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mercredi 22 avril 2015

François Hollande compare ses alliés communistes au FN

Le FN, c'est le PC des années 70: Mélenchon hurle à l'"insulte" 

Qui a dit que son "divertissement politique" sur Canal+ est coup d'épée dans l'eau ? 



Le socialiste s'est en fait livré en commettant l'irréparable: "Madame Le Pen parle comme un tract du parti communiste des années 70," a affirmé le chef de l'Etat sur Canal+ dimanche 19 avril. 
C'est même pas du off...

Olivier Dartigolles du PCF dénonce sur twitter
 une "lâcheté intellectuelle".

VOIR et ENTENDRE François Hollande se trahir l'aveu de ce que fut réellement "l'union de la gauche":

Lundi, le numéro un communiste, Pierre Laurent, a demandé "des excuses publiques" 


"Je suis scandalisé", s'est plaint le secrétaire national du PCF sur France 2. "J'ai demandé au président de la République des excuses publiques pour cette phrase "qui est "lamentable", a ajouté le sénateur.
La présidente du Front national "Madame Le Pen parle comme un tract du Parti communiste des années 1970 (...) sauf que le Parti communiste, il ne demandait pas qu'on chasse les étrangers, qu'on fasse la chasse aux pauvres", a affirmé le chef de l'État dimanche, lors de l'émission « Le Supplément » sur Canal+.

Il convient de vérifier la bonne foi du PCF et lui rafraîchir la mémoire sur l'action du maire PCF de Montigny-les Cormeilles, Robert Hue, qui en 1981 stigmatisa un immigré marocain en le soupçonnant de trafic de drogue. La Fédération PS et la Ligue des Droits de l'homme pointèrent une dénonciation calomnieuse et une diffamation.
VOIR et ENTENDRE la réaction ironique de Georges Marchais aux critiques (nous sommes au début des années 80, au temps de... l'union de la gauche !):

VOIR et ENTENDRE
les méthodes musclées du PCF et de la CGT:
VOIR et ENTENDRE le témoignage révélateur de l'un des clandestins violentés:  

Phrase d'une "totale bassesse"
Une comparaison qui a suscité l'indignation au PCF mais aussi au Parti de Gauche, son partenaire au Front de Gauche. Jean-Luc Mélenchon a ainsi pilonné une phrase d'une "totale bassesse et indigence" indigne "d'un président élu aussi par les communistes".

"C'est la seule chose que le président de la République a trouvé à répondre à des électeurs qui lui disaient leur désarroi dans un reportage qui dénonçait ses trahisons par rapport à ses promesses de 2012 !", a déploré Pierre Laurent.

"Je rappelle au président de la République que dans les années 70 dont il parle, la gauche à l'époque avait un programme, un programme de gauche et même commun entre communistes et socialistes qui a d'ailleurs permis la victoire de 1981 de la gauche de l'époque", a martelé le numéro un communiste.

"Aveu" de François Hollande

Pour Mélenchon, ex-sénateur PS de Paris et eurodéputé Front de gauche, "la gauche à l'époque n'hésitait pas à dire des choses auxquelles le président de la République a totalement renoncé".
Le secrétaire national y voit "un aveu" de François Hollande qui "a décidé de tourner le dos à ses électeurs plutôt que de répondre à leurs urgences sociales ". "Nous, nous n'avons pas renoncé", "le Parti communistes des années 70 comme des années 2000, lui, il continue le combat contre la finance", même si "nous avons changé beaucoup de choses" depuis ce temps.
Il a souligné que l'eurocommunisme voulait alors "construire une Europe de la solidarité et pas l'Europe de la finance qu'on s'apprêtait à construire. Qui avait raison, les communistes ou ceux qui se sont engouffrés dans l'Europe qu'on connaît aujourd'hui ?". Idem pour la défense par les communistes d'un maintien des emplois industriels en France. 

"Qui avait raison ?"
"Il y a des choses de cette époque-là que je revendique totalement et il y en a d'autres que nous avons changé bien sûr parce que le monde a changé", a-t-il encore fait valoir.

Robert Hue reste coi : et pourquoi ?

N'a-t-il pas été sept ans secrétaire général du Parti communiste français (1994-2001) ? Il a aussi été maire PCF de Montigny-lès-Cormeilles, candidat du PCF à l'élection présidentielle avril 1995 (8,64 %), député communiste du Val-d'Oise (1997-2002), à nouveau candidat à la présidentielle (2002): 3,37 % des suffrages qui manquèrent au socialiste Lionel Jospin, éliminé au 1er tour. Depuis 2004, il n'est plus que sénateur dissident du PCF.
En 2012, dès les primaires, Robert Hue apporta son soutien à François Hollande 
qui, en retour, le pressentit en 2013 pour entrer au gouvernement, mais qui le nomma finalement "représentant spécial pour les relations avec l’Afrique du Sud", en 2015.

VOIR et ENTENDRE tout le bien qu'il pensait déjà des immigrés clandestins que pudiquement on appelle aujourd'hui "migrants"...
A noter que sur cette page, l'"intégration est désactivée sur demande," demande de qui ?
Mais il est désormais proche de François Hollande...
Son silence est un reniement de son passé communiste et les camarades pourront apprécier sa désertion face à l'ennemi.

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