POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 23 janvier 2014

Les Français ne veulent-ils plus que des bonnes nouvelles dans les media ?

C'est du moins la consigne de l'Elysée...

Le journal La Croix a bien collaboré

Intoxication
A en croire La Croix, "une grande majorité de Français compte(nt) sur 'le rôle des media d’information' pour faire leur choix au moment des élections municipales et européennes du printemps." La presse revendique ainsi ouvertement le droit, l'obligation de service public, d'influencer le vote des Français, de violer leurs consciences, à leur demande ! De la mission pédagogique de la presse à la consigne de vote, il n'y a qu'un pas. 

Six Français sur dix estimeraient que trop de place est accordée aux mauvaises nouvelles, selon une enquête publiée dans "La Croix" qui incrimine les media plutôt que la presse. "Les personnes interrogées pour La Croix par TNS Sofres diversifient leurs sources d’information. Las du pessimisme ambiant, les Français souhaitent en outre entendre ou lire davantage de 'bonnes nouvelles', constructives et porteuses de sens." On croirait entendre les recommandations du service de presse de la présidence de la République...

En fait, l'Elysée estime qu'il faut leur offrir le bon côté des choses
Triomphe de la volonté
Ils ont besoin de positif autant que d'un exécutif en déficit de confiance pour relancer l'économie, notamment l'emploi. 61% des Français estiment que "les media" d'information laissent trop de place aux mauvaises nouvelles, selon le baromètre annuel de La Croix et TNS Sofres, publié jeudi 23 janvier.

L'enquête, réalisée chaque année, montre que
les Français accordent davantage de crédit aux media en 2014, et non à la presse institutionnelle. En tête, la radio reste le media qui enregistre la plus grande confiance (à 58%), devant la presse écrite (55%), la télévision (50%) et internet (37%, +2 points sur une année).

La Croix a également demandé aux sondés leur opinion sur le traitement de quelques grands événements de 2013. A en croire les personnes interrogées, les medi n'auraient pas assez parlé de l'entrée de la Croatie dans l'UE (ce qui paraît être en fait le cadet de leurs soucis) ou de l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites. Et trop abordé la question du mariage pour tous ou l'affaire LeonardaA la vérité, ces deux événements ont été particulièrement mal gérés par Hollande et ont tellemment plombé sa popularité que l'Elysée appelle la presse à occulter davantage ce qui nuit à l'image présidentielle.   

Jamais les organes de presse ne sont mis en cause

La Croix flatte certains de ses confrères, bien que les journaux ferment les uns après les autres et se concentrent, le groupe Le Monde des trois millionnaires Bergé, Niel et Pigasse s'étant offert le groupe Nouvel Observateur. "Comment se fait-il, par exemple, que la méfiance récurrente à l’égard de l’indépendance des journalistes ne se confirme pas davantage dans l’opinion des Français sur la qualité de l’information, jugée plutôt favorablement ?" prétend-il contre toute vraisemblance, avant de s'enhardir dans le mensonge: " 2014 marque même à ce titre un sensible progrès par rapport à 2013…" 

La Croix poursuit dans les contre-vérités
Selon La Croix, "à l’approche de scrutins électoraux, les téléspectateurs, auditeurs ou lecteurs (de journaux sur papier comme de sites en ligne) assignent aux media une mission pédagogique, attendant des clefs de compréhension permettant à chaque citoyen de se forger son opinion." Faux ! Les Français veulent de l'information factuelle et dénient aux "media" la prétention de cette prétendue mission d'explication et de pédagogie.  Même caressés dans le sens du poil, les gens (à la différence des "citoyens"?) rejettent les analystes inféodés et les décrypteurs auto-proclamés, tous militants anonymes en mission de manipulation des masses. Les "clés" fournies par eux n'ouvrent que les serrures choisies par le pouvoir et les citoyens ne le savent que trop. Leur donner accès à un monde des bisounours en décalage avec leur quotidien ne ferait qu'accroître le malaise de la population en prise - et aux prises - avec les difficultés de la vraie vie. 

