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mercredi 18 mars 2015

Mélenchon nie avoir été conseillé par... Patrick Buisson

Les journalistes du Monde sont-elles des menteuses ?

Jean-Luc Mélenchon qualifie de "pure invention" les révélations du journal Le Monde

Mélenchon a réussi à séduire Patrick Buisson
Dans leur livre d'investigations sur Patrick Buisson, Ariane Chemin et Vanessa Schneider rapportent que l'ex-élu du PS a entretenu des relations étroites avec l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy"Pour stimuler la polémique et tâcher de faire des ventes, une histoire est inventée qui fait de moi l'ami personnel de monsieur Buisson et de lui mon confident et conseiller. Pure invention", se défend Jean-Luc Mélenchon dans un billet posté sur son compte Facebook.

Dans leur ouvrage, "Le mauvais génie", Ariane Chemin et Vanessa Schneider écrivent que Jean-Luc Mélenchon et Patrick Buisson se sont rencontrés à plusieurs reprises, notamment sur des plateaux de télé, et que Buisson fut l'un de ceux qui avaient encouragé le responsable politique à quitter le PS en 2008.

Selon ce même ouvrage, Jean-Luc Mélenchon a "pris l'habitude de consulter son nouvel ami avant chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des sondages à son service"...
"J'ai jouté de nombreuses fois contre monsieur Patrick Buisson sur des plateaux de télé et j'ai toujours apprécié son opposition totale à mes analyses. Je sais qu'il a apprécié mes réparties (...) Je n'ai aucune raison de dénigrer cet homme dont la distance politique avec moi n'a pas à être démontrée ni prouvée au motif que deux personnes mal intentionnées voudraient m'y contraindre", raconte Jean-Luc Mélenchon.

Le leader du Front de gauche affirme: "je n'ai pas eu besoin de conseiller de droite pour décider d'être candidat à la présidentielle, quoiqu'en pensent le PS et ses journalistes".

"Je dénonce le procédé utilisé pour conforter la thèse du PS selon laquelle nous serions des agents de la droite et de l'extrême-droite, polémique encore Jean-Luc Mélenchon (...) Telle est notre époque: certains médias aux abois que fuient les lecteurs n'ont imaginé d'autres recours contre leur déchéance que de fabriquer sans cesse du sensationnel à n'importe quel prix, y compris celui de la vérité et de la simple vraisemblance".

"La calomnie, ça suffit"

C'est le titre du communiqué signé d'Eric Coquerel du... Parti de gauche.
Il est vrai que le PS ne recule devant aucune bassesse, notamment depuis que la Ch'tite Aubry a été à la tête du parti, n'hésitant pas à salir les contestataires de ses méthodes de ses insultes.
"Pas une semaine sans une nouvelle boule puante", se plaint ce proche du roi de la violence verbale. Ancien de la Ligue communiste révolutionnaire, comme Mélenchon - ou Cambadélis, d'ailleurs -  Coquerel s'appuie sur la politique étrangère pour blanchir l'action hexagonale de Mélenchon... Il rappelle notamment que Jean-Luc Mélenchon avait été présenté comme "un partisan aveugle de Vladimir Poutine pour avoir dénoncé les évidents risques de guerre à l'Est de l'Europe". Cherchez Buisson dans cet argument

Le Parti de gauche tire argument d'une décision de justice contre ...l'UMP !
"Plusieurs dirigeants de droite viennent d'être condamnés pour diffamation pour justement avoir traité Jean-Luc d'antisémite. Il en sera de même pour les divagations journalistiques sur M. Buisson", poursuit Eric Coquerel. A vouloir tenter de suivre ses raisonnement, on comprend que Coquerel ait totalisé 6,93 % des voix aux élections législatives de 2012 en... Corrèze: vraiment pas de quoi inquiéter d'élu de Tulle.

"Nous ne sommes pas dupes. Ces calomnies, à chaque fois relayées par de grands médias dont Le Monde et la Matinale de France Inter, visent celui qui est considéré comme la principale figure de l'autre gauche", dit le responsable du PG.
Si Mélenchon veut poursuivre les deux journalistes, il pourra trouver conseil auprès de l'ancien juge Éric Halphen, cofondateur de l'association Anticor et proche de Roland Castro, ancien membre du PCF.

Mediapart balance "Méluche" et son complice

Patrick Buisson
"J’en suis sûr. Je suis écouté." La voix de Jean-Luc Mélenchon a blanchi. Près de lui, à quelques mètres, un collaborateur voit des gouttes perler sur son front. Le candidat du Front de Gauche à la présidentielle vient de raccrocher après quelques mots murmurés au téléphone, mais la conversation semble l’avoir plongé dans une angoisse irraisonnée. Comme si le seul fait de s’être entretenu avec ce mystérieux correspondant avait suffi à le plonger dans cet étrange accès de fébrilité. […]" C'est le récit que déroule Mediapart avec gourmandise. 

"Mélenchon [...] de nombreux Français le croient incapable de double discours et de compromission, y compris amicale. Qui soupçonnerait que, il y a moins de quatre ans, en 2008, il fêtait en compagnie d’Isabelle Balkany ou de futurs compagnons du Front national [anonymes!], comme le souverainiste Paul-Marie Coûteaux, les cinquante ans du polémiste Eric Zemmour dans le château de Joséphine de Beauharnais, à la Petite Malmaison ? […]

L’homme avec lequel Jean-Luc Mélenchon était en ligne n’est autre que Patrick Buisson. L’âme damnée de Nicolas Sarkozy et de la droite la plus réactionnaire, un "facho", comme on appelle à gauche les gens de son pedigree. Pour les communistes, qui voient en l’ancien socialiste l’occasion d’enrayer leur chute abyssale dans les urnes, Buisson est un dangereux, un Raspoutine. Que leur candidat, Jean-Luc Mélenchon, puisse s’entretenir avec lui est simplement inimaginable. […]

Buisson et Mélenchon se sont rencontrés au début de l’année 1993 [sur une biographie de Philippe de Villiers]. Après avoir reçu le texte du socialiste, Buisson écrit : Mélenchon est l’un des derniers socialistes à se référer à une grille d’interprétation marxiste de l’économie et de la société. Paradoxalement, ce n’est ni un brasseur de vulgate ni un adepte de la langue de bois."

Il est conquis. […] Chacun reconnaît en l’autre le chef de la tribu rivale. Ils sont révolutionnaires chacun à leur façon. Qui comprend mieux un marxiste qu’un ancien "facho", un ancien trotskiste qu’un ancien de "Minute" ? Un siècle de culture politique les lie. Ils connaissent les mêmes chansons, celles des rouges et celles des bruns. […] Leur ennemi au fond est le même : la social-démocratie.

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