivent
L'unanimité du mensonge crée l'illusion de la vérité. 20minutes titre avec l'AFP: "Manifestation des Bonnets rouges à Quimper: Un jeune condamné à deux mois avec sursis", se rendant ainsi coupable de désinformation. Car, à la ligne suivante, on apprend que "le jeune homme de 18 ans a reconnu avoir porté un coup de poing à un manifestant portant un bonnet rouge...", mais 

La vérité des faits, maintenant

France Info rapporte que le samedi 2 novembre des "échauffourées se sont poursuivies en début de soirée malgré l'ordre de dispersion des organisateurs". Peu après 15 heures, un petit groupe de manifestants s'est opposé aux forces de l'ordre en leur jetant de multiples projectiles. Les policiers ont répondu en faisant usage d'un canon à eau et de grenades lacrymogènes. Les forces de l'ordre ont dû charger vers 18 heures 30 pour dégager les manifestants qui se trouvaient encore sur la place de la Résistance. Deux "petits groupes" de manifestants continuaient à s'opposer aux forces de l'ordre peu avant 20 heures. Trois manifestants ont été interpellés et cinq personnes (quatre manifestants et un CRS) ont été blessées, selon la préfecture."
L'un des trois prévenus convoqués lundi devant le tribunal correctionnel de Quimper pour des violences survenues le 2 novembre lors du rassemblement des "Bonnets rouges" dans la ville - et non pas par eux, en l'occurrence - a été condamné à deux mois de prison avec sursis. Son identité n'est pas révélée.

Le sort des fauteurs de trouble "en marge du rassemblement"
, comme on dit d'habitude
Le Parquet a aussi requis une peine de huit mois avec sursis et 180 heures de travaux d'intérêt général (TIG) à l'encontre du
deuxième prévenu, Benjamin - pour ceux qui risquerait de penser que ce "factieux" ne serait pas de "type européen" - , 27 ans, dont le jugement sera rendu le 9 décembre.
Benjamin, n'est finalement pas un "factieux" puisque son avocate le présente comme anarchiste!  Elle fait ainsi le choix d'attirer la bienveillance du juge: ça marche bien, pour peu qu'il soit adhérent du Syndicat de la Magistrature (SM)... La "jeune" terreur qui permet à la presse de discréditer le mouvement de contestation a reconnu avoir donné "des coups de pieds et de poing à des gendarmes"! Sa défense a cependant demandé la requalification des faits, évoquant uniquement des faits de rébellion. Sans violences ?

L'audience du troisième,
André, 46 ans, - merci encore pour cette identification inusuelle -  a été renvoyée au 11 décembre pour une question procédurale. Ce dernier a en effet reconnu avoir jeté deux bouteilles de verre sur les policiers.

Benjamin et André comparaissaient pourtant pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique". Il est donc permis d'avouer qu'on peine à suivre. Le "jeune homme" n'est ni un "individu", ni un "factieux". Agé de 18 ans, Guillaume a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour "violences en réunion". Il a reconnu avoir porté un coup de poing à un manifestant portant un bonnet rouge, "en marge du rassemblement", nous y voilà, lors d'une rixe devant un bar.

"Ces violences sont le fait d'une minorité" quand elles viennent de contre-manifestants
"Aucun des trois prévenus n'a revendiqué faire partie du mouvement des 'Bonnets rouges' " précise la presse sympathisante: en clair, ce sont tous des provocateurs, dont l'un avoue être anarchiste, donc d'extrême gauche, puisque les media ne précisent pas. 
Deux autres "personnes" (sic! "extrémistes?) sont convoquées également le 28 novembre pour des faits de violence "lors de" (et non en marge de ) la manifestation.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé le 6 novembre à l'Assemblée nationale que les auteurs "identifiés" de violences et de dégradations commises à l'occasion du mouvement de colère faisaient l'objet de "convocations devant le tribunal correctionnel de Quimper".
"Quel que soit le bien public, un portique, un radar, une école, un équipement sportif (...), ce n'est pas acceptable, c'est contraire aux lois de la République", avait insisté le Premier ministre, à propos du rassemblement de Quimper. "Ces violences sont le fait d'une minorité, je le sais, elles sont inacceptables, elles sont le fait de groupes extrémistes", avait-il ajouté, sans nuances, accréditant l'idée que les violences ne pouvaient venir que des Bonnets rouges. 
Les "Bonnets rouges" appellent à un nouveau rassemblement le 30 novembre à Carhaix (Finistère).
Quant aux transporteurs routiers, ils seront à Paris, jeudi.

Le rassemblement contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne avait réuni le 2 novembre entre 15.000 et 30.000 personnes, selon les sources, et donné lieu à de violentes échauffourées, ajoute le canard dans la foulée: une tentative d'amalgame, peut-être! 
Et d'ajouter : "Cinq personnes avaient été blessées, quatre manifestants et un CRS": pour assurer une meilleure manipulation de l'opinion inattentive?

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