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samedi 1 février 2014

Syrie: la politique de Hollande incite nos jeunes au djihad; Fabius poursuivi en justice

Fabius a-t-il motivé les départs des mineurs français en Syrie?

Les d
eux apprentis djihadistes de Toulouse sont maintenant mis en examen

Les deux adolescents stoppés en Turquie dans leur projet de combat en Syrie au côté des rebelles ont été mis en examen vendredi soir à Paris, a-t-on appris de source judiciaire. Présentés à un juge d'instruction antiterroriste, ces jeunes de 15 ans et 16 ans ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire, alors que le ministre des Affaires étrangères  de Hollande Laurent Fabius est lui-même à la pointe du combat diplomatique contre le régime légitime d'Bachar el-Assad.

L'information judiciaire a été ouverte du chef de participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Me Yassine Bouzrou, l'avocat de Yacine, 15 ans, a contesté la mise en examen de son client sur la base de cette qualification. "L'infraction n'est pas constituée", a-t-il fait valoir, estimant que dans l'Europe de Schengen se rendre en Syrie n'est pas interdit. "S'il n'y a pas de mise en examen, le dossier tombe."
Selon lui, son client "a du mal à comprendre la tournure que prennent les choses" et le père de famille "est dans la plus totale incompréhension. Il a vraiment collaboré avec la DCRI et il a l'impression que la situation se retourne contre lui."

Les enquêteurs cherchent à en savoir plus sur leurs motivations et les réseaux  éventuels d'appui logistique dont ils auraient bénéficié pour financer leur voyage.
Les deux adolescents ont donc été d'abord placés en garde à vue à Toulouse mercredi, puis transférés jeudi dans les locaux de la Direction générale de la sécurité extérieure (DCRI), près de Paris, pour y être interrogés.

Valls annonce des (demi-) mesures

Les policiers disent chercher à comprendre comment les lycéens en sont venus à se porter "candidats au djihad" et à identifier une éventuelle filière.

La tendance est maintenant de nier l'intention de djihad
Ainsi, trois jeunes autres Français, âgés de 25 à 30 ans au moment des faits, en 2012, et soupçonnés d'avoir projeté de combattre le régime syrienau côté des rebelles islamistes ont comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris, niant tout projet de djihad.
Alors que "les deux copains d'un lycée de Toulouse", selon les termes du Parisien, sont partis le 6 janvier pour se battre avec les djihadistes, comme le rapporte la Dépêche du Midi, l'un des pères déclarait que son fils a "subi un lavage de cerveau sur internet depuis décembre". Le 17 janvier dans Le Parisien, le père racontait encore que son fils Hakim (prénom de camouflage) " a appelé mardi de Syrie. Il est là-bas en ce moment et la situation est très particulière. Ils ne combattent même plus contre les forces de Bachar Al-Assad mais se battent entre eux, entre djihadistes au sein d’un conflit intrareligieux. Il est avec des combattants d’Al-Qaïda."
Aujourd'hui, les deux mineurs toulousains affirment, quant à eux, qu'ils étaient en mission de reportage, pour l'un, et  d'action ...humanitaire, pour l'autre.

Manuel Valls compte mettre en place d'un service d'alerte pour les familles, afin de faire face au phénomène des départs de jeunes Français vers la Syrie pour y combattre Bachar al Assad, a-t-il annoncé jeudi.
Le ministre de l'Intérieur dit aussi préparer "un certain nombre de propositions" avec les services de renseignement et qu'il va présenter prochainement au président de la République, d'après ce qu'il a précisé devant les députés français.

Le ministre s'est surtout défaussé de sa responsabilité sur les familles 
Sans jamais mettre en cause le rôle des mosquées, dont celle de Toulouse-le Mirail, dont l'imam d’origine malienne, Mamadou Daffé, un chercheur en micro-biologie, salarié du CNRS, est précisément connu pour ses prêches "modérés" appelant, par exemple le 19 avril 2013, à "tuer bien" et à "égorger bien" (lien PaSiDupes).
Lorsque Mohamed Merah fut l'auteur d'une fusillade à l'école juive de Toulouse, l'imam en question ignorait-il que le délinquant était un terroriste islamiste ? (lien PaSiDupes)
Il a été embrigadé par un dangereux réseau de recruteurs, rapporte le Parisien à propos de Hakim: "Il existe des réseaux de recrutement et d’endoctrinement structurés qui forment des jeunes et les envoient au front. Il faut en avoir conscience et ne pas se dire que cela n’arrive qu’aux autres," dit le père du lycéen toulousain.

