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mercredi 8 avril 2015

Les enseignes La Halle, André, Kookaï vont-elles s'éteindre définivement

Vivarte va sacrifier des milliers d'emplois

La direction du groupe Vivarte a annoncé la suppression de 1.600 postes

Le groupe Vivarte pourrait licencier des milliers de salariés. Deux comités centraux ont lieu ce mardi 7 avril au siège de Vivarte, concernant la stratégie à adopter concernant les enseignes La Halle et André. Sa stratégie a plongé le groupe dans de graves difficultés financières. Les syndicats craignent la fermeture de centaines de boutiques, notamment parmi les plus grandes enseignes du groupe, La Halle, André et Kookaï. Pour commencer, "ça représente en gros 1.500 à 2.000 salariés, commente Jean-Louis Alfred, coordinateur CFDT au micro de France 3.

Vivarte était passé sous le contrôle de ses fonds créanciers après un accord de restructuration portant sur 2 milliards d'euros de dette. En octobre dernier, Le groupe est fragilisé par un endettement abyssal, mais aussi par le retournement des marchés depuis 2008.
Le groupe Vivarte est frappé par un endettement colossal. Depuis plusieurs années, la stratégie du groupe avait été de développer des marques low-cost implantées en périphérie des villes, comme la Halle. Mais un changement de politique, comme le retour des boutiques en centre-ville et la montée en gamme des enseignes, couplés à un marché très concurrentiel ont précipité le groupe vers la banqueroute. 
Le 27 mars, le groupe avait vu ses résultats divisés par près de deux à l'issue de son exercice décalé 2013-2014, plombés par un décrochage des ventes de La Halle, ancien navire amiral du géant français de l'habillement et de la chaussure. 1.200 salariés de la marque pourraient être licenciés.

Ces créanciers, douze prêteurs dont quatre entrent au conseil d'administration (Oaktree, un raider américain, et trois autres fonds d'investissement américain Alcentra,  Basbson et Golden Tree), "ont nommé fin août un nouveau patron, Richard Simonin, qu'ils ont chargé de remettre le groupe d'équerre". Sa mission consiste notamment à mettre fin à la stratégie de montée en gamme de son prédécesseur, considérée comme un échec.
Marc Lelandais a été chargé de relancer le groupe en 2013.  Or, ce transfuge de Lancel a tenté de "passer de l'entrée de gamme" au "fast fashion, sur le modèle de H&M par exemple", en recrutant des designers. Mais, en augmentant les prix, "le groupe a fait fuir la clientèle familiale traditionnelle, tandis que les nouveaux acheteurs, eux, se faisaient rares. Résultat, en quelques mois, le groupe a enchaîné les pertes".

Les syndicats redoutent la fermeture de centaines de boutiques


Plus de 22.000 salariés sont sous la menace en France 
Outre les chaussures André, La Halle aux chaussures ou La Halle aux Vêtements, laquelle est notamment installée en plein centre de Montpellier... à la place de l'ancien Virgin, pourraient être également frappés Caroll, Chevignon, Kookaï, Minelli, Naf Naf, Pataugas et San Marina.

Lors de comités centraux d'entreprises (CCE) de ses enseignes, l'annonce a été faite de la fermeture de 174 magasins La Halle aux Vêtements (sur 620), s'accompagnant de 1.500 suppressions de postes. 
Trente-quatre magasins André seront aussi fermés, avec 105 suppressions de postes sur 500, a indiqué le représentant syndical FO, Gérald Gautier. La logistique de Naf Naf et Kookaï va être regroupée, entraînant des suppressions de postes, précise-t-il encore.

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