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mercredi 14 mai 2014

Alzheimer: Royal confond rétropédalage et trou de mémoire

Retournement économique : Ségol'haine nie ses propos tenus à Paris Match

Un rétropédalage électrique de l'amère Royal
Les membres du gouvernement sont des "machos" 
Alors que, pour racisme, un ambassadeur vient de claquer la porte de Fabius, ne voilà-t-il pas que la ministre blessée déclare y avoir ressenti du mépris. Mais la ministre de l'Ecologie assure maintenant à la sortie du Conseil des ministres que c'était dit "sur le ton de la plaisanterie". En deux ans et plus, depuis la campagne présidentielle 2012, la diffamation est en effet devenue un vrai sujet de plaisanterie au PS.

Une sensibilité épidermique
Les déclarations virulentes de Ségolène Royal à "Paris Match", dans un entretien à paraître, ont rouvert les hostilités, alors que le Premier ministre, Manuel Valls, se faisait fort d'éviter le plantage du "logiciel anti-couacs".

Les déclarations de S. Royal à Paris Match
mettent encore à mal la cohésion supposée
du nouveau gouvernement de Valls
La ministre de l'Ecologie brave l'autorité de MatignonNon seulement elle s'oppose sur le fond à deux de ses collègues ministres sur des dossiers sensibles, à la fois Arnaud Montebourg au sujet d'Alstom et Michel Sapin à propos de l'écotaxe, mais l'aigrie les traite  avec mépris et qualifie certains de ses collègues masculins de "machos sûrs de leur bon droit". Supérieure et indépendante, elle ne cesse de manifester une susceptibilité hautaine et son incapacité pathologique à se sociabiliser, affirmant que "si j’ai envie de dire autre chose que ce qui est convenu, je le dirai". 

Une attaque qui lui a valu un rappel à l'ordre. 
A son attention, à l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a fait allusion à cette opposition frontale, lui faisant la leçon en soulignant que la cohésion du gouvernement est "sacrée car elle est la condition de la réussite. Il n'y a pas de réussite dans un gouvernement sans une solidarité gouvernementale et une cohérence dans l'action gouvernementale".

La pimbêche a engagé un mouvement de retrait

Ségolène Royal a prétendu dans la cour de l'Elysée que "tout va bien" avec ses deux collègues qu'elle a appelé Michel et Arnaud, pour preuve de sa bonne camaraderie. Dans une déshonorante tentative de  communication vertueuse dont elle a le secret, la teigneuse est revenue sur ses propos sans les démentir toutefois. Concernant Alstom tout d'abord, elle a assuré qu’elle n’a pas encore de préférence quant aux deux repreneurs potentiels : "Nous regardons l'ensemble des propositions. C'est vrai qu'il y avait des projets industriels intéressants. Le patron de Siemens que j'ai reçu ce matin, à sa demande, en liaison bien sûr avec Arnaud Montebourg, a fait considérablement progresser son offre et donc, en effet, la comparaison se fera entre les différentes offres."

Une aisance dans le mensonge insultante pour son auditoire
Sur le fond, elle a ensuite déclaré : "Je n’ai pas donné d’interview en tant que telle. Il y a des discussions entre ministres, des discussions franches. Contrairement aux insinuations que tel ou tel article de presse voudrait avancer, je voudrais vous dire que nous sommes très solidaires", a-t-elle polémiqué. 
Et de défier les journalistes : " Je ne me laisse pas déstabiliser par des petites phrases dans la presse  – bon, qui sont toujours amusantes pour certains journalistes. Je ne veux pas laisser dégrader ni mon travail ministériel, ni le sérieux de ce gouvernement. En plus ce sont deux amis, Arnaud et Michel, avec qui je travaille très très bien" !
Et de conclure : "Je ne me souviens pas avoir dit des choses comme cela, si ce n’est sur le ton de la plaisanterie"...
 
Un reniement qui ne trompe personne mais qu'elle a le front de rendre public 
Coutumière de la reculade, cette mauvaise foi n'est pas sans rappeler celle vis-à-vis du "Point". L'hebdomadaire avait publié en septembre 2013 un portait qu'elle n'avait pas validé avant sa parution, l'ancienne candidate à la présidentielle avait alors évoqué la frontière entre "le on et le off".

DOCUMENT - L'entretien de Madame Petite Blague pour Paris Match 

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