POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 16 novembre 2014

2017: la presse présidentielle est folle de Juppé, contre Fillon

Les Français ne veulent pas que Fillon soit candidat !

Leur fait-on dire ce qu'on veut ?


Seuls 8 % des Français souhaiteraient le voir représenter l'UMP à la présidentielle, mais c'est un sondage Odoxa qui le dit pour le journal Le Parisien-Aujourd'hui en France, après une forte opération pro-Juppé, jusqu'en Une des InRocks (ci-dessous).

Une nette majorité de Français (58 %) aurait une mauvaise opinion de François Fillon, suite aux accusations des deux compères du journal Le Monde, par patrons de presse interposés. 
Et depuis ce Jouyetgate que l'Elysée lui jette dans les pattes avants par l'entremise de Jean-Pierre Jouyet, son éminence grise, seulement 8 % souhaiteraient le voir représenter l'UMP à la présidentielle de 2017, selon le sondage Odoxa paru ce dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Créé dans l'été par deux anciens de BVA, Gaël Sliman et Céline Bracq, Odoxa, qui signifie "la voie vers l'opinion", "assume une éditorialisation dans l’analyse de nos résultats, afin de proposer à nos clients non pas des chiffres, mais une réponse", expliquent les co-fondateurs.

D'après cette enquête, seules 42 % des personnes interrogées ont une bonne opinion de l'ancien Premier ministre, en lice pour la présidence de l'UMP. Hollande s'en contenterait...

Fillon en quatrième position

Chez les sympathisants de droite, les bonnes et mauvaises opinions sont strictement équilibrées, mais chez les seuls sympathisants UMP les bonnes opinions dominent (58 % contre 42 %). Les sympathisants de gauche sont en revanche 70 % à avoir une mauvaise opinion de l'ex-chef de gouvernement, contre 29 % de bonnes. Savoir s'ils voteraient plutôt Le Pen au second tour...

Avec seulement 8 % de Français qui souhaitent le voir représenter l'UMP en 2017, François Fillon arrive en 4e position derrière Alain Juppé (38 %), Nicolas Sarkozy (27 %) et Bruno Le Maire (11 %). Son score tombe à 6 % chez les sympathisants de droite, derrière Nicolas Sarkozy (48 %), Alain Juppé (28 %), Bruno Le Maire (9 %).

Les sympathisants UMP sont encore plus sévères, seulement 4 % souhaitant le voir représenter leur parti à la présidentielle, tandis que Nicolas Sarkozy arrive largement en tête (57 %) devant Alain Juppé (28 %) et Bruno Le Maire (8 %).

Dans un sondage du mois d'octobre, Odoxa estimait que 63 % des français pensent que Sarkozy ne devrait pas être le candidat UMP en 2017 et "80% des Français pensent que Hollande n'est pas "un bon président." Pour Odoxa, restent Juppé et Aubry ? 
On peut aussi concevoir un duel Valls-Sarkozy.

Une action croisée de patrons de presse "indépendante"

Tandis que le banquier Matthieu Pigasse colle Alain Juppé en Une de son magazine les InRocks, le fondateur de Free (opérateur de téléphonie et fournisseur d'accès à Internet), Xavier Niel, donne le feu vert à ses salariés du groupe de presse Le Monde de lâcher la boule puante des accusations de Jouyet, n°2 de l'Elysée, contre Fillon. Or, Le Monde est co-détenu par Niel avec les hommes d'affaires Pierre Bergé, parrain financier de Ségolène Royal, et le banquier Matthieu Pigasse, actionnaire majoritaire du magazine Le Nouvel Observateur (L'Obs) et des InRocks

Le cercle mafieux de la presse est bouclé. 
Inauguration du musée de la Fondation Louis Vuitton dédié à l'art contemporain, au Bois de Boulogne à Paris le 21 octobre 2014. 
Invités : P. Bergé (Le Monde) ou le patron du Monde, Xavier Niel...
Un dernier pour la route ? Niel X., l'homme d'affaires au centre de ce cercle vertueux de la désinformation visant Fillon, est le père de l'enfant de Delphine Arnault, fille de  Anne Dewavrin, riche héritière remariée depuis lors à Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt (L'Oréal) et de Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy) qui proclama son intention de voter en faveur de François Hollande. 
Or, ce père de l'enfant de la femme d'affaires Delphine Arnault est un ancien mis en examen placé en détention provisoire pendant un mois à la prison de la Santé de Paris en mai 2004 pour proxénétisme aggravé et recel d'abus de biens sociaux concernant un de ses "peep-shows".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):