La Croix et TNS Sofres se trahissent
L'inquiétude des pouvoirs publics a dicté cette enquête à l'approche des échéances électorales. "Alors que, ces dernières semaines, une partie de la presse s’est repue d’ 'affaires' où le et les politique(s) n’étaient guère envisagés avec beaucoup de hauteur, cette injonction – ou du moins ce souhait – sonne comme une invitation à remettre les pendules à l’heure." Ainsi les méprisants manipulateurs prennent-ils de la hauteur pour déplacer les responsabilités: étrangement, les Hollande et Gayet ne sont nullement villipendés, à la différence de la presse, un part seulement d'eux-mêmes - une minorité obscène dont ils ne sont évidemment pas - celle qui pourtant informe les électeurs des turpitudes adolescentes des amateurs aux affaires de l'Etat.
Les coupables sont les lecteurs et non les acteurs ! On comprend qu'ils puissent donc se tourner vers l'Internet... "Ils sont en revanche 2 % de plus (10 %) à s’informer d’abord via les sites Internet des titres nationaux", entre 2013 et 2014, admet TNS Sofres. Mais l'Elysée a donc décidé d'y mettre bon ordre, on a compris au moins cela, "avec sérénité et détermination", comme dit l'autre à Matignon, de "remettre les pendules à l’heure"... 

La Croix exécute les desiderata de l'Elysée
Cette presse indépendante là s'exécute. "Notre baromètre a introduit  cette année [à la demande] une nouvelle question sur le désir d’ "information positive". Un désir élyséen... "61 % des Français déplorent que les media fassent trop de place aux mauvaises nouvelles. On est tenté de rapprocher ce résultat d’un autre enseignement du sondage. En effet, le traitement copieux de sujets tels que l’élection du pape François ou l’hommage mondial à Nelson Mandela est jugé "équilibré". 
La Croix et TNS Sofres poseraient donc les "bonnes" questions et tireraient les "bonnes" conclusions. "Nous serions donc enclins à rechercher une information constructive, riche de sens et portant à l’action courageuse plutôt qu’à la délectation morose ?" La presse qui s'était abandonnée à de méchantes habitudes partisanes pendant cinq années de droite doit être reprise en main, ordre de l'Elysée: finis l'insolence, l'impertinence et le dénigrement systématiques. Désormais, l'information devra être constructive, ordre d'en-haut ! 
Najat Vallaud-Belkacem y veillera, comme elle veille à ce que les papas prennent leur part de congé parental ou que les petits garçons des écoles apprennent à être des fillettes et les filles des mecs, en étroite concertation avec le ministre de l'Education, Vincent Peillon, qui les encadrera quatre jours et demi plutôt que quatre.

Et les jugements de valeur continuent. 
La Croix et TNS Sofres annoncent un tri (sélectif!) du bon grain de l'ivraie. "Ce qui n’empêche pas une autre partie de nous-mêmes de se jeter sur des "unes" moins "relevées", signe bien connu de notre ambiguïté face aux media"… Plus que jamais, la presse de gauche se promet donc de renforcer sa mission de discrimination vertueuse. La Croix amorce le retour de la "Bonne Presse". 
Il faudra plus que jamais distinguer la presse noble de la masse des bien- nommés "mass media"...

3 commentaires:

  1. Presse aux ordres, presse propagandiste..............cela me rappelle les heures les plus sombres vécues par les pays sous le joug communiste et d'extrême gauche.

    RépondreSupprimer
  2. Quel torchon que votre blog…
    De la haine à l'état impur. De l'attaque ad hominem à la mitrailleuse très très lourde.
    On dirait du Closer.

    Bon courage.

    RépondreSupprimer
  3. Les admirateurs de l'infidèle vertueux devraient lire ce blog plus souvent: une gorgée (ou deux), matin, midi et soir. Libé les intoxique et les sectaires élevés au Monde en perdent toute notion de tolérance et de démocratie. Une petite cure de réalisme, plusieurs fois l'an, s'impose aux totalitaires les plus grossiers et haineux. Libérez-vous de la pensée unique et réfléchissez personnellement, la tête à deux mains, loin du troupeau...

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):