"Il faut qu'il y ait une prise de conscience des familles, un éveil de ces familles, face à des phénomènes qu'on peut détecter", a lancé Valls,  le ministre qui décore l'imam intégriste de Bordeaux. Une fois convaincu de sa mission sacrée, l'adolescent a utilisé la carte bancaire familiale pour réserver deux billets d'avions vers la Turquie, la principale porte d'entrée dans le conflit syrien, ajoute Le Parisien. "Il n'a eu besoin que de son passeport pour quitter le territoire car les mineurs n'ont plus besoin depuis janvier 2013 d'une autorisation de sortie du territoire signée par les parents."

Manuel Valls a rappelé que 2.000 à 3.000 Européens étaient concernés par ces filières et "autour de 600 à 700 Français ou résidents en France, dont 250 sont aujourd'hui sans doute en Syrie et 21 sont déjà morts sur place." Qu'à fait Valls qui dénombrait déjà "une douzaine de mineurs français qui combattent en Syrie", il y a quelques jours.
Le père de l'adolescent lance même un appel à lutter contre ces extrémistes qui auraient recruté, selon le ministère de l'Intérieur, au moins 400 djihadistes français (à la mi-janvier). "Ces jeunes sont des proies faciles car pour eux, comme pour mon fils, ils croient porter la parole de l’islam et défendre le peuple syrien. Ces gens, à la tête de ces réseaux, je les hais, ils salissent l’islam et les musulmans. C’est inacceptable et je ne pardonnerai jamais", dit-il. 
La pochette blanche de Laurent Fabius en a-t-elle frémi au vent de l'Histoire ?

Et la "
prise de conscience" de Laurent Fabius ?

"La France entend être à la pointe de l'action contre Bachar el-Assad"
, a lancé Laurent Fabius, ministre autonome des Affaires Etrangères en marge du gouvernement Ayrault, dans sa conférence de presse de juin 2012.
Pour condamner le pouvoir de Damas et annoncer un renforcement de la pression internationale, Fabius a décrit Bachar el-Assad en "bourreau", en " prébendier à la tête d'un groupe d'assassins" et "un régime de mort et de sang". Laurent Fabius use de termes extrêmement violents et mobilisateurs de jeunes français, affirmant encore, en visite à Ramallah en Cisjordanie, pochette immaculée au vent, que tout indique que le régime syrien de Bachar el-Assad a perpétré une attaque chimique cette semaine près de Damas.
A la vérité, les gaz neurotoxiques qu'Assad est accusé d'avoir utilisés contre des rebelles, ont épargné sélectivement les personnels internationaux à leurs côtés...
L'activisme diplomatique de Fabius a conduit 21 Français à la mort en Syrie.

Plainte contre Laurent Fabius en Cour de Justice
Trois citoyens syriens ont déposé une plainte devant la Cour de Justice de la République française contre Laurent Fabius, pour complicité de menaces de mort, de violation de domicile, de dégradation et de destruction, de mutilation, d’assassinat, de séquestration, d’enlèvement, de détention et d’atteinte à l’intégrité du cadavre à raison de sa supposée non-appartenance à une religion déterminée.

Les plaignants, Mme Al Kassem, MM. Al Ibrahim et Salim, considèrent que Laurent Fabius, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères, a commis des abus d’autorité visant à délégitimer les Syriens luttant contre le terrorisme et à légitimer, voire à légaliser, l’usage du terrorisme contre des civils en raison de leur supposée non-appartenance à l’islam sunnite.

Ils sont défendus par un Collectif international d’avocats, dont plusieurs membres se sont rendus en Syrie où ils ont pu constater les crimes commis par les djihadistes internationaux soutenus par M. Laurent Fabius.

La Cour de Justice de la République est l’instance constitutionnelle apte à juger les crimes commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions.

VOIR et ENTENDRE le journal télévisé syrien en français, notamment à partir de 5'12'':

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