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samedi 3 mai 2014

Européennes : les invectives littéraires de Pervenche Berès (PS) et Pascal Durand (EELV)

Le débat à gauche cherche ses lettres de noblesse dans Jaurès  Molière ? 

L'exception culturelle française connaît un nouveau développement


Pascal Durand a osé s’en prendre aux socialistes. "Plus forts que les euro-sceptiques ou les euro-béats, voici venu le temps des euro-tartuffes", écrit-il aux "Euro-tartuffes" dans une tribune au JDD.fr,. Soit, à en croire Durand, ceux qui tiennent un discours à Paris et un autre à Bruxelles et qui souvent nous gouvernent.

Derrières les masques, on peut reconnaître quelques personnages visés. Notamment le candidat socialiste à la Commission européenne, Martin Schulz. L’Allemand défend une Europe de la relance quand les siens, au Parlement européen, ont voté un budget en baisse. 
Sous la plume acide de Durand, le gouvernement actuel ne sort pas non plus indemne. "Quant à l’Allemagne", écrit le candidat, "elle n’est forte que des renoncements de la France à défendre une vision politique et sociale de l’Europe, contre quelques miettes d’un accord sur une PAC qui lui garantit une fragile paix sociale avec la partie la plus nantie du monde agricole, tout en le conduisant, à termes, à de graves désillusions".

La tête de liste PS en Ile-de-France a traité samedi d' "euro-Scapin" la tête de liste EELV qui avait qualifié les socialistes d' "euro-tartuffes".

Piquée au vif et jouant à son tour des métaphores tirées du théâtre de Molière, l'eurodéputée PS sortante en Ile-de-France Pervenche Berès  fustige la "cruelle fanfaronnerie" de "l'euro-Scapin" que serait l'ancien numéro 1 d'EELV., comme Pascal Durand, dans une tribune au JDD.fr.

Pourquoi Scapin ? C'était un "valet intrigant et perfide", rappelle-t-elle. La socialiste lui reproche de négliger "à dessein les avancées sociales que nous avons arrachées, militants de chaque instant, en dépit d'une majorité conservatrice au sein du Conseil", comme la préservation de l'aide alimentaire européenne.
Pervenche Berès souligne en fait leurs similitudes. "L'euro-scapin, qui se fait à plusieurs endroits euro-olibrius, fustige enfin la duplicité des discours et des actes [...]. Devons-nous lui rappeler que nous nous sommes opposés à l'unanimité au vote du renforcement absurde du pacte de stabilité par le 6-Pack", paquet de six législations européennes adopté fin 2011 et prévoyant des sanctions plus rapides pour les pays jugés laxistes en matière budgétaire.

Bonnets-blancs et blancs bonnets

"Devons-nous lui rappeler que son idole Daniel Cohn-Bendit, membre de la délégation EELV et coprésident du groupe des Verts au Parlement européen, a préféré s'abstenir sur le renforcement de ce régime disciplinaire imposé par la droite aux États en proie aux pires difficultés budgétaires ?" ajoute Pervenche Berés.

"Plus forts que les euro-sceptiques ou les euro-béats, voici venu le temps des euro-tartuffes", avait écrit Pascal Durand. "Ils n'ont jamais de mots assez forts à Paris ou à Berlin pour pourfendre les reculs de l'Europe politique et sociale" et, "quelques semaines plus tard, déserter en rase campagne et faire voter au Parlement - pour la première fois de son histoire - un budget en baisse".

Sans connaître
la Pervenche évincée de la présidence de la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen et le Pascal, évincé de la direction d'EELV, Françoise Sagan avait observé que "la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale".
C'est également vrai du lisier.


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