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dimanche 12 octobre 2014

Réforme fiscale de Valls: les Radicaux de gauche exigent son retrait

La fronde des socialistes de gauche gagne le PRG au centre

Valls se met à dos la droite, la gauche et le centre...


Baylet-Hollande-Valls au débat
des primaires du PS
Le Parti radical de gauche réclame le retrait de nombreuses mesures. Ainsi, le PRG exige-t-il de l’exécutif la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu proposée par Manuel Valls. 

Valls fait l'unanimité contre lui
Alors que débute mardi l’examen du budget 2015 au Parlement, le PRG énonce ses exigences dans un "pacte de gouvernement" qu’il soumettra lundi à François Hollande et à son Premier ministre."Avant de prendre une décision lourde de conséquence, à l’occasion de notre prochain comité directeur (vendredi), le bureau national du parti, à l’unanimité moins deux abstentions, m’a mandaté pour tenter d’élaborer avec vous un pacte de gouvernement qui permettrait, par des engagements clairs et écrits, de reconnaître l’apport radical à la majorité et aussi notre spécificité", écrit le président du PRG Jean-Michel Baylet à Manuel Valls, dans une lettre qui accompagne le document et que Le Monde a révélée.

Le battu de la sénatoriale précise que si "le débat est vif et dense chez les radicaux", c'est qu' "ils s’interrogent beaucoup quant à la nécessité de rester dans la majorité gouvernementale"

Baylet pose ses conditions 

Il estime d’abord que "la suppression de la 1ère tranche de l’impôt sur le revenu" voulue par Manuel Valls "n’est pas acceptable". Les Radicaux de gauche ont en effet calculé qu'elle reporte  la charge de l’impôt sur moins de la moitié de la population.
Les radicaux déposeront un amendement au projet de loi de finances (PLF) qu’ils souhaitent voir soutenu par le gouvernement pour revenir à une véritable progressivité de l’impôt, avec un taux très réduit, mais pas à l’exonération totale». 
Il réclame au passage la mise "en place de la retenue à la source de l’impôt, comme préalable éventuel du rapprochement entre l’IR et la CSG".

Baylet demande aussi la "suppression" de quatre mesures de la politique familiale qui "apparaissent comme particulièrement inéquitables: baisse des aides à la garde d’enfant, réduction de la prime à la naissance pour le 2e enfant, décalage de la prime d’accueil au jeune enfant, partage du congé parental".

La réforme territoriale fâche aussi le PRG 
Baylet déplore que "l’évolution des conseils départementaux est envisagée à l’écart de notre formation politique. Cette question prégnante pour l’ensemble de nos militants constitue pourtant la condition sine qua non de la participation du PRG au gouvernement actuel et le maintien d’une quinzaine de conseils départementaux ne saurait remplir l’engagement pris par l’exécutif". Dès lors il réclame "que les conseils départementaux soient conservés dans les 54 départements".

Enfin, le PRG réclame également "le report" de l’examen du projet de loi sur les compétences des collectivités territoriales. "Bien entendu, je souhaite pouvoir rassurer dès la fin de la semaine prochaine nos militants et nos élus sur tous ces sujets mais, dans le cas contraire, les radicaux prendront leurs responsabilités comme en a décidé notre bureau national", menace Baylet.

Le chef de file des radicaux de gauche, sénateur sortant, a été battu le 28 septembre, au second tour dans le Tarn-et-Garonne. Avec 43,9%, c'est l'UMP François Bonhomme (45 ans) qui le remplace au Sénat. Baylet a en effet recueilli 37,4% des suffrages contre 56% pour le sortant DVG, Yvon Collin. Ce dernier, dissident du PRG, a quant à lui été élu sur l'autre siège dès le premier tour.
A 68 ans, Baylet reste PDG du groupe de presse La Dépêche, président du Conseil général de Tarn-et-Garonne, président de la communauté de communes des Deux Rives et président du Parti radical de gauche (PRG).

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