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jeudi 17 juillet 2014

Le Foll fait un malaise en visite aux producteurs de vin de l'Aude

Maladie diplomatique du ministre de l’Agriculture face aux exploitants agricoles 

Stéphane Le Foll a écourté sa visite en raison d’un "coup de chaud"
lors d'un passage à Carcassonne jeudi pour constater les dégâts de la grêle tombée au début juillet sur les vignes de l’Aude.

Arrivé dans le Sud-Ouest sous un soleil de canicule, le ministre breton a notamment annulé les deux visites d’exploitation prévues à son programme, se limitant à une rencontre paisible avec les professionnels et les élus locaux à la Chambre d’Agriculture, puis à une conférence de presse à la cave coopérative de La Redorte, commune la plus touchée par la grêle. 
On y fait de la vinification: ça peut mettre la puce à l'oreille de certains, sauf de la presse qui filtre l'information...

Officiellement, le ministre a été retardé par un coup de fatigue à son arrivée à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. "Ce n’est rien du tout; il a juste eu un petit coup de chaud dans l’avion" [sic], a indiqué son porte-parole.

S. Le Foll a éludé les questions des journalistes 

Quand le vin est tiré, il faut le boire.
Lors de la conférence de presse sur ces informations, le ministre socialiste s'est contenté de déclarer: "A force de tirer sur la corde..."
Arrivé en voiture de Toulouse, le porte-parole du gouvernement est reparti de l’Aude en hélicoptère à destination de Montpellier, d’où il devait redécoller pour la capitale.

A l’occasion de cette courte visite, Le Foll a rappelé l’engagement de l’Etat au côté des viticulteurs. Dès le lendemain des chutes de grêle qui ont dévasté une partie du vignoble de l’Aude et de l’Hérault le 6 juillet, le ministre avait indiqué que les services de l’Etat allaient se mobiliser par des dégrèvements fiscaux et une prise en charge de cotisations sociales, pour aider les viticulteurs touchés.

Tout porte à penser que le ministre a  un faible pour les producteurs viticoles. avait aussi laissé prévoir des mesures pour améliorer le système d’assurance récolte, car les pertes résultant de la grêle ne relèvent pas du régime des calamités agricoles et beaucoup d’exploitants ne s’assurent pas en raison du montant des primes à payer. "Il faut engager une réflexion sur une mutualisation de l’assurance-récolte pour qu’il y ait le plus possible de cotisants et que les cotisations baissent. La viticulture devrait être la profession pilote pour ce contrat socle de garantie de récolte", a précisé Le Foll jeudi.
Et les Français qui roulent sans permis, ni assurance vont-ils bénéficier d'une mutualisation de l’assurance automobile? 



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