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lundi 18 novembre 2013

Trois jeunes agressent le ...préfet de Haute-Savoie

Les trois jeunes de "type européen" (?) ont été écroués vendredi soir 

Ils avaient aspergé de gaz lacrymogène le préfet de Haute-Savoie qui participait à une opération de contrôle
de la brigade anti-criminalité (BAC).  

Premier gazage de préfet à l'actif de Hollande
Selon Le Dauphiné Libéré qui a révélé l'affaire, le préfet Georges-François Leclerc accompagnait un équipage de la BAC de nuit jeudi soir dans un quartier de Thonon-les-Bains réputé "sensible", lorsqu'un contrôle a dégénéré vers 22h30.
Les policiers ont voulu contrôler un jeune de 19 ans connu comme revendeur de stupéfiants et porteur de cannabis, mais celui-ci a refusé de monter dans la voiture des policiers et ameuté le quartier en criant. Des proches ont accouru à sa rescousse et l'affrontement a pris une vilaine tournure.

Une trentaine de jeunes ont alors pris à partie le préfet et les deux policiers, dont un a été roué de coups à terre, et l'un des agresseurs a utilisé une bombe de gaz lacrymogène qui a atteint le préfet.

Les "individus" ont été 
jugés en comparution immédiate
lundi après-midi au tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains. Le dealer Valentin Manikakis a été condamné à un an d’emprisonnement avec révocation de ses sursis antérieurs (10 mois), son frère, Georgios à 8 mois et Nadir Naim à un an pour avoir aspergé les représentants de l’ordre dont le préfet et dégradé les véhicules de police

Tous trois ont été reconduits à la maison d’arrêt...
Selon une source proche de l'enquête, les trois jeunes gens ont été placés en garde à vue après les faits, dont l'auteur du gazage interpellé vendredi matin, puis présentés à un juge de la liberté et de la détention. Ils ont été écroués vendredi soir à la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie).

Un "signal d'alerte très grave", mais pour qui ?
Marine Le Pen, la présidente du Front national, a estimé ce samedi que cette agression d'un haut-fonctionnaire de l'Etat dans l'exercice de ses fonctions, est "un signal d'alerte très grave".
C'est un événement très grave que le gouvernement semble vouloir minimiser par son silence alors qu'il devrait l'alerter au plus haut point", a ajouté la présidente du FN dans un communiqué.

Pour la dirigeante frontiste, "un nouveau seuil a en effet été franchi dans le remplacement de la loi de République par la loi des caïds". "C'est l'Etat et la République qui sont défiés, c'est le bilan désastreux de Manuel Valls qui est mis en cause, grand ministre dans la parole et le mensonge mais tout petit ministre dans l'action", a-t-elle ajouté.

"La spirale de la violence qui frappe notre pays depuis des années n'a jusqu'ici trouvé face à elle que le laxisme et les effets de manche de l'UMP et du PS", a poursuivi Marine Le Pen, en estimant qu'il est "plus que temps de tourner le dos à ces années de mollesse pour choisir la tolérance zéro, la réhabilitation de la sanction et le rétablissement de l'ordre républicain partout en France".

Plus personne n'ose plus parler derrière Marine Le Pen et exprimer un avis semblable: la gauche rend-elle service à la population ?

Quant à la ministre de la Justice,
Christiane Taubira, saura-t-elle les garder au frais le temps qu'ils accomplissent l'intégralité de leurs peines ou les relâchera-t-elle par respect pour le travail des forces de l'ordre ?
Samedi, en attendant, Georges-François Leclerc, préfet de Valls et Hollande, a exprimé son "estime et son admiration pour les policiers du commissariat du Léman".

 

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