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mardi 20 mai 2014

Hollande: sa dette envers la presse, son mépris de l'armée


Le Chef des Armées se recueille sur la dépouille d’une journaliste; le président de la République ignore celle d’un sous-officier...

Les partis-pris du Chef de l'Etat
Hollande et Pierre Bergé,
magnat de la presse socialiste
Binaire, le président de tous les Français est coutumier des postures partisanes: il aime ou il déteste. Ses incohérences manifestent certes son inconsciente vacuité intellectuelle, mais surtout sa méprisante insouciance morale qui ne craint pas de blesser. Ainsi, le "moi, président" exemplaire n'aime pas les riches quand il s'agit de la finance, mais il les cajole quand il s'agit de la presse subventionnée par l'Etat mais largement concentrée en quelques mains d'hommes d'affaires milliardaires amis (Le Monde et le Nouvel Observateur). Le même n'aime pas l'Eglise et tarde à saluer le nouveau pape, mais multiplie les gestes politiques en direction des musulmans pour s'assurer la paix sociale des banlieues en soutenant les associations qui les encadrent. 

L’ingratitude au plus haut sommet de l’Etat.
Le mardi 18 février 2014, le président Hollande a rendu hommage aux soldats musulmans morts pour la nation lors des deux guerres mondiales. "La France n'oubliera jamais le prix du sang versé", a déclaré le chef de l'Etat, venu inaugurer un monument aux morts dans l'enceinte de la Grande Mosquée de Paris.
Le 16 mars 2013, sur Twitter, l'ami Pierre Bergé retweete le message suivant : "si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous, c'est pas moi qui vais pleurer".

La politique de Hollande, c'est le "deux poids, deux mesures"

Le 13 mai 2014, l'Elysée annonça l'assassinat dans l'exercice de son métier de la photo-reporter Camille Lepage, en République centrafricaine, lieu d'une nouvelle intervention militaire française, comme au Mali. Elle aurait été tuée le 11 mai 2014 par des terroristes islamistes, des mercenaires tchadiens et soudanais de l'ex-Seleka. Le président partisan s'émut-il des conséquences mortelles de ses ingérences sur le continent africains? Toujours est-il que la jeune victime du fanatisme islamiste était certes de nationalité française, mais ne travaillait pas pour le service public. Elle était proche des organisations non gouvernementales, notamment Amnesty International et Médecins sans frontières et cela mérite la considération du président partisan.

Or, l'Elysée n'a manifesté aucune compassion à la mort du 8ème soldat français dans l’opération Serval au Mali.
Aucun membre du gouvernement, ni aucun élu socialiste de la majorité présidentielle, ne s'est déplacé pour accueillir la dépouille du sous-officier du 2e REPLe sergent-chef Marcel Kalafut, mort en opération au Mali - à 26 ans, comme Camille Lepage - n'a, quant à lui, reçu du pouvoir socialiste que du mépris à sa descente d’avion.  

Les légionnaires du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) ont rendu les honneurs mardi au camp Raffalli à Calvi (Haute-Corse) à leur frère d'armes originaire de Slovaquie (ex-Tchécoslovaquie), en présence de Le Drian.

Rappelons aussi que, pour accueillir les quatre journalistes Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, ex-otages français libérés de Syrie après 10 mois de captivité, Hollande était à Villacoublay un dimanche matin avant 9h00, sous les caméras. 
Ils étaient déjà tous là, avec V. Trierweiler et Fabius, pour la libération de Florence Cassez, mise en scène, filmés et exhibés au nez des media et des Français, par Hollande, que l'on dit chef des Armées.  

Un ministre pour l'un, un président pour l'autre 

Comment peuvent-ils justifier une telle différence de traitement ? Faut-il comprendre que pour le chef des Armées la mort d’une journaliste  a plus de prix que celle d’un sous-officier mort pour le Mali ? Tous deux âgés de 26 ans, l'un et l'autre exerçaient un  métier à risques, mais l'un était un homme d'origine étrangère et l'autre une femme libre. Bien qu'elle ne soit pas morte pour la France, seule cette dernière victime est honorée, parce que femme et française.  
L'égalité entre les hommes et les femmes, les Français et les Français d'origine étrangère est-elle respectée en France socialiste ?

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