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samedi 6 juin 2015

La presse dénoncée: Rachida Dati traite des journalistes de "petits merdeux"

La presse n'aime pas l'opposition qui le lui rend bien

Les responsables politiques se lâchent sur la nullité de la presse

Malgré ses bavures à répétition, la presse persiste dans l'arrogance et l'approximation, voire les erreurs. Elle continue ainsi de se discréditer. Et quand un élu du type  Mélenchon, ne mâche pas ses mots, ça donne des insultes frontales. C'est en fait l'opposition dans son ensemble qui pâtit des agressions partisanes ou des fautes professionnelles de cette presse autrefois impertinent, mais devenue impudente. Non, Elizabeth II, la reine d'Angleterre, 89 ans, n'est pas morte il y a une semaine, contrairement à l'annonce, par erreur sur son compte Twitter, d'une journaliste de la BBC, classée sérieuse, comme... Le Monde !
Invitée au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV ce vendredi matin, c'est l'ex-ministre de la Justice  qui a usé de son droit de réponse pour tacler les journalistes malveillants du Point qui avaient exploité à charge une note de la Cour des comptes épinglant des dépenses du ministère en les imputant à l'ancienne Garde des Sceaux,  a priori et personnellement, au motif qu'elle était ministre de Nicolas Sarkozy.

L'actuelle maire, reconduite dans le VIIe arrondissement de Paris, a traité ces journalistes de "petits merdeux" au micro de Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV, ce vendredi 5 juin, disant à haute voix ce qu'une majorité de Français pense de moins en moins bas. 
"Vous au moins, Monsieur Bourdin, vous n'êtes pas comme ces petits merdeux de journalistes qui ne sont pas journalistes", a déclaré Rachida Dati, ce vendredi matin sur BFMTV. Ce qui est tout dire puisque Bourdin n'a fait aucune école de journalisme... Un tacle directement adressée aux auteurs de l'article du Point, daté du 13 mai dernier, qui ressortait un arrêt de la Cour des Comptes du mois de janvier épinglant les dépenses du ministère de la Justice au temps de Rachida Dati. 

Une information qui a été mal vérifiée et mal interprétée

L'ancienne garde des Sceaux se rend justice. "Ils [les journalistes, d'investigation ?] vous appellent un quart d'heure avant et ils se prennent pour des procureurs en vous disant 'Il paraît que', sans regarder le fond", expliqua Rachida Dati, qui se dit victime d'une "cabale politique" par voie de presse "indépendante"...
"Il s'agit d'un rapport de la Cour des comptes qui ne me met pas du tout en cause, ni à titre personnel, ni comme ministre", affirme l'ancienne ministre. "Cela concerne des frais de représentation auxquels je suis totalement étrangère. C'était des achats qui ont été faits au titre du ministère, pas au titre de Rachida Dati. (...) Ce n'est pas moi qui allait en boutiques acheter quoi que ce soit. Donc je ne suis pas concernée". Et d'ajouter: "Et il y a eu un problème non pas sur la nature des dépenses mais, sur l'imputation des dépenses. C'est un problème comptable. C'était minime et marginal", explique la députée européenne.

VOIR et ENTENDRE
Rachida Dati rétablir la vérité:
L' "administration", c'est le secrétaire général du ministère. Actuellement, et depuis septembre 2013, il s'agit d'Éric Lucas, 54 ans, diplômé de l'IEP de Paris et de l'Ecole du commissariat de la marine, ancien directeur-adjoint au secrétaire général pour l'administration au ministère de la Défense et contrôleur général des armées.

Sur le fond, Rachida Dati affirme que les dépenses qui lui sont imputées sont "des frais de représentation auxquels [elle est] totalement étrangère." Soit 9. 000 euros de dépenses indues, sur cinq ans, du "made in France" prestigieux qui fait la renommée de la France, notamment en vêtements et carrés Hermès, mais aussi 180.000 euros de frais de communication. "C'était des achats qui ont été faits au titre du ministère, pas au titre de Rachida Dati. [...] Ce n'est pas moi qui allais en boutiques acheter quoi que ce soit. Donc je ne suis pas concernée", fait-elle valoir.

Sur le problème des dépenses de sondages, Rachida Dati renvoie ses accusateurs à Pierre Giacometti 

"Alors M. Bourdin, je vais vous donner un petit conseil: invitez M. Giacometti [ancien directeur général d'Ipsos France, P. Giacometti est un consultant en stratégie d’opinions et de communication] et il va s'expliquer, parce que moi, je ne suis au courant de rien. (...) Les 180.000 euros auraient été payés à une société appartenant à Pierre Giacometti, un proche de Nicolas Sarkozy.  
"C'est très facile de mettre des choses sur le dos et de créer du buzz", conclut-elle. C'est bien ce qu'on peut reprocher à la presse: la facilité. Mais aussi la malveillance.

VOIR et ENTENDRE
R. Dati, sur France 2 mercredi, faire le point sur les divers comportements à l'ex-UMP:
Dans la course à la présidence de l'UMP, "je suis un soutien de Nicolas Sarkozy, vous le savez", affirme Rachida Dati. "Je lui suis fidèle et loyale", précise-t-elle, alors que les "petits merdeux" et les plus grands -que ça arrange dans leur soutien à Hollande- la disaient plus proche d'Alain Juppé.

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