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vendredi 2 mai 2014

Le "printemps arabe" a plongé les chrétiens d'Egypte dans la terreur

La minorité copte d'Egypte est exposée aux kidnappings et à la violence

Le maréchal Sissi sera-t-il le 
futur président à 
 la fin du mois? 
Il aura pour défi principal de rétablir la sécurité dans le pays secoué par des violences à répétition. Notamment des agressions qui visent la minorité chrétienne.

Ville située en moyenne Egypte, à 300 km au sud du Caire, Minya est au coeur d'une région où le vide sécuritaire favorise l'enlèvement de chrétiens et les kidnappings sont de plus en plus fréquents. Les associations y font part d'une cinquantaine de cas ces six derniers mois. Ce qui veut dire qu'il y a en a beaucoup plus car une seule loi prévaut là bas, celle du silence.

Islamistes et Coptes cohabitent difficilement

La moyenne Egypte est une terre chargée d'histoire religieuse liée au culte du dieu Osiris. Islamistes et Coptes se disputent ce territoire où la cohabitation reste chaotique entre les musulmans intégristes et l'importante minorité chrétienne qui est régulièrement prise pour cible, depuis l'évacuation du sit-in des pro-Morsi. 

Là, le stéréotype du copte forcément fortuné a la peau très dure.
L'exemple de Hani Sidhom est symptomatique. Il est pharmacien, donc supposément à l'aise financièrement, et c'est pourquoi il est enlevé à la sortie de son travail, soumis à 48 heures de torture, les yeux bandés la plupart du temps. Ses geôliers n'ont consenti à lui donner que de l'urine pour se réhydrater. Ce père de famille raconte son cauchemar. Il a été menacé de mort par ses ravisseurs qui sont allés jusqu'à le mettre dans une tombe. Sous la pression de ce simulacre d'exécution, sa famille a payé 30.000 euros de rançon pour le revoir. Ces ravisseurs sont des bandits, avant tout motivés par l'argent. 

Depuis les événements politiques de cet été, à la cupidité s'est ajoutée une motivation religieuse. C'est ce qu'explique Peter Hany, très investi dans la communauté copte, il répertorie les cas d'enlèvements dans la région :
" Les Frères musulmans n'ont plus d'argent. Les rançons leur servent pour organiser leurs manifestations ", explique Peter.
Cette menace permanente plane sur la communauté copte. 

Désormais, les ravisseurs ciblent aussi les familles pauvres et, comble de la terreur, les enfants. Dans le village de Towa, minuscule endroit en périphérie de Minya, cinq personnes ont été enlevées dont un petit d'un an et demi libéré contre une rançon de 500 euros, le maximum que ses parents pouvaient payer.

Les autorités peuvent endiguer cette terreur

Ce village de Towa offre toutefois un autre exemple. La famille de Kirolos, un jeune homme de 21 ans disparu depuis 52 jours alors que sa famille modeste s'est saignée pour rassembler les 12.000 euros réclamés par les ravisseurs. Adel, son père, raconte que l'argent a été versé mais que son fils reste introuvable :
" C'est un commerce très facile pour de l'argent n'importe quelle somme".
Les associations  réclament des procédures plus souples pour traquer ces preneurs d'otages. Pour géolocaliser les portables, il faut en effet deux ou trois jours en temps normal et c'est trop long dans ces cas là. Alors ces gangs continuent de sévir dans la région, explique Isaak Ibrahim. Chercheur pour une ONG spécialisée dans ces questions explique même que le nombre de rapts a augmenté ces derniers temps.

A Mynia, jusqu'à présent, il n'y a jamais eu de condamnations, ni même de procès dans ces affaires d'enlèvements...

Un militaire à la tête de l'Etat saura-t-il se rendre maître des islamistes et rétablir la sécurité ?


1 commentaire:

  1. Tous les gens sensés n'ont pas acclamés le printemps arabe. Chassez des dictateurs pour en mettre d'autres à la place, c'était couru d'avance. Certaines populations n'ont pas la culture de la démocratie, c'est comme ça. Ces peuples n'obéissent qu'à la loi du plus fort. ..........le resultat est là. ................mais ou sont ceux qui ont applaudis...........La manipulation médiatique a commencé avec sadam hussein............tunisie, lybie, egypte ......syrie il fallait flinguer bachar pour mettre pire que lui a sa place.

    Ou sont les aboyeurs...............le monde est destabilisé, voilà ou nous en sommes.........mais a qui profite cette déstabilisation?

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