POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 22 mai 2014

En chantant l'hymne européen en ...allemand, EELV donne-t-elle envie d'Europe ?

A Lille, Duflot et Cohn-Bendit font chanter l'Ode à la joie ...en allemand !

Il sentait le reniement, le meeting d’Europe-Écologie, 
le 16 mai au Grand Palais de Lille. Le PS est bien mal récompensé d'avoir passé un accord secret entre l'amère de Lille et la pastèque Cécile Duflot, qui a permis à EELV de s'emparer de sièges socialistes. C'est maintenant chacun pour sa pomme bio...

Pour la circonstance du 25 mai, d’Eva Joly à José Bové en passant par Daniel Cohn-Bendit et Cécile Duflot,
les totalitaires de l'écologie étaient venus soutenir la liste qu’emmène Karima Delli. Une famille recomposée pour la photo de campagne  des Européennes.

Le coeur n'y était pas à la parade. 
"Ce ne sont pas les sondages mais les citoyens qui font l’élection", prévient la tête de liste. "Nous croyons à la bonne surprise comme en 2009. L’échelon européen est celui de la sortie de crise", assure Karima Delli, qui espère faire aussi bien qu’Hélène Flautre il y a cinq ans (12,1 %).  Delli n'est pourtant pas tant connue pour son activité à Bruxelles que pour son activisme, d'abord au Collectif Jeudi Noir, auquel elle appartient toujours, et ses avatars, La France qui se lève tôt ou Sauvons les riches, subitement mis en veilleuse en mai 2012 et l'accession de trois hommes d'affaires socialistes à la tête de la presse présidentielle, Le Monde et Le Nouvel Observateur.

Un optimiste forcé
 
Eurodéputée ou agitatrice ?
"Nous sommes là pour donner envie d’Europe, pas pour écouter les sirènes eurosceptiques. Les fonds européens ont financé 7000 projets dans la région et qui le sait ?", s’étonne la chef de file écologiste, avec Alexandre Jurado et Anny Poursinoff, mais en rivalité avec la tendance incarnée par Pascal Durand (IdeF), Yannick Jadot (Ouest), Sandrine Bélier (Est) ou Michèle Rivasi (Sud Est).

Quoi de mieux, pour donner envie, que d chanter ensemble en allemand...
VOIR et ENTENDRE Cécile Duflot émouvoir Daniel Cohn-Bendit en poussant la salle à entonner l'Ode à la joie en ...allemand:
Dans le même temps, Christiane Taubira, la garde des Sceaux guyanaise de Manolo Valls et camarade d'Eva Joly, candidate marginale de la présidentielle 2012, répugne à entonner la Marseillaise le jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage... 

Une tête de liste peu convaincante

Ses coéquipiers gagnent-ils à être connus? François Veillerette (ex-militant de l'ONG supranationale Greenpeace et déjà vice-président de la région Picardie), Majdouline Sbaï (déjà vice-présidente du conseil régional Nord-Pas de Calais), Michel Kfoury (leader de la Confédération paysanne dans l'affaire de la ferme des Mille vaches) ou Véronique Moinet.

Au passage, elle tacle les autres partis. 
K. Delli porte chapeau et moustache 
dans l'hémicycle de Strasbourg 
pour la journée de la femme 2011.
"Le Parlement européen n’est pas un lot de consolation ni une salle d’attente pour préparer les prochaines élections nationales, lance Karima Delli connue pour ses happenings, mais dont la légitimité reste pourtant à démontrer. Ses diplômes délivrés par l'Université de Lille ont récompensé le militantisme plus que le savoir et celle qui n'était que 4e en 2009, après Daniel Cohn-Bendit, l'ancienne juge Eva Joly, et Pascal Canfin, se trouve aujourd'hui propulsée en tête par l'abandon de anciens. Son credo laïc: "davantage d’Europe, un véritable saut fédéral, avec davantage d’écologie et de social".

José Bové abonde: "On construit notre campagne sur les solutions. En démontrant que sur le financement de la transition énergétique les réponses sont européennes, on croit au rêve européen, c’est le seul processus démocratique en construction dans l’Histoire."

En se désolidarisant de l'Etat PS, les Verts seront-ils exemptés de malus dans les urnes ?
Bravement, les Verts sont sortis du gouvernement pour ne pas endosser le bilan Hollande à la veille des Municipales et des Européennes.

Ni malus, ni bonus, pronostique Daniel Cohn-Bendit. "Il y avait de bonnes comme de mauvaises raisons de rester ou de quitter le gouvernement, mais ce n’est pas le problème" estime-t-il. "Nous faisons le choix de ne pas instrumentaliser la politique nationale," se défend Dany-le-rouge. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):