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lundi 29 juin 2015

Un rapport de la Cour des comptes met France Télévisions face à ses responsabilités

Certains abus viendront faire écran sur les dysfonctionnements de gestion

France Télévisions fait l'objet d'un 
volumineux rapport


Pfimlin et Carolis
Les magistrats de la Cour des Comptes n'y ont pas encore mis la dernière main qu'on annonce déjà des révélations à faire trembler les principaux acteurs.
A paraître  à la fin de l'été, dans deux à trois mois, leur enquête démarrée il y a plusieurs mois, vise les mandats de Patrick de Carolis et de Rémy Pflimlin. Elle devrait être rendue public même si la décision n'a pas été encore prise, explique-t-on rue Cambon, au siège de l'organisme, où l'on marche sur des oeufs à l'évocation de la secousse attendue. On a déjà compris que ce rapport promet des règlements de comptes: il est destiné à faire mal aux équipes sortantes.

Publié alors que Delphine Ernotte viendra tout juste de prendre officiellement ses fonctions, ce document comporterait certains éléments à caractère explosif

Outre un coup de projecteur sur la réalité des comptes de l'entreprise, gravement plombés !, les magistrats en charge de cette tâche mettraient notamment en cause les pratiques et l'éthique de certains responsables d'unités de programmes et de cadres dirigeants soupçonnés de conflits d'intérêts en liaison avec des producteurs. 

Une série de dérapages relevés dans les frais de conseils serait en outre mise au jour, ce qu'avait déjà relevé un autre magistrat, Renaud Van Ruymbeke, dans le cadre de l'affaire Bygmalion.


Détail du dossier : Hollande vient de faire nommer une amie à la Cour des Comptes

Nouveau changement à la Cour des Comptes: une ancienne de la promotion Voltaire, Claude Revel, qui arrive comme conseillère   en service extraordinaire. Ses émoluments s'élèveront à 15.000 euros nets par an par mois, avec absence complète de travail à fournir et disponibilité horaire totale pour… les loisirs.
Un tel traitement inhumain fait suite à une autre violence qui fut faite à l'intéressée: sa nomination, en 2013, en qualité de déléguée interministérielle, en remplacement d'Olivier Buquen qui avait pour seul tort d'avoir été nommé par Sarkozy. Déjà, à l'époque, ce traitement réservé à une "ex" de la Voltaire avait fait jaser et avait nourri le sentiment d'une politique de placement proche du népotisme.

Une fois de plus, on retrouve ici l'habitude acquise dans la fonction publique d'intervenir "politiquement» pour soutenir des amis en dehors de tout critère de compétence. Ce biais, caractéristique des petits marquis, est particulièrement fort pour la promotion Voltaire. 
Attendez-vous à ce que les mêmes réflexes gagne désormais la promotion Seddar Senghor (2004). C'est celle de Monsieur Najat Vallaud-Belkacem, Boris Vallaud, secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, de Gaspard Gantzer, administrateur civil, conseiller communication du président de la République, François Hollande, ou d'Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, ancien secrétaire général-adjoint de la présidence de la République.

Voir un conflit d'intérêts de Hollande
 dans la nomination de Claude Revel 
(épouse Francis Pinot-Périgord de Villechenon, fausse noblesse) serait pure malice que les sortis de France Télévisions vont sentir passer...

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