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jeudi 19 juin 2014

Paris: Hidalgo va faire payer les 400 millions d'euros de la facture laissée par Delanoë

Hidalgo ne peut plus nier qu'elle a berné les électeurs parisiens 

La situation financière de la capitale 
laissée en héritage par Bertrand Delanoë est absolument désastreuse
Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaître publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois.
Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la vérité. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal, comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait pourtant dévoilée dès mars dernier.  

Malgré les quolibets de la candidate de la gauche, l’héritière de Bertrand Delanoë va devoir faire valser les impôts des Parisiens en urgence
au mépris de ses promesses, réaffirme Philippe Eliakim, rédacteur en chef du magazine Capital. De combien au juste ? Une simple règle de trois permet de se faire une idée du coup de massue qui attend les contribuables de la capitale : 400 millions d’euros, cela représente en moyenne 285 euros par foyer fiscal, ou si l’on préfère l’équivalent des deux tiers du produit annuel de la taxe d’habitation versé à la ville. Elle n’a cependant pas encore osé dévoiler ce traitement de choc à ses administrés.

L'édile socialiste compte sur l'assistance de l'Etat 
Hidalgo veut faire payer les Corses ou les Alsaciens en louant à l’Etat les locaux et les 130 hectares de terrains, par exemple le zoo de Vincennes, que la municipalité met aujourd’hui gracieusement à sa disposition. Or, même en positivant, ces recettes de poches n’atteindront tout au plus que quelques millions d’euros par an, autant dire une goutte d’eau. 

Comme première adjointe, Anne Hidalgo ne pouvait rien ignorer
Pour boucher le trou laissé par son prédécesseur -comme par elle-même- Anne Hidalgo envisage donc de vendre une partie du patrimoine foncier de la capitale, comme le terrain Guébriant dans le 20e arrondissement, qui sert aujourd’hui de parking aux fonctionnaires de la DGSE. Problème, ces rentrées d’argent ne pourront servir qu’une seule fois, alors que les déficits, eux, continueront de courir tous les ans. 
Mais la municipalité socialiste de Paris peut tout se permettre…

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